Les responsables de l’Institut Ibn Badis, qui dirigent une mosquée et une école privée musulmane à Nanterre, voient leur projet d’extension menacé par la préfecture des Hauts-de-Seine. Celle-ci a saisi le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise pour contester l'extension du lieu de culte musulman et « demander la suspension de la délibération du Conseil municipal de Nanterre concernant la vente de locaux communaux situés 229/231 avenue Georges Clemenceau », alerte l’institut cette semaine.
« Il s'agit de la deuxième fois en moins d'un an que la préfecture use de son veto pour s'opposer à ce projet », déclare Ibn Badis dans un communiqué en date du lundi 7 février. « La première datant du 30 mars 2021, soit 8 jours après le vote à quasi-unanimité du Conseil municipal actant cette vente, avait comme motif la contestation du prix de cession des anciens locaux de l'AFPA à notre association. Nous rappelons que nous nous sommes conformés, avec la municipalité aux exigences de la Préfecture suite à ce premier recours. La ville de Nanterre a par conséquent fait adopter une nouvelle délibération afin de répondre entièrement à ces nouvelles conditions imposées par l'Etat concernant le prix de vente et les modalités de paiement. »
La nouvelle contestation suscite donc l’incompréhension des responsables, d’autant que le projet a été présenté « dès son origine » à la préfecture « sans susciter la moindre remarque sachant que la Préfecture elle-même alertait la mairie de Nanterre sur la surfréquentation de notre établissement et la nécessité de nous accompagner dans la recherche de nouveaux locaux ».
L’Institut, fort du soutien de la municipalité, dénonce un « acharnement » de l'Etat qui « ne fait que prouver sa volonté de bloquer ce projet d'extension qui garantit pourtant l'amélioration des conditions d'accueil des fidèles et répond aux problèmes de sécurité auxquels fait face notre institution à cause de la saturation de notre mosquée ».
« Nous ne pouvons que constater, à l'évidence, que le Préfet cherche à tout prix à empêcher l'aboutissement d'un projet d'une importance cruciale pour les musulmans de la ville de Nanterre sans pour autant proposer des solutions », se désole encore l’institut, qui entend « faire usage de tous des moyens juridiques et administratifs dont nous disposons pour faire entendre notre position et la légitimité de ce que nous défendons ».
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La nouvelle contestation suscite donc l’incompréhension des responsables, d’autant que le projet a été présenté « dès son origine » à la préfecture « sans susciter la moindre remarque sachant que la Préfecture elle-même alertait la mairie de Nanterre sur la surfréquentation de notre établissement et la nécessité de nous accompagner dans la recherche de nouveaux locaux ».
L’Institut, fort du soutien de la municipalité, dénonce un « acharnement » de l'Etat qui « ne fait que prouver sa volonté de bloquer ce projet d'extension qui garantit pourtant l'amélioration des conditions d'accueil des fidèles et répond aux problèmes de sécurité auxquels fait face notre institution à cause de la saturation de notre mosquée ».
« Nous ne pouvons que constater, à l'évidence, que le Préfet cherche à tout prix à empêcher l'aboutissement d'un projet d'une importance cruciale pour les musulmans de la ville de Nanterre sans pour autant proposer des solutions », se désole encore l’institut, qui entend « faire usage de tous des moyens juridiques et administratifs dont nous disposons pour faire entendre notre position et la légitimité de ce que nous défendons ».
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