Depuis plus de dix jours, les forces de l’occupation israélienne mènent des opérations militaires et des attaques sanglantes contre la population civile de la bande de Gaza, des attaques qui ont déjà fait des centaines de morts et des milliers de blessés, en majorité des civils : des femmes, des enfants et des personnes âgées, sans oublier la destruction massive des habitations et des infrastructures civiles.
L’armée de l’occupation est en train de semer la terreur et l’horreur dans une région qui subit déjà un blocus inhumain et illégal, depuis plus de sept ans.
Avec cette nouvelle offensive, l’armée israélienne est en train de tout détruire : maisons, bâtiments, hôpitaux, mosquées, centres médicaux, écoles, universités, stations électriques, puits d’eaux, banques, associations, stades, centres commerciaux et terrains agricoles.
Assurée d'une impunité totale, avec ses armes interdites et ses missiles, elle est en train de commettre des massacres et des crimes à l’encontre des civils de la bande de Gaza, et ce devant le silence complice d’une communauté internationale officielle impuissante et devant l’absence des médias qui occultent cette réalité.
Le véritable objectif de cette troisième offensive militaire en cinq ans est de casser la volonté remarquable d’une population civile résistante qui a choisi de défier le blocus et toutes les mesures de l’occupation.
La population civile dans la bande de Gaza affronte ces attaques sanglantes avec une volonté remarquable et une patience exemplaire malgré sa souffrance et le nombre des victimes qui augmente chaque jour.
Cette population laissée à son sort est en train de donner des leçons de courage au monde entier par sa résistance historique et par son attachement à sa terre en dépit de toute une situation cruelle.
L’armée de l’occupation est en train de semer la terreur et l’horreur dans une région qui subit déjà un blocus inhumain et illégal, depuis plus de sept ans.
Avec cette nouvelle offensive, l’armée israélienne est en train de tout détruire : maisons, bâtiments, hôpitaux, mosquées, centres médicaux, écoles, universités, stations électriques, puits d’eaux, banques, associations, stades, centres commerciaux et terrains agricoles.
Assurée d'une impunité totale, avec ses armes interdites et ses missiles, elle est en train de commettre des massacres et des crimes à l’encontre des civils de la bande de Gaza, et ce devant le silence complice d’une communauté internationale officielle impuissante et devant l’absence des médias qui occultent cette réalité.
Le véritable objectif de cette troisième offensive militaire en cinq ans est de casser la volonté remarquable d’une population civile résistante qui a choisi de défier le blocus et toutes les mesures de l’occupation.
La population civile dans la bande de Gaza affronte ces attaques sanglantes avec une volonté remarquable et une patience exemplaire malgré sa souffrance et le nombre des victimes qui augmente chaque jour.
Cette population laissée à son sort est en train de donner des leçons de courage au monde entier par sa résistance historique et par son attachement à sa terre en dépit de toute une situation cruelle.
Face à ce carnage, à ces agressions, à ce pilonnage, on peut dire qu’il y a plusieurs sentiments qui règnent chez les Palestiniens de Gaza :
- Un sentiment de fierté : ils sont fiers de leur résistance remarquable devant le carnage; en dix jours, ils tiennent le coup et continuent à affronter cette réalité atroce, ils résistent face à la cinquième puissance militaire du monde grâce à leur détermination, alors que dans des situations identiques, des pays et des armées sont tombés en deux ou trois jours.
- Un sentiment d’inquiétude car personne ne sait ce qui l'attend, surtout avec cette armée barbare qui tue et extermine les civils; les Gazaouis sont inquiets pour leurs enfants qui n’ont pas d’abri, inquiets de ce que cette offensive va produire de nouveau tant que le monde ne bouge pas.
- Un sentiment de colère contre la communauté internationale officielle, complice des crimes israéliens ; un sentiment de colère contre des pays qui se disent libres et démocrates et qui apportent leur soutien public aux forces de l'occupation israélienne dans leurs attaques sanglantes contre Gaza.
