Sur le vif
Après sa garde en vue pour « dénonciation d'un délit imaginaire », l'ex-Femen Amina a été de nouveau placée en garde à vue, mercredi au soir, avec son compagnon après une rixe survenue à Paris avec un couple dont la femme portait le voile, apprend-t-on jeudi 21 août.
Selon une source proche de l'enquête, Amina Sboui et son compagnon étaient place de la Bastille, mercredi peu avant 23 heures, lorsqu’ils ont croisé un couple dont la femme porte le voile. Des insultes ont fusé de la part de l’ex-Femen, qui agresse la femme voilée, déclenchant une bagarre entre les deux couples, assure cette source. La police prévenue, Amina et son compagnon ont alors été interpellés puis placés en garde à vue dans les locaux du commissariat du XIe arrondissement parisien.
Selon l’avocat d’Amina, Me Martin Pradel, c'est au contraire « Amina qui a été agressée physiquement » tandis que « son ami a eu le nez cassé ». Pour la défense, Amina aurait donc d'abord été insultée avant de répondre par une autre insulte. Elle et son ami se seraient alors trouvés face à un groupe de cinq à six personnes qui s'en sont pris à eux physiquement.
La crédibilité de l’ex-Femen a pris un sérieux coup lorsque, le 15 juillet, Amina avait déjà été placée en garde à vue après son agression supposée par des « islamistes » à Paris. La Tunisienne, qui maintient sa version des faits, doit être jugée en octobre pour dénonciation mensongère.
Mise à jour vendredi 22 août : Amina a été relâchée jeudi soir et devra comparaître avec son ami au tribunal correctionnel pour violences volontaires aggravées, notamment par l’état d’ébriété.
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Selon l’avocat d’Amina, Me Martin Pradel, c'est au contraire « Amina qui a été agressée physiquement » tandis que « son ami a eu le nez cassé ». Pour la défense, Amina aurait donc d'abord été insultée avant de répondre par une autre insulte. Elle et son ami se seraient alors trouvés face à un groupe de cinq à six personnes qui s'en sont pris à eux physiquement.
La crédibilité de l’ex-Femen a pris un sérieux coup lorsque, le 15 juillet, Amina avait déjà été placée en garde à vue après son agression supposée par des « islamistes » à Paris. La Tunisienne, qui maintient sa version des faits, doit être jugée en octobre pour dénonciation mensongère.
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