Saddam Hussein et ses sept anciens lieutenants sont accusés de crimes contre l'humanité et sont jugés pour le massacre de plus de 140 chiites dans le village de Doujaïl à la suite d'un attentat manqué contre l'ex-dirigeant irakien en 1982.
Saddam Hussein
"C'est moi le seul responsable"
Lors de la 14e audience du procès, Saddam Hussein s'est présenté comme le seul responsable des sentences prononcées contre les auteurs de l'attentat contre son convoi.
"C'est moi le seul responsable", a t-il affirmé devant le tribunal, reconnaissant avoir donné l'ordre de détruire les vergers appartenant à des chiites et avoir traduit les personnes soupçonnées de l'attentat devant le tribunal de la révolution.
"Vous avez inculpé Awad Bandar, le président de tribunal, car il avait prononcé le verdict. Mais c'est moi qui les ai transférés au tribunal pour être jugés selon la loi, comme vous le faites vous aussi aujourd'hui".
"C'est moi le seul responsable", a t-il affirmé devant le tribunal, reconnaissant avoir donné l'ordre de détruire les vergers appartenant à des chiites et avoir traduit les personnes soupçonnées de l'attentat devant le tribunal de la révolution.
"Vous avez inculpé Awad Bandar, le président de tribunal, car il avait prononcé le verdict. Mais c'est moi qui les ai transférés au tribunal pour être jugés selon la loi, comme vous le faites vous aussi aujourd'hui".
Je ne vais pas être plus sévère que le destin
Durant l'audience, le procureur Jaafar al-Moussaoui a présenté au Haut tribunal pénal une lettre signée de Saddam Hussein dans laquelle il gracie deux des 148 condamnés à mort pour l'attentat contre son convoi. Evoquant la tentative d'assassinat qui l'avait visé, Saddam Hussein a raconté qu'il était dans sa voiture lorsqu'une fusillade a éclaté. "J'ai vu les balles de mes propres yeux. J'étais assis sur le côté droit", a-t-il dit. Dans un pli de la présidence du 19 avril 1987, Saddam Hussein annonce qu'il les gracie "car si le sort les a sauvés, je ne vais pas être plus sévère que le destin".
Le procès, qui s'est ouvert le 19 octobre dernier, a de nouveau été ajourné au 12 mars.
Le procès, qui s'est ouvert le 19 octobre dernier, a de nouveau été ajourné au 12 mars.