Un hommage national a été rendu, mercredi 7 février, à l’Hôtel national des Invalides, à Paris, en mémoire des 42 Français et Franco-Israéliens tués lors de l’attaque sans précédent commis par le Hamas le 7 octobre 2023. Une cérémonie inédite puisque c’est le premier du genre à avoir été rendu en dehors d’Israël. Les familles des otages présentes ont été acheminées pour beaucoup d'entre elles depuis Israël par un vol spécial.
Après le défilé des portraits des défunts portés par des gardes républicains et une interprétation du Kaddish (chant de deuil) de Maurice Ravel, le chef de l’Etat Emmanuel Macron a fait un discours au cours duquel il a dénoncé « le plus grand massacre antisémite de notre siècle ».
Pour cet événement, les responsables politiques de tous les partis ont fait le déplacement, y compris ceux de La France Insoumise dont le coordinateur du mouvement Manuel Bompard et la cheffe de file des députés insoumis Mathilde Panot. Une présence décriée par leurs opposants et de nombreuses familles d’otages israéliens pour qui le parti politique cautionne « le terrorisme » du Hamas mais qui ne pouvait être empêchée selon la présidence car il s'agit d'une « cérémonie républicaine » à laquelle personne ne peut être exclu, quelle que soit sa sensibilité politique.
Des défenseurs de la cause palestinienne s’indignent pour leur part d’un hommage national ne tenant pas compte des souffrances en cours éprouvées depuis quatre mois à Gaza. Toujours sous le feu des bombes israéliennes, l’enclave, désormais en proie à la famine et aux maladies, compte plus de 27 000 victimes, très largement des civils. Plusieurs victimes françaises sont d’ailleurs recensées.
La présidence a annoncé, lundi 5 février, qu’un « temps mémoriel » sera organisé pour les « victimes françaises des bombardements à Gaza ». L’hommage du 7 février « vise à rendre hommage aux victimes d'un attentat terroriste majeur commis par le Hamas » mais « il est évident que nous devons la même émotion et la même dignité aux victimes françaises des bombardements à Gaza, et cet hommage leur sera rendu dans un autre temps », a déclaré l’Élysée en réponse à un journaliste. Les modalités de ce « temps mémoriel » seront fixées ultérieurement, précise-t-on.
L’annonce a été saluée par LFI. « C’est une décision que nous saluons et une demande que j’avais adressée au président de la République début novembre 2023. Nous nous associerons pleinement à cet hommage. Nous devons rendre hommage à toutes les victimes des crimes de guerre au Proche-Orient et œuvrer pour la paix », a affirmé Mathilde Panot.
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