Le droit chemin est une ligne de conduite avec des principes qui met une croix sur les choses qui me sont interdites. C’est comme des panneaux de signalisation qui t’indiquent ce qui est autorisé, proscrit, déconseillé, interdit.
Dieu dans Sa grande Clémence s’est imposé la justice à Lui-même envers ses créatures : « Je me suis interdit toute injustice et je l’ai interdite entre vous, ne soyez pas injustes les uns envers les autres » (hadith qudsi rapporté par Muslim). Ainsi, Il nous défend tout abus, illégalité, iniquité qui causerait le malheur d’autrui et la souffrance.
C’est une mise à l’épreuve pour tester ta ligne de conduite.
Comment vas-tu agir ? Comment vas-tu résoudre les problèmes qui surgiront devant toi ?
Bienheureux celui ou celle qui suit le chemin qui est conforme à la tradition de notre bien-aimé Muhammad – sallallâhou ‘alayhi wa sallam. Cela n’est pas chose facile au vu des obstacles et au vu des requins si nombreux autour de nous.
Le droit chemin ouvre les yeux à celui dont le cœur a été « imanisé », apaisé, et le guide sagement dans sa vie vers ce qui est juste afin d’être plus conforme à ce que notre Créateur attend de nous.
Dieu nous a fait ce don : « Il vous a fait aimer la foi (imane) et l’a embellie dans vos cœurs » (Coran, s. 49, v. 7).
Nous avons reçu un trésor, mais c’est pour le distribuer et le partager. Et chacun, à son niveau, avec ses propres moyens, fera ce qu’il peut.
Oui, c’est vrai, tout va très vite : tant de choses à faire, mon travail, mes examens, mes enfants, mes parents, tant de sollicitudes, une multitude de problèmes à régler, beaucoup de choses se bousculent dans ma tête, des interrogations, des doutes, parfois une tristesse... mais tout cela a un sens, nous dit le bien-aimé : « Tous les maux qui affligent le croyant (la croyante), qu’il s’agisse d’une souffrance, d’une fatigue, d’une maladie, d’une tristesse, même d’une angoisse, sera une expiation de ses péchés » (hadith rapporté par Al-Bûkhari et Muslim).
La vie n’est pas un long fleuve tranquille.
Ta vie est une multitude d’examens par lesquels Dieu va tester ta Foi.
Certes, il nous arrivera d’échouer à un examen où la faiblesse n’est pas une faute mais elle fait partie de nous.
Socrate disait : « La chute n’est pas un échec, l’échec est de rester où on est tombé. » Mais je continue à avancer sur le chemin, je continue ma route et je garde espoir. Dieu nous demande de se fier à Lui : « Dis-leur : rien ne saurait nous atteindre en dehors de ce que Dieu a destiné pour nous. C’est Lui notre maître, c’est à Lui que doivent se fier les croyants » (Coran, s. 9, v. 51).
En lisant ce verset, c’est une lumière divine que je perçois, qui nourrit mon cœur, qui me permet de mieux voir les événements et j’apprends à garder espoir comme le phare qui éclaire et guide au loin les bateaux vers la bonne direction.
À chaque instant de ta vie, au-delà des marées et au-delà des tempêtes, Dieu, à tout moment, veut effacer tes peines pour que ton âme revienne vers Lui sereine.
Par Lui, tout s’est fait, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans Lui.
Si la destination de tes vacances a été choisie par tes soins, chaque seconde que tu vis, chaque battement de ton cœur est un choix que tu ne peux point t’offrir.
Il est si proche.
Retenu loin de Lui par tout sans Lui ne serait qu’illusion.
Un sage a dit : « Parmi les symptômes de la santé du cœur, c’est qu’il soit plus avare pour la perte de son temps que l’homme le plus rapace pour ses sous » (extrait du Livre L’Éducation spirituelle et la Purification des âmes, d’Ibn al-Qayyim).
