Les 13 membres du groupuscule d’ultradroite baptisé « Les Barjols », soupçonnés d’avoir fomenté des attaques contre des élus, des migrants ou des mosquées, s’en sortent bien. Après trois semaines de procès, le tribunal correctionnel de Paris a rendu son verdict vendredi 17 février. La justice a prononcé une relaxe pour neuf des treize prévenus. Trois autres ont été reconnus coupables d’association de malfaiteurs terroriste : Jean-Pierre Bouyer a écopé de quatre années de prison, dont une avec sursis ; Mickaël Iber de quatre années dont deux avec sursis ; David Gasparrini de trois ans dont deux avec sursis. Jonathan Drexler, le dernier des prévenus, a écopé d’une peine de six mois de prison avec sursis pour détention d’armes.
Ces peines sont plus légères que celles réclamées par le parquet et correspondent aux périodes de détention provisoire déjà effectuées par les prévenus. Logiquement, aucun des quatre individus condamnés ne devraient retourner en prison. Leur interpellation remonte au 6 novembre 2018. La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) redoutait un passage à l’acte à l’occasion d’un déplacement du président de la République, Emmanuel Macron, en Moselle.
« Entre l’acte préparatoire et le projet d’action violente, il faut un lien de causalité absolument certain. Nous avons estimé que cette certitude n’était pas possible à (leur) égard », a expliqué le président du tribunal.
De fait, aucun des projets n’a connu de début d’exécution. Si le procès des onze hommes et deux femmes incriminés ont permis de relever des expressions violentes ou « la possession de certains supports numériques », selon les mots du magistrat, le récit de leurs réunions très arrosées et leurs échanges sur les réseaux sociaux ne laissaient transparaitre que la crainte d’une « guerre civile » causée par les migrants, leur aversion pour Emmanuel Macron et leur aspiration à renverser les institutions. Tels, semble-t-il, des pieds nickelés de l’extrême droite.
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La « tentation terroriste » des groupuscules d'extrême droite pointée dans un rapport parlementaire
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« Entre l’acte préparatoire et le projet d’action violente, il faut un lien de causalité absolument certain. Nous avons estimé que cette certitude n’était pas possible à (leur) égard », a expliqué le président du tribunal.
De fait, aucun des projets n’a connu de début d’exécution. Si le procès des onze hommes et deux femmes incriminés ont permis de relever des expressions violentes ou « la possession de certains supports numériques », selon les mots du magistrat, le récit de leurs réunions très arrosées et leurs échanges sur les réseaux sociaux ne laissaient transparaitre que la crainte d’une « guerre civile » causée par les migrants, leur aversion pour Emmanuel Macron et leur aspiration à renverser les institutions. Tels, semble-t-il, des pieds nickelés de l’extrême droite.
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