Sur le vif
Tout être humain digne de ce nom ne peut qu’être profondément bouleversé par la situation plus que critique à Gaza. A ce jour, au moins 430 morts et 2 000 blessés ont été victimes du dernier massacre perpétré par Israël à Gaza au su et au vu du monde entier. Comme à son habitude, et avec une quasi carte blanche internationale, l’Etat hébreu n’épargne personne dans son extermination aveugle. Ainsi, enfants, femmes, vieillards tombent comme des mouches sous les bombes israéliennes. En quoi la destruction ciblée des maisons, écoles, hôpitaux et autres édifices aide l’état d’Israël à protéger sa population ?
Sous prétexte d’une offensive contre le Hamas et le terrorisme, c’est en réalité un peuple entier qu’on veut mettre à genoux avec une telle terreur. Netanyahou et son armée « qui ne font apparemment que se défendre » savent pertinemment que ce sont les civils qui vont payer le prix fort de cette attaque : quelle a été la faute commise par des enfants d’à peine quelques mois pour se voir priver injustement de leurs vies ?
Je ne m’arrêterai pas ici sur la timidité de la condamnation de la communauté internationale, ni sur l’étonnant soutien du président de la République François Hollande apporté à Netanyahou à travers son communiqué qui nous a laissé sans voix. Par ailleurs, je passerai sous silence l’habituel traitement médiatique orienté en faveur d’Israël nous laissant croire que la vie d’un Palestinien est moins importante que la vie d’un Israélien. Enfin, rien à dire sur l’immobilisme volontaire d’un certain nombre de pays arabo-musulmans qui assistent en spectateurs à ce film d’horreur !
Non, ici, c’est toi, ma sœur et mon frère musulman de France que j’interpelle. Je m’adresse à ta conscience en te formulant cette question : après le refus émotionnel, qu’as-tu fait ou que comptes-tu faire pour exprimer ta condamnation de cette tuerie ? Permets-moi de nous rappeler un dire prophétique :
Abou Saïd Al-Khoudri (que Dieu soit satisfait de lui) a dit qu’il a entendu le Messager d’Allah (que Dieu prie sur lui et le salue) dire : « Celui d’entre vous qui voit un acte blâmable, qu’il le change avec sa main (action) ; s’il ne peut pas, qu’il le change avec sa langue ; et s’il ne peut pas, qu’il le change avec son cœur, et c’est le plus bas degré de la foi. » (Rapporté par Mouslim)
En réalité, depuis des décennies, la Palestine, et plus particulièrement Gaza, souffrent de façon continue sans même qu’on s’en émeut, si ce n’est par épisodes. C’est au nom de l’humanité et au nom de la fraternité que nous devons manifester notre soutien inconditionnel au peuple opprimé de Palestine. Alors que la vie humaine fait partie des principes universels que vise à préserver l’islam, aujourd’hui et partout dans le monde, elle est ôtée pour de vils intérêts ! Bougeons-nous !
Sous prétexte d’une offensive contre le Hamas et le terrorisme, c’est en réalité un peuple entier qu’on veut mettre à genoux avec une telle terreur. Netanyahou et son armée « qui ne font apparemment que se défendre » savent pertinemment que ce sont les civils qui vont payer le prix fort de cette attaque : quelle a été la faute commise par des enfants d’à peine quelques mois pour se voir priver injustement de leurs vies ?
Je ne m’arrêterai pas ici sur la timidité de la condamnation de la communauté internationale, ni sur l’étonnant soutien du président de la République François Hollande apporté à Netanyahou à travers son communiqué qui nous a laissé sans voix. Par ailleurs, je passerai sous silence l’habituel traitement médiatique orienté en faveur d’Israël nous laissant croire que la vie d’un Palestinien est moins importante que la vie d’un Israélien. Enfin, rien à dire sur l’immobilisme volontaire d’un certain nombre de pays arabo-musulmans qui assistent en spectateurs à ce film d’horreur !
