Sur le vif
La cour d'appel de Lyon a confirmé la condamnation à six mois de prison ferme et 10.000 euros d'amende d'un ancien élu du Front national, Georges Theil, poursuivi pour "contestation de crime contre l'humanité".
Depuis l'instauration en 1990 de la loi Gayssot réprimant le délit de contestation de crime contre l'humanité, Georges Theil, qui n'était pas présent à l'audience, est la première personne à être condamnée à une peine de prison ferme.
Les faits incriminés remontent au 14 octobre 2004.
Cet ancien conseiller régional de Rhône-Alpes, qui siégeait dans le groupe de Bruno Gollnisch avant d'occuper le poste d'attaché du groupe FN au Conseil régional, avait nié l'existence des chambres à gaz dans une interview à la presse écrite et à une télévision locale.
"A mon avis, la croyance aux chambres à gaz, c'est une admiration sans bornes pour la technique allemande", avait-il déclaré. "Plus les Allemands utilisaient le Zyklon B, plus ils sauvaient des vies, puisque le Zyklon B est un désinfectant."
Le 7 octobre 2005, Georges Theil avait déjà été condamné par le tribunal correctionnel de Limoges pour des propos similaires. Le 26 septembre 2001, la cour d'appel de Grenoble l'avait condamné pour les mêmes motifs.
Depuis l'instauration en 1990 de la loi Gayssot réprimant le délit de contestation de crime contre l'humanité, Georges Theil, qui n'était pas présent à l'audience, est la première personne à être condamnée à une peine de prison ferme.
Les faits incriminés remontent au 14 octobre 2004.
Cet ancien conseiller régional de Rhône-Alpes, qui siégeait dans le groupe de Bruno Gollnisch avant d'occuper le poste d'attaché du groupe FN au Conseil régional, avait nié l'existence des chambres à gaz dans une interview à la presse écrite et à une télévision locale.
"A mon avis, la croyance aux chambres à gaz, c'est une admiration sans bornes pour la technique allemande", avait-il déclaré. "Plus les Allemands utilisaient le Zyklon B, plus ils sauvaient des vies, puisque le Zyklon B est un désinfectant."
Le 7 octobre 2005, Georges Theil avait déjà été condamné par le tribunal correctionnel de Limoges pour des propos similaires. Le 26 septembre 2001, la cour d'appel de Grenoble l'avait condamné pour les mêmes motifs.
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