Pour Ariel Sharon, il s’agit de représailles contre les Palestiniens suite à des tirs de roquettes de type Qassam sur le sud d’Israël le samedi 24 septembre. Ces tirs ont fait sept blessés israéliens.
Arrestation de deux leaders palestiniens
Selon le site Islamonline, cette nouvelle escalade de violence commence le vendredi 23 septembre après l’assassinat de trois leaders du Jihad islamique par l’armée israélienne. Le Jihad avait annoncé sa réaction dans un communiqué où il déclare que « L'assassinat de nos militants est un crime atroce qui requiert des représailles douloureuses contre Israël ». Joignant l’acte à la parole, le Jihad islamique avait lancé trois roquettes sur la ville israélienne de Sderot.
Mais le même jour, lors d’une manifestation organisée par le Hamas dans la bande de Gaza pour célébrer le retrait israélien, une voiture piégée explose. On compte au moins quinze morts et 83 blessés.
Le Jihad islamique et le Hamas, deux mouvements de lutte armée, accusent donc Israël. Malgré le démenti du cabinet d’Ariel Sharon qui nie toute implication dans ces attentats, le Hamas lance une série de roquettes de type Qassam sur le sud d’Israël. Sept personnes sont blessées. L’armée israélienne réplique par cinq attaques aériens sur la bande de Gaza conjointement à une vaste rafle en Cisjordanie. Ce dimanche, 207 Palestiniens sont arrêtées. Selon le Hamas, deux de ses dirigeants, Youssef Hassan et Mohammad Ghazal, sont au mains de l’armée israélienne.
Mais le même jour, lors d’une manifestation organisée par le Hamas dans la bande de Gaza pour célébrer le retrait israélien, une voiture piégée explose. On compte au moins quinze morts et 83 blessés.
Le Jihad islamique et le Hamas, deux mouvements de lutte armée, accusent donc Israël. Malgré le démenti du cabinet d’Ariel Sharon qui nie toute implication dans ces attentats, le Hamas lance une série de roquettes de type Qassam sur le sud d’Israël. Sept personnes sont blessées. L’armée israélienne réplique par cinq attaques aériens sur la bande de Gaza conjointement à une vaste rafle en Cisjordanie. Ce dimanche, 207 Palestiniens sont arrêtées. Selon le Hamas, deux de ses dirigeants, Youssef Hassan et Mohammad Ghazal, sont au mains de l’armée israélienne.
Test de canons pour une zone tampon
Dans le nord de Gaza, une école où la population avait trouvé refuge pour éviter les tirs, a été visée par les tirs. Un bilan provisoire de sources médicales indique huit blessées et trois enfants ainsi que quelques personnes âgées. L’école et que les maisons environnantes ont subi d’importants dégâts.
Près de la ville de Beït Lahiya, les bureaux du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), un mouvement de gauche, très minoritaire sur le plan national mais très présent dans la ville, ont essuyé des tirs israéliens. Des immeubles ont aussi été bombardés dans les localités palestiniennes de Khan Yunis et à Bani Suheila.
Sur RFI, Ariel Sharon a annoncé ses intentions : «Nous n’avons pas l’intention de mener une opération ponctuelle. Il s’agit d’une action continue dont l’objectif est de frapper les terroristes par tous les moyens». De son côté Shaoul Mofaz, ministre israélien de la Défense, explique la méthode d’action prévoyant la création d’une zone tampon « afin que les habitants de Sdérot et d’autres localités de Néguev (sud) puissent vivre normalement». Dans ce sens, il envisage le déploiement d’une batterie d’artillerie. Et, selon une source militaire israélienne citée par RFI : « Nous avons testé (ndr : ce dimanche 25 septembre 2005) nos canons dans des tirs contre des champs, un secteur dont nous savons avec certitude qu’il est inhabité.»
Pour Mahamoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, la riposte israélienne est disproportionnée et les arrestations en Cisjordanie sont « injustifiées ». Le chef du gouvernement israélien, Ahmed Qoreï, ne mâche pas ses mots contre Israël qu’il accuse de vouloir « mettre un terme aux efforts de relance du processus de paix que nous attendions après le retrait réussi de Gaza ».
Près de la ville de Beït Lahiya, les bureaux du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), un mouvement de gauche, très minoritaire sur le plan national mais très présent dans la ville, ont essuyé des tirs israéliens. Des immeubles ont aussi été bombardés dans les localités palestiniennes de Khan Yunis et à Bani Suheila.
Sur RFI, Ariel Sharon a annoncé ses intentions : «Nous n’avons pas l’intention de mener une opération ponctuelle. Il s’agit d’une action continue dont l’objectif est de frapper les terroristes par tous les moyens». De son côté Shaoul Mofaz, ministre israélien de la Défense, explique la méthode d’action prévoyant la création d’une zone tampon « afin que les habitants de Sdérot et d’autres localités de Néguev (sud) puissent vivre normalement». Dans ce sens, il envisage le déploiement d’une batterie d’artillerie. Et, selon une source militaire israélienne citée par RFI : « Nous avons testé (ndr : ce dimanche 25 septembre 2005) nos canons dans des tirs contre des champs, un secteur dont nous savons avec certitude qu’il est inhabité.»
Pour Mahamoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, la riposte israélienne est disproportionnée et les arrestations en Cisjordanie sont « injustifiées ». Le chef du gouvernement israélien, Ahmed Qoreï, ne mâche pas ses mots contre Israël qu’il accuse de vouloir « mettre un terme aux efforts de relance du processus de paix que nous attendions après le retrait réussi de Gaza ».