Olivier Besancenot, le leader de la Ligue communiste révolutionnaire
"Je ne suis pas dans le genre paranoïaque" ou "pleurnichard", a déclaré le leader de la LCR lundi sur la chaîne France 2, après des révélations faites par le site Internet de l'hebdomadaire L'Express selon lesquelles Olivier Besancenot a été espionné très étroitement par une officine privée.
"Pendant plusieurs mois, d'octobre 2007 à janvier 2008 au moins, la vie d'Olivier Besancenot a été épiée, disséquée, mise en fiches par une officine de renseignement privée. L'Express s'est procuré l'édifiant rapport de surveillance qu'elle a rédigé : il met en lumière des pratiques barbouzardes, aux confins des mondes politique, économique et policier", écrivait lundi le journal.
"Ma vie privée a été atteinte", a pour sa part dénoncé Olivier Besancenot, qui estime cependant ne "pas être le premier militant anticapitaliste et révolutionnaire à avoir été filé". Il a porté plainte "pour qu'une enquête soit faite et pour savoir qui sont les commanditaires".
"Qu'un personnage public parfaitement transparent fasse l'objet d'un espionnage systématique, non seulement sur lui-même mais sur sa compagne, sur son enfant, sur ses comptes en banque, ce sont des pratiques barbouzardes", a quant à lui estimé l'avocat d'Olivier Besancenot, Antoine Comte.
Le magazine L'Express a avancé lundi la piste du "contentieux opposant Olivier Besancenot à la société SMP Technologies, distributeur exclusif en France du pistolet à impulsion électrique Taser auprès de la police et de la gendarmerie". Interrogé sur France 2 sur ce point, M. Besancenot a répondu : "Je n'en sais strictement rien. C'est pour ça qu'on porte plainte".
"Pendant plusieurs mois, d'octobre 2007 à janvier 2008 au moins, la vie d'Olivier Besancenot a été épiée, disséquée, mise en fiches par une officine de renseignement privée. L'Express s'est procuré l'édifiant rapport de surveillance qu'elle a rédigé : il met en lumière des pratiques barbouzardes, aux confins des mondes politique, économique et policier", écrivait lundi le journal.
"Ma vie privée a été atteinte", a pour sa part dénoncé Olivier Besancenot, qui estime cependant ne "pas être le premier militant anticapitaliste et révolutionnaire à avoir été filé". Il a porté plainte "pour qu'une enquête soit faite et pour savoir qui sont les commanditaires".
"Qu'un personnage public parfaitement transparent fasse l'objet d'un espionnage systématique, non seulement sur lui-même mais sur sa compagne, sur son enfant, sur ses comptes en banque, ce sont des pratiques barbouzardes", a quant à lui estimé l'avocat d'Olivier Besancenot, Antoine Comte.
Le magazine L'Express a avancé lundi la piste du "contentieux opposant Olivier Besancenot à la société SMP Technologies, distributeur exclusif en France du pistolet à impulsion électrique Taser auprès de la police et de la gendarmerie". Interrogé sur France 2 sur ce point, M. Besancenot a répondu : "Je n'en sais strictement rien. C'est pour ça qu'on porte plainte".