Nous sommes nombreux à avoir découvert les évènements du 17 octobre grâce à ce film d'Alain Tasma. Et l'on peut affirmer que ces évènements du 17 octobre 1961 à Paris, méritent de figurer dans tous les bons livres de l'histoire des relations franco-algériennes. Car ce jour-là, le Front national de libération (FNL) algérien appelle à manifester à Paris.
A l'époque, le FNL est en lutte pour l'indépendance de l'Algérie. Elle l'obtiendra un an plus tard. Mais en ce 17 octobre 1961, 30 000 Algériens répondront à l'appel et se rendront à la manifestation pacifique de Paris. Quelques milliers d'entres-eux sont néanmoins arrêtés. Rien de plus ordinaire! Mais les choses n'en resteront pas là.
Dans les jours qui suivent la manif, des cadavres sont repêchés dans la Seine... Voici posée la toile qui sert de matière aux auteurs de La nuit noire du 17 octobre 1961. C'est un film fort, ingénieux et sensible avec un casting précis. La qualité du rendu dépasse largement le budget alloué. 45 ans après les faits, c'est incontestablement un film à voir pour celles et ceux qui n'ont pas peur d'interroger leur conscience citoyenne.
Croisant les points de vue, brassant les témoignages des survivants, ce film ressuscite une page de l'histoire de France absente des images d'archives. La puissance de la fiction, redonne vit à certains personnages historiques comme le préfet Papon et son adjoint Somveille dont les points de vue ne manquent pas d'intérêt. Avec eux on trouve une diversité d'autres personnages, agent de police, journaliste, syndicaliste, ouvrier et bien d'autres qui, chacun de sa position, livrent leurs vérités.
Allant d'un personnage à l'autre, Alain Tasma, offre une vue certainement «pan-déterminée » de faits dont l'on se sort difficilement sans une dose de charge émotionnelle. De la somme des subjectivités, peut-être espère-t-il voir émerger une certaine objectivité?
A sa première diffusion en juin 2005, ce téléfilm-cinéma, un genre nouveau qui s'installe dans le paysage culturel français, fut particulièrement bien accueilli par l'audimat et par la critique.
En invitant le public à la projection gratuite du 19 octobre prochain, les organisateurs (RESOCI, Le cercle Manouchian, PS Chilien, MRC-Sarcelles/Garges, LDH-Sarcelles, LCR-Sarcelles/Garges, Europalestine) prévoient une rencontre avec Olivier Le Cour Grandmaison, historien et écrivain auteur du « 17 octobre 61: un crime d'Etat à Paris ». Seront présents, quelques témoins des évènements dont traite le film.
A l'époque, le FNL est en lutte pour l'indépendance de l'Algérie. Elle l'obtiendra un an plus tard. Mais en ce 17 octobre 1961, 30 000 Algériens répondront à l'appel et se rendront à la manifestation pacifique de Paris. Quelques milliers d'entres-eux sont néanmoins arrêtés. Rien de plus ordinaire! Mais les choses n'en resteront pas là.
Dans les jours qui suivent la manif, des cadavres sont repêchés dans la Seine... Voici posée la toile qui sert de matière aux auteurs de La nuit noire du 17 octobre 1961. C'est un film fort, ingénieux et sensible avec un casting précis. La qualité du rendu dépasse largement le budget alloué. 45 ans après les faits, c'est incontestablement un film à voir pour celles et ceux qui n'ont pas peur d'interroger leur conscience citoyenne.
Croisant les points de vue, brassant les témoignages des survivants, ce film ressuscite une page de l'histoire de France absente des images d'archives. La puissance de la fiction, redonne vit à certains personnages historiques comme le préfet Papon et son adjoint Somveille dont les points de vue ne manquent pas d'intérêt. Avec eux on trouve une diversité d'autres personnages, agent de police, journaliste, syndicaliste, ouvrier et bien d'autres qui, chacun de sa position, livrent leurs vérités.
Allant d'un personnage à l'autre, Alain Tasma, offre une vue certainement «pan-déterminée » de faits dont l'on se sort difficilement sans une dose de charge émotionnelle. De la somme des subjectivités, peut-être espère-t-il voir émerger une certaine objectivité?
A sa première diffusion en juin 2005, ce téléfilm-cinéma, un genre nouveau qui s'installe dans le paysage culturel français, fut particulièrement bien accueilli par l'audimat et par la critique.
En invitant le public à la projection gratuite du 19 octobre prochain, les organisateurs (RESOCI, Le cercle Manouchian, PS Chilien, MRC-Sarcelles/Garges, LDH-Sarcelles, LCR-Sarcelles/Garges, Europalestine) prévoient une rencontre avec Olivier Le Cour Grandmaison, historien et écrivain auteur du « 17 octobre 61: un crime d'Etat à Paris ». Seront présents, quelques témoins des évènements dont traite le film.