Saisi par le préfet de l'Isère d'un référé laïcité, le tribunal administratif de Grenoble a décidé, mercredi 25 mai, de suspendre la disposition autorisant le port du burkini dans les piscines municipales de Grenoble. Par une courte majorité emmenée par Eric Piolle, le conseil municipal avait adopté la délibération ouvrant la voie à la baignade en maillot intégral mais aussi seins nus le 16 mai, non sans controverses.
Le tribunal a estimé que le nouveau règlement des piscines de Grenoble autorisant un tel vêtement porte i[« gravement atteinte au principe de neutralité du service public »]li car il permet de i[« déroger à la règle générale d'obligation de porter des tenues ajustées près du corps pour permettre à certains usagers de s'affranchir de cette règle dans un but religieux »]li. Or, la jupette flottante souvent intégrée au burkini n’est pas près du corps. Le nouveau règlement, qui devait entrer en vigueur le1er juin, l'autorise car elle est moins longue que la mi-cuisse. C'est sur ce point que les juges ont focalisé leur attention.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a immédiatement salué la décision prise par le tribunal. Eric Piolle a, quant à lui, annoncé via Twitter l'intention de la municipalité de faire appel devant le Conseil d'État.
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Laïcité : peut-on interdire le port du burkini dans une piscine municipale ?
Le tribunal a estimé que le nouveau règlement des piscines de Grenoble autorisant un tel vêtement porte i[« gravement atteinte au principe de neutralité du service public »]li car il permet de i[« déroger à la règle générale d'obligation de porter des tenues ajustées près du corps pour permettre à certains usagers de s'affranchir de cette règle dans un but religieux »]li. Or, la jupette flottante souvent intégrée au burkini n’est pas près du corps. Le nouveau règlement, qui devait entrer en vigueur le1er juin, l'autorise car elle est moins longue que la mi-cuisse. C'est sur ce point que les juges ont focalisé leur attention.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a immédiatement salué la décision prise par le tribunal. Eric Piolle a, quant à lui, annoncé via Twitter l'intention de la municipalité de faire appel devant le Conseil d'État.
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