Sur le vif
Le tribunal de grande instance (TGI) de Strasbourg a annulé l'élection de juin 2005 qui avait porté à la tête du Conseil régional du culte musulman (CRCM) d'Alsace Mohammed Latahy, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
Dans son jugement, intervenu le 23 mai dernier, le TGI a déclaré nuls et de nul effet le procès verbal de réunion du bureau exécutif du CRCM du 27 juin 2005 et le résultat des élections qu'il contient, notant que la commission qui devait superviser les votes n'avait pas été constituée.
Cette décision annule donc le scrutin qui avait porté Mohammed Latahy, proche de la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF), à la présidence du CRCM d'Alsace et donne de fait la présidence à Benabdellah Soufari, représentant de la grande Mosquée de Paris.
M. Latahy, aumônier des hôpitaux et ancien président de la mosquée de Strasbourg, bénéficiait de l'appui de son porte-parole d'alors, Benabdellah Soufari, ingénieur en développement informatique, avant que ce dernier ne conteste cette élection.
Plusieurs mois de confusion avaient suivi, scandés par une série de scrutins âprement contestés, les deux "présidents" saisissant même le tribunal d'instance de Strasbourg.
M. Soufari avait ainsi remporté les deux autres élections organisées en octobre 2005 et février dernier.
Joint par l'AFP, M. Soufari a estimé que "beaucoup de temps a été perdu pour en arriver à une évidence", jugeant que "cette procédure, longue et inutile, aurait pu être évitée".
"Le procès verbal de l'élection de juin 2005 a été annulé et c'est donc celui du 9 octobre qui a été validé", a-t-il expliqué.
M. Latahy a pour sa part déclaré se retirer "du Conseil français du culte musulman (CFCM) ainsi que du CRCM". "Pour moi, c'est fini", a-t-il ajouté.
"Je ne vais pas contester cette décision de justice. Je ne veux prendre personne en otage, cela ne servirait à rien. Si une équipe veut travailler, qu'elle le fasse", a-t-il ajouté.
Dans son jugement, intervenu le 23 mai dernier, le TGI a déclaré nuls et de nul effet le procès verbal de réunion du bureau exécutif du CRCM du 27 juin 2005 et le résultat des élections qu'il contient, notant que la commission qui devait superviser les votes n'avait pas été constituée.
Cette décision annule donc le scrutin qui avait porté Mohammed Latahy, proche de la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF), à la présidence du CRCM d'Alsace et donne de fait la présidence à Benabdellah Soufari, représentant de la grande Mosquée de Paris.
M. Latahy, aumônier des hôpitaux et ancien président de la mosquée de Strasbourg, bénéficiait de l'appui de son porte-parole d'alors, Benabdellah Soufari, ingénieur en développement informatique, avant que ce dernier ne conteste cette élection.
Plusieurs mois de confusion avaient suivi, scandés par une série de scrutins âprement contestés, les deux "présidents" saisissant même le tribunal d'instance de Strasbourg.
M. Soufari avait ainsi remporté les deux autres élections organisées en octobre 2005 et février dernier.
Joint par l'AFP, M. Soufari a estimé que "beaucoup de temps a été perdu pour en arriver à une évidence", jugeant que "cette procédure, longue et inutile, aurait pu être évitée".
"Le procès verbal de l'élection de juin 2005 a été annulé et c'est donc celui du 9 octobre qui a été validé", a-t-il expliqué.
M. Latahy a pour sa part déclaré se retirer "du Conseil français du culte musulman (CFCM) ainsi que du CRCM". "Pour moi, c'est fini", a-t-il ajouté.
"Je ne vais pas contester cette décision de justice. Je ne veux prendre personne en otage, cela ne servirait à rien. Si une équipe veut travailler, qu'elle le fasse", a-t-il ajouté.
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