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Bush estime que le scandale d'Abou Ghraib a 'couvert de honte' l'Amérique 29/01/2006
Le président américain George W. Bush a estimé dimanche que le scandale des sévices sur des prisonniers à la prison irakienne d'Abou Ghraib avait "couvert de honte" les Etats-Unis.
"Il n'y a pas de doute que les photos d'Abou Ghraib non seulement nous ont couvert de honte mais ont aussi eu pour conséquence que beaucoup de gens qui veulent nous aimer se sont demandés s'ils le devaient", a déclaré M. Bush dans un entretien à la chaîne de télévision CBS. "Et tout aussi important, cela a donné à l'ennemi un outil de propagande extraordinaire", a-t-il ajouté. "C'est pourquoi il était important pour nous d'enquêter et de rendre responsable des gens afin qu'on constate qu'il y a des conséquences à ce comportement", a dit le président Bush. Des photos de soldats américains humiliant des prisonniers irakiens avaient fait le tour du monde au printemps 2004 et suscité un débat sur l'utilisation de la torture par les Etats-Unis. La photo de la soldate Lynndie England souriant devant un prisonnier irakien nu et tenu en laisse était devenue le symbole de ce scandale. Fin septembre, elle a été condamnée à trois ans de prison par une cour martiale. D'autres soldats ont été condamnés. Selon le Pentagone, les abus ont été commis par un petit groupe de personnes ayant échappé à tout contrôle. Caricatures du prophète de l'islam: Karzai satisfait des explications du Danemark 29/01/2006
Le président afghan Hamid Karzai s'est dit dimanche à Copenhague satisfait "en tant que musulman" des explications données par le Danemark sur la publication de caricatures de Mohamed (psb), observant que la presse était libre de ses décisions.
En visite de travail de 24 heures à Copenhague, M. Karzai a discuté avec le Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen des violents remous suscités dans le monde musulman par la publication de 12 caricatures du prophète de l'islam dans un journal danois le 30 septembre dernier. "Le Premier ministre m'a expliqué la position du Danemark que je trouve satisfaisante en tant que musulman. Le fait est que la presse est libre au Danemark comme en Afghanistan, et que nous ne pouvons contrôler ce qu'elle fait", a souligné M. Karzai devant la presse. Le dirigeant de Kaboul a toutefois souhaité que les médias partout dans le monde soient "plus respectueux et responsables à l'égard de la culture, de la religion et des points de vue" des uns et des autres. Le Danemark fait face ces derniers jours à de vastes protestations dans les pays musulmans, notamment au Moyen-Orient, où les ses produits sont la cible d'une campagne de boycottage des consommateurs, notamment en Arabie saoudite et au Koweït. Le Premier ministre danois a réitéré dimanche sa position : "le gouvernement ne peut influer en aucun cas sur les médias, et il ne peut, pas plus que le Danemark en tant que nation, être tenu pour responsable de ce qu'écrivent des journaux indépendants". Il a répété sa "condamnation de tout propos ou action visant à diaboliser un groupe de population en raison de sa religion ou appartenance ethnique", et a rappelé que le journal, Jyllands-Posten, avait exprimé des regrets vendredi dans un éditorial, et avait expliqué que son intention n'était nullement d'insulter les musulmans. Ehoud Olmert parle du Hamas avec Kofi Annan et Jacques Chirac 28/01/2006
Le Premier ministre israélien par intérim Ehoud Olmert a évoqué la victoire du Hamas aux législatives palestiniennes au cours d'entretiens avec le secrétaire général de l'ONU Kofi Annan d'une part et avec le président français Jacques Chirac d'autre part.
D'après un communiqué de ses services, Ehoud Olmert a déclaré à Kofi Annan que l'Etat hébreu maintenait sa position sur le Hamas, qui se résume à trois principes. Le Hamas doit déposer les armes, abroger sa charte, qui appelle à la destruction d'Israël, et accepter tous les accords que l'Autorité palestinienne a signés avec l'Etat hébreu. Le Premier ministre israélien par intérim a souligné que, face à l'accession au pouvoir du Hamas, la réaction de la communauté internationale était cruciale. La commission électorale palestinienne a confirmé samedi soir que le Hamas avait remporté 74 sièges au Parlement et le Fatah 45. AP Palestine: Le Hamas aura une approche 'très réaliste' des accords d'Oslo 28/01/2006
Khaled Mechaal, chef en exil du Hamas, a assuré que son mouvement, grand vainqueur des législatives palestiniennes de mercredi, adopterait une approche "très réaliste" des accords d'Oslo sur l'autonomie palestinienne.