Il y a ceux qui se préoccupent simplement de passer du bon temps et ne se posent pas de questions. Ils se préoccupent seulement d’acheter de plus en plus d’objets matériels et sont enivrés par les séductions du désir et l’amour des choses immédiates. Les achats sont destinés non plus à répondre à des besoins fondamentaux, mais à satisfaire les désirs, à être enviés et à épater : « Je consomme donc je suis. »
Un maître spirituel a dit : « La Lumière divine tourne autour du cœur du disciple. Pour qu’un avion atterrisse, il faut que la piste d’atterrissage soit entièrement dégagée. De la même façon, si notre cœur est rempli de désirs ou de passions, la Lumière ne trouvera pas de lieu où se poser. »
Il y a ceux qui, face aux turbulences et aux multiples obstacles, gardent confiance. Ils ne cessent de chercher Son Amour et ont l’espoir en Sa Clémence. Ils s’éloignent de la médisance et recherchent Son obéissance. Leur ligne de conduite est fidèle à celle de notre bien-aimé Prophète. Les voilà avec les hommes de science et d’expérience dont la lumière a pénétré leur cœur. L’ambiance est « imanique » et leur compagnie est bénéfique. Leur savoir et leur rappel m’interpellent. En les écoutant, je prends conscience de ma responsabilité et des faveurs dont Dieu m’a comblé. De leur séance, deux mots résonnent dans mon esprit : recueillement et larme.
Je poursuis ma route, mais la pente est rude. Je me pose un instant, seul, je fais le point, je lève mes mains et je demande au Tout-Puissant :
« Mon Dieu, je te demande de me préserver
d’un savoir dont je ne tirerai aucun profit,
d’un cœur distrait qui ne connaît ni recueillement ni crainte,
d’un ego qui prend toujours le dessus sans être jamais satisfait,
d’un cœur insensible au point que mes yeux n’écoulent aucune larme,
d’une invocation que je T’adresse avec insistance que Tu rejettes constamment »*
Note
* Il s’agit d’une imploration formulée par le Prophète – paix et bénédictions sur lui – : « Allâhoumma ‘innî a’oûdhou bika min ‘ilmin lâyanfa’, wamin qalbin lâyakhcha’, wa min nafsin lâtachba’, wa min ‘aynin lâtadma’, wa min dou’â-i lâyousma’ » (rapporté par Muslim).
Youssef Djoufelkit est un cadre associatif engagé sur le terrain depuis plus d'une vingtaine d'années. Il met en place régulièrement des assises spirituelles.
Dieu dans Sa grande Clémence s’est imposé la justice à Lui-même envers ses créatures : « Je me suis interdit toute injustice et je l’ai interdite entre vous, ne soyez pas injustes les uns envers les autres » (hadith qudsi rapporté par Muslim). Ainsi, Il nous défend tout abus, illégalité, iniquité qui causerait le malheur d’autrui et la souffrance.
C’est une mise à l’épreuve pour tester ta ligne de conduite.
Comment vas-tu agir ? Comment vas-tu résoudre les problèmes qui surgiront devant toi ?
Bienheureux celui ou celle qui suit le chemin qui est conforme à la tradition de notre bien-aimé Muhammad – sallallâhou ‘alayhi wa sallam. Cela n’est pas chose facile au vu des obstacles et au vu des requins si nombreux autour de nous.
Le droit chemin ouvre les yeux à celui dont le cœur a été « imanisé », apaisé, et le guide sagement dans sa vie vers ce qui est juste afin d’être plus conforme à ce que notre Créateur attend de nous.
Dieu nous a fait ce don : « Il vous a fait aimer la foi (imane) et l’a embellie dans vos cœurs » (Coran, s. 49, v. 7).
Nous avons reçu un trésor, mais c’est pour le distribuer et le partager. Et chacun, à son niveau, avec ses propres moyens, fera ce qu’il peut.
Oui, c’est vrai, tout va très vite : tant de choses à faire, mon travail, mes examens, mes enfants, mes parents, tant de sollicitudes, une multitude de problèmes à régler, beaucoup de choses se bousculent dans ma tête, des interrogations, des doutes, parfois une tristesse... mais tout cela a un sens, nous dit le bien-aimé : « Tous les maux qui affligent le croyant (la croyante), qu’il s’agisse d’une souffrance, d’une fatigue, d’une maladie, d’une tristesse, même d’une angoisse, sera une expiation de ses péchés » (hadith rapporté par Al-Bûkhari et Muslim).
