La célèbre mosquée des Omeyyades, à Damas, n’a pas connu pareille liesse, du moins pas depuis fort longtemps. Des milliers de manifestants ont répondu à l’appel du leader de la coalition rebelle, Ahmed al-Chareh, aussi appelé Abu Mohammed al-Joulani, pour fêter la « victoire de la révolution » vendredi 13 décembre. Un jour de prière hebdomadaire au goût particulier pour une population heureuse d’avoir vu tomber le régime d’Al-Assad qui régnait en maître absolu depuis un demi-siècle.
« Uni, uni, uni, le peuple syrien est uni », ont scandé les manifestants. Les nouveaux drapeaux syriens, qui arborent non pas deux mais trois étoiles symbolisant la rupture avec l’ancien régime, étaient massifs. Ils rappellent ceux déployés aux prémices de la révolution à travers la Syrie en 2011, avant qu’elle ne soit écrasée par l’armée de Bachar Al-Assad, avec l’aide active de la Russie et de l’Iran.
Le Premier ministre par intérim, Mohammad al-Bachir, qui doit assurer la transition jusqu'au 1er mars, était présent à la mosquée pour ce moment historique. La veille, le nouveau pouvoir a promis l’instauration d’un « Etat de droit » en Syrie. Les autorités vont « geler la Constitution et le Parlement » et « un comité juridique et des droits humains va être formé pour examiner la Constitution puis effectuer des amendements », a indiqué à l’AFP le porte-parole du gouvernement transitoire. Le G7 s’est dit, pour sa part, prêt à soutenir une transition vers un gouvernement « inclusif et non sectaire », respectueux des droits des femmes et de l'ensemble des minorités religieuses et ethniques.
« La mauvaise conduite de certains groupes islamistes a conduit de nombreuses personnes, en particulier en Occident, à associer les musulmans au terrorisme », mais son gouvernement garantira « les droits de tous les peuples et de toutes les communautés en Syrie », a-t-il assuré au cours d'une interview au journal italien Corriere della Sera. Bien des défis attendent désormais les nouvelles autorités afin d'unir une Syrie encore fracturée et fragile.
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Syrie : Bachar Al-Assad chassé du pouvoir, la fin de 50 ans d'une répression sans pitié
« Uni, uni, uni, le peuple syrien est uni », ont scandé les manifestants. Les nouveaux drapeaux syriens, qui arborent non pas deux mais trois étoiles symbolisant la rupture avec l’ancien régime, étaient massifs. Ils rappellent ceux déployés aux prémices de la révolution à travers la Syrie en 2011, avant qu’elle ne soit écrasée par l’armée de Bachar Al-Assad, avec l’aide active de la Russie et de l’Iran.
Le Premier ministre par intérim, Mohammad al-Bachir, qui doit assurer la transition jusqu'au 1er mars, était présent à la mosquée pour ce moment historique. La veille, le nouveau pouvoir a promis l’instauration d’un « Etat de droit » en Syrie. Les autorités vont « geler la Constitution et le Parlement » et « un comité juridique et des droits humains va être formé pour examiner la Constitution puis effectuer des amendements », a indiqué à l’AFP le porte-parole du gouvernement transitoire. Le G7 s’est dit, pour sa part, prêt à soutenir une transition vers un gouvernement « inclusif et non sectaire », respectueux des droits des femmes et de l'ensemble des minorités religieuses et ethniques.
« La mauvaise conduite de certains groupes islamistes a conduit de nombreuses personnes, en particulier en Occident, à associer les musulmans au terrorisme », mais son gouvernement garantira « les droits de tous les peuples et de toutes les communautés en Syrie », a-t-il assuré au cours d'une interview au journal italien Corriere della Sera. Bien des défis attendent désormais les nouvelles autorités afin d'unir une Syrie encore fracturée et fragile.
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