Il a cependant assuré que la non reconnaissance d'Israël ne signifiait pas ne pas agir conformément "aux besoins de la phase actuelle". "Nous avons une Autorité créée sur la base (des accords) d'Oslo et nous allons adopter une approche "très réaliste" de cette réalité sans pour autant que cela soit en contradiction avec le droit de notre peuple", a-t-il affirmé. M. Mechaal, chef du bureau politique du Hamas, a affirmé que son mouvement ne pouvait pas "se soumettre à des pressions pour la reconnaissance d'Israël, car l'occupation n'est pas légitime et nous n'abandonnerons pas nos droits". Les accords d'Oslo (1993) "sont caduques et enterrés", a-t-il dit, ajoutant "nous voulons libérer notre terre, Jérusalem et nous tenons au droit au retour (des réfugiés), au refus de la colonisation (israélienne), à l'option de la résistance et aux armes de la résistance". Quant à la position du Hamas concernant l'étabissement d'un Etat palestinien, il a affirmé qu'il fallait être patient et travailler "petit à petit" pour le "recouvrement de nos droits et l'établissement d'un Etat souverain". Il a en outre tenu à souligner que "la carte de la Palestine est la carte de la Palestine que tout le monde connaît", en allusion à la Palestine historique sous le mandat britannique. Khaled Mechaal, le chef du bureau politique du Hamas, fait partie des principaux dirigeants du mouvement palestinien. Installé à Damas et proche du guide spirituel du mouvement islamique Ahmad Yassine assassiné en 2004, le dirigeant de 48 ans, est l'un des membres fondateurs du mouvement de resistance Palestinien. Le Prince Charles offre un dîner de gala pour commémorer le trentenaire de la BID 27/01/2006
Le Prince Charles, Prince de Galles, a offert un dîner, le 25 janvier 2006 au Saint James’s Palace de Londres pour marquer le trentenaire de la Banque Islamique de Développement (BID).
Ce dîner, qui est organisé par le Prince’s Trust à l’occasion de l’anniversaire de la Banque, sera rehaussé de la présence de nombreux dignitaires des pays membres de la Banque, et de représentants du monde de la politique, de la finance et des entreprises, en plus des différentes organisations communautaires et religieuses du Royaume-Uni. Au nombre des invités de marque venus de l’étranger figurent: Amadou Toumani TOURE, Président du Mali ; Gader Mishari Al-Humaidhi, Ministre koweïtien des Finances et Président du Conseil des Gouverneurs de la BID ; Tan Sri Nor Mohamed Yakcop, Vice-Ministre des Finances de Malaisie, et le Dr Ahmed Mohamed Ali, Président du Groupe de la BID. Le dîner a été précédé d’une réception au Saint James’s Palace qui donnera l’occasion aux dignitaires et aux invités de rencontrer personnellement le Prince de Galles. Basée à Jeddah, en Arabie Saoudite, la BID est entrée en activité en octobre 1975, à l’issue de la réunion inaugurale de son Conseil des Gouverneurs. Au fil des années, la BID s’est métamorphosée peu à peu en un grand groupe bancaire similaire à celui de la Banque Mondiale, et comprenant un certain nombre d’entités et de Fonds spécialisés, dont certaines possèdent leur propre personnalité juridique. L’objectif premier de la BID est de promouvoir le progrès social et le développement économique des pays membres et des communautés musulmanes dans les pays non membres. Pour y parvenir, la Banque s’est fixée trois principaux buts, à savoir, contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’éradication de l’analphabétisme dans les pays membres ; promouvoir les échanges commerciaux et les investissements intra communautaires ; et promouvoir également l’industrie bancaire islamique tant dans les pays membres qu’à l’échelle internationale. Le financement total du Groupe de la BID dépasse aujourd’hui les 46 milliards de dollars US. Les engagements de la Banque s’orientent principalement vers les projets de développement et d’infrastructure, les opérations de financement du commerce, l’assistance technique et l’assistance aux communautés Musulmanes dans les pays non membres, dans les domaines de l’éducation et de la santé. Les opérations et activités de la BID sont exclusivement financées dans le strict respect des principes islamiques d’investissement et de financement fondés sur le concept des transactions exemptes de tout taux d’intérêt. Dans son rapport, Klarsfeld défend le droit de légiférer sur l'histoire 27/01/2006
L'avocat Arno Klarsfeld défend la légitimité du Parlement à adopter des "lois mémorielles" dans son rapport sur la loi du 23 février 2005 remis mercredi au président de l'UMP Nicolas Sarkozy et dont Le Monde publie un extrait vendredi.