La vie n’est pas un long fleuve tranquille.
Ta vie est une multitude d’examens par lesquels Dieu va tester ta Foi.
Certes, il nous arrivera d’échouer à un examen où la faiblesse n’est pas une faute mais elle fait partie de nous.
Socrate disait : « La chute n’est pas un échec, l’échec est de rester où on est tombé. » Mais je continue à avancer sur le chemin, je continue ma route et je garde espoir. Dieu nous demande de se fier à Lui : « Dis-leur : rien ne saurait nous atteindre en dehors de ce que Dieu a destiné pour nous. C’est Lui notre maître, c’est à Lui que doivent se fier les croyants » (Coran, s. 9, v. 51).
En lisant ce verset, c’est une lumière divine que je perçois, qui nourrit mon cœur, qui me permet de mieux voir les événements et j’apprends à garder espoir comme le phare qui éclaire et guide au loin les bateaux vers la bonne direction.
À chaque instant de ta vie, au-delà des marées et au-delà des tempêtes, Dieu, à tout moment, veut effacer tes peines pour que ton âme revienne vers Lui sereine.
Par Lui, tout s’est fait, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans Lui.
Si la destination de tes vacances a été choisie par tes soins, chaque seconde que tu vis, chaque battement de ton cœur est un choix que tu ne peux point t’offrir.
Il est si proche.
Retenu loin de Lui par tout sans Lui ne serait qu’illusion.
Un sage a dit : « Parmi les symptômes de la santé du cœur, c’est qu’il soit plus avare pour la perte de son temps que l’homme le plus rapace pour ses sous » (extrait du Livre L’Éducation spirituelle et la Purification des âmes, d’Ibn al-Qayyim).
Il y a ceux qui se préoccupent simplement de passer du bon temps et ne se posent pas de questions. Ils se préoccupent seulement d’acheter de plus en plus d’objets matériels et sont enivrés par les séductions du désir et l’amour des choses immédiates. Les achats sont destinés non plus à répondre à des besoins fondamentaux, mais à satisfaire les désirs, à être enviés et à épater : « Je consomme donc je suis. »
Un maître spirituel a dit : « La Lumière divine tourne autour du cœur du disciple. Pour qu’un avion atterrisse, il faut que la piste d’atterrissage soit entièrement dégagée. De la même façon, si notre cœur est rempli de désirs ou de passions, la Lumière ne trouvera pas de lieu où se poser. »
Il y a ceux qui, face aux turbulences et aux multiples obstacles, gardent confiance. Ils ne cessent de chercher Son Amour et ont l’espoir en Sa Clémence. Ils s’éloignent de la médisance et recherchent Son obéissance. Leur ligne de conduite est fidèle à celle de notre bien-aimé Prophète. Les voilà avec les hommes de science et d’expérience dont la lumière a pénétré leur cœur. L’ambiance est « imanique » et leur compagnie est bénéfique. Leur savoir et leur rappel m’interpellent. En les écoutant, je prends conscience de ma responsabilité et des faveurs dont Dieu m’a comblé. De leur séance, deux mots résonnent dans mon esprit : recueillement et larme.
Je poursuis ma route, mais la pente est rude. Je me pose un instant, seul, je fais le point, je lève mes mains et je demande au Tout-Puissant :
« Mon Dieu, je te demande de me préserver
d’un savoir dont je ne tirerai aucun profit,
d’un cœur distrait qui ne connaît ni recueillement ni crainte,
d’un ego qui prend toujours le dessus sans être jamais satisfait,
d’un cœur insensible au point que mes yeux n’écoulent aucune larme,
d’une invocation que je T’adresse avec insistance que Tu rejettes constamment »*
Note
* Il s’agit d’une imploration formulée par le Prophète – paix et bénédictions sur lui – : « Allâhoumma ‘innî a’oûdhou bika min ‘ilmin lâyanfa’, wamin qalbin lâyakhcha’, wa min nafsin lâtachba’, wa min ‘aynin lâtadma’, wa min dou’â-i lâyousma’ » (rapporté par Muslim).
Youssef Djoufelkit est un cadre associatif engagé sur le terrain depuis plus d'une vingtaine d'années. Il met en place régulièrement des assises spirituelles.