Les électeurs des Comores ont voté dans le calme dimanche pour choisir leur prochain président parmi trois candidats lors d'un scrutin capital pour la sortie de crise institutionnelle et la réconciliation nationale de cet archipel de l'océan Indien. "Cette élection est cruciale dans le sens où elle marque le vrai changement et la vraie possibilité de consolider (...) la réconciliation nationale" de ce pays pauvre, a déclaré à la presse l'envoyé spécial de l'Union africaine (UA) pour les Comores, José Francisco Madeira.
Depuis son indépendance obtenue de la France en 1975, les Comores, qui comptent environ 630.000 habitants, ont connu une vingtaine de coups d'Etat ou tentatives et une série de conflits entre les pouvoirs locaux des trois îles (Grande-Comore, Anjouan, Mohéli). Pour tenter d'y remédier, la nouvelle Constitution adoptée en 2001 a institué un système de présidence tournante entre les îles qui revient à Anjouan en 2006.
Dimanche vers 18H30 locales (15h30 GMT), la majorité des bureaux de vote avaient fermé leurs portes et entamé le dépouillement des bulletins dans les trois îles de cet archipel pauvre (Grande-Comore, Anjouan, Mohéli), où 310.000 électeurs étaient appelés aux urnes. Certains bureaux ayant ouvert avec un important retard ont reçu l'autorisation de poursuivre le vote jusqu'à 21h00 (18h00 GMT), a déclaré à l'AFP dimanche soir le président de la Commission nationale pour les élections aux Comores (CNEC), Abédérémame Hilali.
Ce scrutin, qui a suscité un immense espoir de la population comorienne, se déroule en un seul tour à la majorité simple.
Depuis son indépendance obtenue de la France en 1975, les Comores, qui comptent environ 630.000 habitants, ont connu une vingtaine de coups d'Etat ou tentatives et une série de conflits entre les pouvoirs locaux des trois îles (Grande-Comore, Anjouan, Mohéli). Pour tenter d'y remédier, la nouvelle Constitution adoptée en 2001 a institué un système de présidence tournante entre les îles qui revient à Anjouan en 2006.
Dimanche vers 18H30 locales (15h30 GMT), la majorité des bureaux de vote avaient fermé leurs portes et entamé le dépouillement des bulletins dans les trois îles de cet archipel pauvre (Grande-Comore, Anjouan, Mohéli), où 310.000 électeurs étaient appelés aux urnes. Certains bureaux ayant ouvert avec un important retard ont reçu l'autorisation de poursuivre le vote jusqu'à 21h00 (18h00 GMT), a déclaré à l'AFP dimanche soir le président de la Commission nationale pour les élections aux Comores (CNEC), Abédérémame Hilali.
Ce scrutin, qui a suscité un immense espoir de la population comorienne, se déroule en un seul tour à la majorité simple.