Agnès Cerighelli avait accusé la direction de la RATP, en pleine période de grève des cheminots en décembre 2019, d'avoir « recruté des milliers d'agents arabo-musulmans qui méprisent Noël et considèrent les usagers comme du bétail ». Plus de deux ans après ses propos scandaleux, l’ancienne adjointe à la mairie de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) a vu sa condamnation pour discrimination raciale confirmée par la cour d’appel de Versailles mercredi 16 mars.
Agnès Cerighelli avait été condamnée en septembre 2020 à deux mois de prison avec sursis et une peine de cinq ans d’inéligibilité pour provocation à la discrimination. En plus de ces peines, elle doit verser la somme de 1 000 € au titre des frais de procédure à chacune des parties civiles, à savoir la Ligue des droits de l’Homme (LDH), la Licra et le MRAP.
Le même jour, l’ex-élue a aussi été condamnée en appel pour injures publiques envers la communauté LGBT après des tweets homophobes publiés en mars 2019 sur son compte. Elle s’en était prise au « lobby LGBT », « infâme et pervers », qu’elle comparait à une « secte » aux « méthodes dangereuses » qui userait de « moyens les plus sophistiqués et les plus cyniques à l’âge des réseaux sociaux, du mensonge et de la propagande ».
Agnès Cerighelli, qui avait aussi fait une allusion au nazisme dans un tweet, a été condamnée à verser 600 euros à chacune des associations constituées parties civiles dans le dossier : Mousse, Stop Homophobie, ADHEOS, SOS Homophobie, AIDES et l’Inter-LGBT. Pour Me Etienne Deshoulières, avocat des associations, « la banalisation de la haine homophobe sur les réseaux sociaux doit être condamnée. Agnès Cerighelli n’a cessé de répandre son homophobie sur Internet. Aujourd’hui, la justice a fait son travail ».
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Agnès Cerighelli avait été condamnée en septembre 2020 à deux mois de prison avec sursis et une peine de cinq ans d’inéligibilité pour provocation à la discrimination. En plus de ces peines, elle doit verser la somme de 1 000 € au titre des frais de procédure à chacune des parties civiles, à savoir la Ligue des droits de l’Homme (LDH), la Licra et le MRAP.
Le même jour, l’ex-élue a aussi été condamnée en appel pour injures publiques envers la communauté LGBT après des tweets homophobes publiés en mars 2019 sur son compte. Elle s’en était prise au « lobby LGBT », « infâme et pervers », qu’elle comparait à une « secte » aux « méthodes dangereuses » qui userait de « moyens les plus sophistiqués et les plus cyniques à l’âge des réseaux sociaux, du mensonge et de la propagande ».
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