- Un sentiment d’indignation face aux médias qui se disent objectifs, mais qui répètent la version d'Israël et face aux organisations de droits de l’homme qui n’arrivent même pas à dénoncer ces crimes.
- Un sentiment de satisfaction et de soulagement de voir partout dans le monde cette mobilisation générale et ces manifestations de solidarité, de voir ces millions de personnes de bonne volonté descendant dans les rues des capitales pour exprimer leur colère face à la barbarie de l’occupation et en solidarité avec les Palestiniens de Gaza qui se sentent moins seuls grâce à ces actions populaires .
- Un sentiment de confiance : notre population est confiante, elle sait s’adapter à cette situation, elle supporte l’insupportable, elle garde espoir malgré tout cette réalité meurtrière.
Mais le sentiment qui est absent c'est la haine, malgré les massacres et les crimes israéliens.
Notre message est clair :
C’est ici notre terre, nous ne partirons pas , en dépit de tous les massacres et de toutes les attaques israéliennes sanglantes et illégales contre la population civile, et malgré toutes les agressions qui touchent celle-ci, ses maisons, écoles, universités et terres, et malgré le silence complice de ce monde, nous sommes plus que jamais déterminés à faire aboutir nos revendications, nous continuerons notre résistance sous toutes ses formes pour la liberté, car pour nous, résister, c'est créer sa liberté avec dignité, et pour la paix, une paix qui passera avant tout par la justice et l’application du droit international.
****
Ziad Medoukh est professeur et directeur du département de français de l’université Al-Aqsa de Gaza.
- Un sentiment de fierté : ils sont fiers de leur résistance remarquable devant le carnage; en dix jours, ils tiennent le coup et continuent à affronter cette réalité atroce, ils résistent face à la cinquième puissance militaire du monde grâce à leur détermination, alors que dans des situations identiques, des pays et des armées sont tombés en deux ou trois jours.
- Un sentiment d’inquiétude car personne ne sait ce qui l'attend, surtout avec cette armée barbare qui tue et extermine les civils; les Gazaouis sont inquiets pour leurs enfants qui n’ont pas d’abri, inquiets de ce que cette offensive va produire de nouveau tant que le monde ne bouge pas.
- Un sentiment de colère contre la communauté internationale officielle, complice des crimes israéliens ; un sentiment de colère contre des pays qui se disent libres et démocrates et qui apportent leur soutien public aux forces de l'occupation israélienne dans leurs attaques sanglantes contre Gaza.
- Un sentiment d’indignation face aux médias qui se disent objectifs, mais qui répètent la version d'Israël et face aux organisations de droits de l’homme qui n’arrivent même pas à dénoncer ces crimes.
- Un sentiment de satisfaction et de soulagement de voir partout dans le monde cette mobilisation générale et ces manifestations de solidarité, de voir ces millions de personnes de bonne volonté descendant dans les rues des capitales pour exprimer leur colère face à la barbarie de l’occupation et en solidarité avec les Palestiniens de Gaza qui se sentent moins seuls grâce à ces actions populaires .
- Un sentiment de confiance : notre population est confiante, elle sait s’adapter à cette situation, elle supporte l’insupportable, elle garde espoir malgré tout cette réalité meurtrière.
Mais le sentiment qui est absent c'est la haine, malgré les massacres et les crimes israéliens.
Notre message est clair :
C’est ici notre terre, nous ne partirons pas , en dépit de tous les massacres et de toutes les attaques israéliennes sanglantes et illégales contre la population civile, et malgré toutes les agressions qui touchent celle-ci, ses maisons, écoles, universités et terres, et malgré le silence complice de ce monde, nous sommes plus que jamais déterminés à faire aboutir nos revendications, nous continuerons notre résistance sous toutes ses formes pour la liberté, car pour nous, résister, c'est créer sa liberté avec dignité, et pour la paix, une paix qui passera avant tout par la justice et l’application du droit international.
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Ziad Medoukh est professeur et directeur du département de français de l’université Al-Aqsa de Gaza.
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