Non, ici, c’est toi, ma sœur et mon frère musulman de France que j’interpelle. Je m’adresse à ta conscience en te formulant cette question : après le refus émotionnel, qu’as-tu fait ou que comptes-tu faire pour exprimer ta condamnation de cette tuerie ? Permets-moi de nous rappeler un dire prophétique :
Abou Saïd Al-Khoudri (que Dieu soit satisfait de lui) a dit qu’il a entendu le Messager d’Allah (que Dieu prie sur lui et le salue) dire : « Celui d’entre vous qui voit un acte blâmable, qu’il le change avec sa main (action) ; s’il ne peut pas, qu’il le change avec sa langue ; et s’il ne peut pas, qu’il le change avec son cœur, et c’est le plus bas degré de la foi. » (Rapporté par Mouslim)
En réalité, depuis des décennies, la Palestine, et plus particulièrement Gaza, souffrent de façon continue sans même qu’on s’en émeut, si ce n’est par épisodes. C’est au nom de l’humanité et au nom de la fraternité que nous devons manifester notre soutien inconditionnel au peuple opprimé de Palestine. Alors que la vie humaine fait partie des principes universels que vise à préserver l’islam, aujourd’hui et partout dans le monde, elle est ôtée pour de vils intérêts ! Bougeons-nous !
Oui, mais que puis-je faire ?
1) En ce mois béni du Ramadan, redoublons d’efforts et multiplions les actes d’adoration au quotidien.
2) Les invocations sont une solution à bon nombre de nos difficultés : multiplions les invocations (du’a) et les évocations (adhkâr) tout au long de ces journées. Certes ceux auxquels l’on disait : « "Les gens se sont rassemblés contre vous ; craignez-les" cela accrut leur foi – et ils dirent : "Dieu nous suffit ; Il est notre meilleur garant" ». [La famille d’Imran, v. 173-174]
3) Multiplions la demande de pardon (istighfâr) : il est mentionné dans le hadith que « celui qui est assidu à la demande de pardon, Dieu lui accordera une solution pour chaque souci, une issue pour toute difficulté, et lui pourvoira de là où il ne s’y attend pas » (rapporté par Abou Daoud).
4) Informons un maximum de personnes au sujet des exactions meurtrières commises par Israël à Gaza (bouche à oreille, sms, mailing, réseaux sociaux…).
5) Participons obligatoirement à toute collecte financière pour aider nos frères palestiniens dans leurs besoins les plus essentiels (alimentation, soin, produits de première nécessité…).
6) Mobilisons-nous davantage pour inciter nos proches et notre entourage à participer au rassemblement « Urgence Gaza ».
7) Patience et persévérance continues.
Puisse Dieu nous combler de miséricorde et de pardon en ce mois béni du Ramadan.
****
Abdelwaheb Nbahedda est responsable éducatif à Lille.
2) Les invocations sont une solution à bon nombre de nos difficultés : multiplions les invocations (du’a) et les évocations (adhkâr) tout au long de ces journées. Certes ceux auxquels l’on disait : « "Les gens se sont rassemblés contre vous ; craignez-les" cela accrut leur foi – et ils dirent : "Dieu nous suffit ; Il est notre meilleur garant" ». [La famille d’Imran, v. 173-174]
3) Multiplions la demande de pardon (istighfâr) : il est mentionné dans le hadith que « celui qui est assidu à la demande de pardon, Dieu lui accordera une solution pour chaque souci, une issue pour toute difficulté, et lui pourvoira de là où il ne s’y attend pas » (rapporté par Abou Daoud).
4) Informons un maximum de personnes au sujet des exactions meurtrières commises par Israël à Gaza (bouche à oreille, sms, mailing, réseaux sociaux…).
5) Participons obligatoirement à toute collecte financière pour aider nos frères palestiniens dans leurs besoins les plus essentiels (alimentation, soin, produits de première nécessité…).
6) Mobilisons-nous davantage pour inciter nos proches et notre entourage à participer au rassemblement « Urgence Gaza ».
7) Patience et persévérance continues.
Puisse Dieu nous combler de miséricorde et de pardon en ce mois béni du Ramadan.
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Abdelwaheb Nbahedda est responsable éducatif à Lille.
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