Le Festival Ciné-Palestine (FCP), ici avec l'équipe, a pris fin dimanche 7 juin à Aubervilliers, en région parisienne. Une trentaine de films palestiniens ont été alors projetés.
La Belle Promise a fait salle comble au Studio, au point où il a accueilli plus de monde que de sièges. Les quelque 130 places ont été prises aussitôt les portes de la salle de projection ouvertes... Le film, projeté dimanche 7 juin en avant-première dans ce cinéma d'un quartier d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), a clôturé le programme du Festival Ciné-Palestine (FCP), une initiative née d'amateurs du 7e art palestinien et organisée lors de la première semaine de juin à Paris et en région parisienne.
Près de 30 longs et courts-métrages, parfois inédits, ont été programmés lors du FCP, qui a pris le parti de « soutenir des créations indépendantes et un cinéma palestinien qui ne dépend pas de fonds d'un Etat bafouant les libertés artistiques des cinéastes palestiniens », des mots de Samuel Le Houx, un des organisateurs. A l’exception de La Belle Promise qui a reçu des fonds israéliens. « Nous l'avons tout de même programmé car la réalisatrice s'est battue pour donner la nationalité palestinienne à son film », explique-t-il face à l'assistance.
Le long-métrage, signé de la réalisatrice Suha Arraf, raconte l’histoire de trois sœurs issues de l'aristocratie chrétienne de Ramallah, enfermés dans les codes de la haute société et incapables d’affronter leur nouvelle réalité... jusqu’au jour où elles font entrer dans leur vie leur jeune nièce, Badia, qui a grandi dans un orphelinat.
Près de 30 longs et courts-métrages, parfois inédits, ont été programmés lors du FCP, qui a pris le parti de « soutenir des créations indépendantes et un cinéma palestinien qui ne dépend pas de fonds d'un Etat bafouant les libertés artistiques des cinéastes palestiniens », des mots de Samuel Le Houx, un des organisateurs. A l’exception de La Belle Promise qui a reçu des fonds israéliens. « Nous l'avons tout de même programmé car la réalisatrice s'est battue pour donner la nationalité palestinienne à son film », explique-t-il face à l'assistance.
Le long-métrage, signé de la réalisatrice Suha Arraf, raconte l’histoire de trois sœurs issues de l'aristocratie chrétienne de Ramallah, enfermés dans les codes de la haute société et incapables d’affronter leur nouvelle réalité... jusqu’au jour où elles font entrer dans leur vie leur jeune nièce, Badia, qui a grandi dans un orphelinat.
Privilégier un cinéma sans soutien financier israélien, un projet qui fut difficile à mener. Il y a « un gros déficit de distribution à Paris pour des raisons politiques », déplore Samuel. Toutefois, « le cinéma palestinien doit être diffusé pour ce qu’il est : pas parce qu'il est palestinien mais, avant tout, pour ses qualités artistiques. »
L'équipe du FCP est plus que ravie du succès généré par leur initiative ; un succès tel que des séances ont été dédoublées. « Le public a répondu présent. C’est la preuve que le festival était nécessaire. On part avec une légitimité d’avoir rempli quasiment toutes les salles », conclut-il.
C’est aux cris de « Et vive la lutte du ci-né-ma palestinien » que la centaine de personnes ont marché dans le centre-ville d’Aubervilliers lors d'une manifestation improvisée. Ils sont bel et bien prêts à voir s'organiser une nouvelle édition en 2016.
L'équipe du FCP est plus que ravie du succès généré par leur initiative ; un succès tel que des séances ont été dédoublées. « Le public a répondu présent. C’est la preuve que le festival était nécessaire. On part avec une légitimité d’avoir rempli quasiment toutes les salles », conclut-il.
C’est aux cris de « Et vive la lutte du ci-né-ma palestinien » que la centaine de personnes ont marché dans le centre-ville d’Aubervilliers lors d'une manifestation improvisée. Ils sont bel et bien prêts à voir s'organiser une nouvelle édition en 2016.
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