Sur le vif
Le Président russe est à Pékin. Il a eu mardi un premier entretien avec Hu Jintao, son homologue chinois, au début d'une visite essentiellement axée sur les relations économiques bilatérales et notamment sur la construction d'un oléoduc chargé d'acheminer le pétrole sibérien vers la Chine. Poutine et Hu devraient également aborder la question du nucléaire iranien et nord-coréen.
Dans une déclaration commune de 13 pages rendue publique par les deux parties, les présidents se sont engagés à renforcer les liens économiques entre Pékin et Moscou notamment dans les domaines de l'énergie, des télécommunications, du transport et d'autres secteurs industriels. La déclaration commune ne mentionne aucune donnée chiffrée.
L'année dernière, les échanges entre la Chine et la Russie s'élevaient à 29 milliards de dollars (23,9 milliards d'euros) et les deux gouvernements espèrent, d'ici 2010, un doublement de ce chiffre.
De son côté, Viktor Khristenko, ministre russe de l'Industrie et de l'Energie, a déclaré aux journalistes que Moscou allait ouvrir une ligne de crédit à la Chine pour l'étude de faisabilité d'un oléoduc et d'un gazoduc longs de 4.100km pour acheminer pétrole et gaz sibériens vers la côte pacifique russe. A l'heure actuelle, la Chine importe tout son pétrole russe par voie ferroviaire.
L'objectif avoué de ces rencontres est de trouver un moyen de contrebalancer la domination américaine. La Chine et la Russie sont en effet favorables à un "monde multipolaire", et les deux gouvernements avaient en 2005 clairement mise en garde contre toute ingérence dans les affaires intérieures des Etats souverains.
C'est la cinquième rencontre entre Vladimir Poutine et Hu Jinato en un an.
Dans une déclaration commune de 13 pages rendue publique par les deux parties, les présidents se sont engagés à renforcer les liens économiques entre Pékin et Moscou notamment dans les domaines de l'énergie, des télécommunications, du transport et d'autres secteurs industriels. La déclaration commune ne mentionne aucune donnée chiffrée.
L'année dernière, les échanges entre la Chine et la Russie s'élevaient à 29 milliards de dollars (23,9 milliards d'euros) et les deux gouvernements espèrent, d'ici 2010, un doublement de ce chiffre.
De son côté, Viktor Khristenko, ministre russe de l'Industrie et de l'Energie, a déclaré aux journalistes que Moscou allait ouvrir une ligne de crédit à la Chine pour l'étude de faisabilité d'un oléoduc et d'un gazoduc longs de 4.100km pour acheminer pétrole et gaz sibériens vers la côte pacifique russe. A l'heure actuelle, la Chine importe tout son pétrole russe par voie ferroviaire.
L'objectif avoué de ces rencontres est de trouver un moyen de contrebalancer la domination américaine. La Chine et la Russie sont en effet favorables à un "monde multipolaire", et les deux gouvernements avaient en 2005 clairement mise en garde contre toute ingérence dans les affaires intérieures des Etats souverains.
C'est la cinquième rencontre entre Vladimir Poutine et Hu Jinato en un an.
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