Ismael Hanya, premier ministre, et Mahmoud Abbas président de l'autorité palestinienne
Proposition de détenus
Afin d’obliger le Hamas a reprendre le «dialogue national» inter palestinien, Mahmoud Abbas a lancer un ultimatum au gouvernement. Dans dix jours, si aucune entente n’est mise en place avec son parti, le Fatah, il organisera un référendum. Ce dernier se baserait apparemment, sur un programme rédigé par d’éminents prisonniers palestiniens, membres du Hamas, du Fatah et du Djihad Islamique, tous détenus en Israël. Ils proposent la création d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967 sur l'ensemble du territoire de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, ayant pour capitale Jérusalem-Est. Ils reconnaissent l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) comme seul représentant légitime des Palestiniens et donc le seul à pouvoir négocier avec Israël, qui de ce fait est reconnu. Ce document implique que les actions de résistance doivent se faire uniquement dans les frontières de 1967 et par «des moyens variés», mais «parallèlement à l'action politique, les négociations et l'action diplomatique» et « avec une large participation de tous les secteurs de la résistance populaire». Les négociations avec Israël doivent respecter «les objectifs nationaux palestiniens». Les Palestiniens doivent «refuser le plan israélien pour une solution imposée».
Le retour des réfugiés, sujet brûlant pour les deux partis, seraient régis selon la résolution 194 de l’ONU, qui explique « qu’il y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent, de rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins, et que des indemnités doivent être payées à titre de compensation pour les biens de ceux qui décident de ne pas rentrer dans leurs foyers et pour tout bien perdu ou endommagé lorsque, en vertu des principes du droit international ou en équité, cette perte ou ce dommage doit être réparé par les gouvernements ou autorités responsables. »
Le retour des réfugiés, sujet brûlant pour les deux partis, seraient régis selon la résolution 194 de l’ONU, qui explique « qu’il y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent, de rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins, et que des indemnités doivent être payées à titre de compensation pour les biens de ceux qui décident de ne pas rentrer dans leurs foyers et pour tout bien perdu ou endommagé lorsque, en vertu des principes du droit international ou en équité, cette perte ou ce dommage doit être réparé par les gouvernements ou autorités responsables. »
Référendum
« Si vous ne parvenez pas à un accord d'ici là, je vous le dis en toute franchise, je soumettrai ce document à référendum » déclare ainsi le président palestinien.
Un « dialogue inter palestinien » a donc été lancé hier et devrait pouvoir résoudre les différends entre le Hamas et le Fatah. Depuis que le Hamas est arrivé au pouvoir le 25 janvier, la communauté internationale exige qu’il reconnaisse l’Etat d’Israël et par conséquent les accords signés par l’Autorité Palestinienne, en vain. La communauté internationale opère donc un blocus financier et la pression sur le terrain est de plus en plus palpable. De plus, le Hamas a créé une nouvelle force de police, poussant les tensions à son comble dans la bande de Gaza. Depuis début mai ces affrontements auraient fait une dizaine de morts et une trentaine de blessés. Les Palestiniens redoutent que la situation ne dégénère en une guerre civile.
«Nous respecterons les résultats d'un référendum, a indiqué le porte-parole du premier ministre, Ghazi Hamad. Mais depuis dix ans, nous sommes dans une impasse politique. Israël refuse de nous accorder nos droits, notamment un Etat. Si nous reconnaissons Israël, qu'obtiendrons-nous en échange ?»
Un « dialogue inter palestinien » a donc été lancé hier et devrait pouvoir résoudre les différends entre le Hamas et le Fatah. Depuis que le Hamas est arrivé au pouvoir le 25 janvier, la communauté internationale exige qu’il reconnaisse l’Etat d’Israël et par conséquent les accords signés par l’Autorité Palestinienne, en vain. La communauté internationale opère donc un blocus financier et la pression sur le terrain est de plus en plus palpable. De plus, le Hamas a créé une nouvelle force de police, poussant les tensions à son comble dans la bande de Gaza. Depuis début mai ces affrontements auraient fait une dizaine de morts et une trentaine de blessés. Les Palestiniens redoutent que la situation ne dégénère en une guerre civile.
«Nous respecterons les résultats d'un référendum, a indiqué le porte-parole du premier ministre, Ghazi Hamad. Mais depuis dix ans, nous sommes dans une impasse politique. Israël refuse de nous accorder nos droits, notamment un Etat. Si nous reconnaissons Israël, qu'obtiendrons-nous en échange ?»
Des armes pour les palestiniens
Le jeudi 25 mai le bureau du ministre de la défense israélien, Amir Péretz, a déclaré qu’il autorisait le transfert d'armes légères et de munitions aux forces fidèles au président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. « Il s'agit de plusieurs centaines d'armes qui proviendront de pays étrangers, et seront transférées sous notre contrôle étroit. Nous saurons exactement à qui et où elles seront livrées », a précisé le ministère de la défense.
Suite au retour d'Ehoud Olmert des Etats-Unis, où il a déclaré, à propos du président palestinien : « Je lui tends la main en signe de paix. » Indiquant de plus, qu'il envisageait une prochaine rencontre avec Mahmoud Abbas.
Suite au retour d'Ehoud Olmert des Etats-Unis, où il a déclaré, à propos du président palestinien : « Je lui tends la main en signe de paix. » Indiquant de plus, qu'il envisageait une prochaine rencontre avec Mahmoud Abbas.