Les Etats-Unis ont appelé la junte birmane à libérer dès cette semaine la dirigeante de l'opposition Aung San Suu Kyi, après s'être félicités de la rencontre exceptionnelle qu'un émissaire des Nations unies a pu avoir ce week-end avec l'opposante. Le département d'Etat est satisfait que le secrétaire général adjoint de l'Onu pour les affaires politiques, Ibrahim Gambari, ait pu rencontrer samedi la prix Nobel de la paix, qui est en résidence surveillée depuis 2003, a déclaré un porte-parole du département d'Etat, Justin Higgins.
"La décision du régime de leur permettre de se rencontrer est positive, mais elle ne constitue pas un progrès en elle-même", a-t-il ajouté. "Le régime peut montrer qu'il progresse en libérant Aung San Suu Kyi au plus tard le 27 mai, date de l'expiration de son ordre de détention, et en ouvrant avec tous les acteurs politiques un authentique dialogue qui permettra au peuple birman de décider de son avenir", a poursuivi le porte-parole.
Par ailleurs, l'ambassadeur américain à l'Onu, John Bolton, a demandé que M. Gambari fasse un compte-rendu au Conseil de sécurité sur sa rencontre avec la dirigeante de l'opposition.
"La décision du régime de leur permettre de se rencontrer est positive, mais elle ne constitue pas un progrès en elle-même", a-t-il ajouté. "Le régime peut montrer qu'il progresse en libérant Aung San Suu Kyi au plus tard le 27 mai, date de l'expiration de son ordre de détention, et en ouvrant avec tous les acteurs politiques un authentique dialogue qui permettra au peuple birman de décider de son avenir", a poursuivi le porte-parole.
Par ailleurs, l'ambassadeur américain à l'Onu, John Bolton, a demandé que M. Gambari fasse un compte-rendu au Conseil de sécurité sur sa rencontre avec la dirigeante de l'opposition.