"Apprécier le passé, c'est aussi le champ du politique et bien-sûr des parlementaires représentant la Nation. Il est essentiel de promouvoir parfois des lois mémorielles qui, comme ce fut souvent le cas dans le passé, favorisent l'union de la nation et de notre peuple, et aussi de reconnaître l'ensemble des identités qui coexistent dans la République", écrit l'avocat. "Les lois mémorielles ne sont pas une exception spécifique à notre République", poursuit-il. Arno Klarsfeld juge "inacceptable" la partie de l'article 4 qui fait allusion au "rôle positif" de la colonisation. Mais "il n'est pas raisonnable de passer en un demi-siècle d'un panégyrique de la colonisation à son dénigrement total", selon l'avocat qui évoque le traitement de cet épisode historique dans les manuels scolaires. Arno Klarsfeld juge que les historiens signataires en décembre 2005 d'une pétition estimant qu'il "n'appartient ni au Parlement ni à l'autorité judiciaire de définir la vérité historique", "se trompent". "L'histoire n'est pas le pré carré des historiens", écrit Arno Klarsfeld. L'avocat cite plusieurs cas passés et estime que "fixer une date de commémoration nationale des souffrances dues à l'esclavage est souhaitable, d'autant que l'esclavage perdure dans de nombreuses régions du monde et devrait être éradiqué". Il suggère de "reconnaître plus largement au Parlement le droit de voter des résolutions afin de s'exprimer solennellement sur certains sujets, relatifs en particulier à la mémoire, sans avoir à recourir à la loi qui doit demeurer normative". Jacques Chirac piégé par des humoristes québécois 27/01/2006
Le président Jacques Chirac, a été victime d'un canular d'humoristes québécois qui ont réussi à s'entretenir avec lui au téléphone en se faisant passer pour le Premier ministre désigné canadien Stephen Harper, a affirmé vendredi la radio CKOI de Montréal.
Un enregistrement de la conversation devait être diffusé sur les ondes vendredi après-midi, a indiqué CKOI dans un communiqué. La présidence française, interrogée, a confirmé avoir été victime d'un canular. Le duo d'humoristes Marc-Antoine Audette et Sébastien Trudel, connu sous le pseudonyme de "Justiciers masqués", a contacté l'Elysée jeudi après-midi, se faisant passer pour des collaborateurs de M. Harper et affirmant que ce dernier voulait s'entretenir avec le président français. Quelques minutes plus tard, l'un des humoristes prétendant être le futur Premier ministre canadien a eu le président Chirac en ligne, affirme CKOI. Ce dernier a félicité le faux Stephen Harper pour sa victoire électorale et l'a invité à effectuer une visite en France. Le faux Stephen Harper lui a répondu, toujours selon la radio, qu'il comptait faire la première partie d'un spectacle du chanteur canadien Garou, lors de son prochain voyage en France. Les "Justiciers masqués" ont déja piégé plusieurs personnalités dont le chanteur irlandais Bono et le magnat américain de l'immobilier Donald Trump. Plainte aux Etats-Unis contre le refus d'entrée à Tariq Ramadan 27/01/2006
Des organisations américaines de défense des libertés ont saisi la justice contre une disposition antiterroriste permettant selon elles de refuser des visas à des intellectuels, comme Tariq Ramadan, en raison de leurs opinions, a-t-on appris jeudi auprès de l'une d'elles.
L'intellectuel musulman suisse, 43 ans, qui enseigne cette année à l'université d'Oxford en Grande-Bretagne, avait obtenu en février 2004 un visa pour travailler aux Etats-Unis, au sein de l'université catholique Notre-Dame, dans l'Indiana (nord). Mais quelques mois après, en juillet, le département d'Etat avait fait marche arrière sans donner publiquement de raison. L'association américaine de défense des libertés civiles (ACLU) indique, dans un communiqué, avoir déposé mercredi une plainte auprès d'un tribunal new-yorkais et vise la secrétaire d'Etat, Condoleezza Rice, et le secrétaire à la Sécurité intérieure, Michael Chertoff. Elle précise que M. Ramadan, figure parmi les plaignants. Selon l'ACLU, le gouvernement a pu lui refuser l'entrée en interprétant abusivement la loi antiterroriste Patriot Act qui permet de refuser un visa à toute personne qui a épousé une idéologie terroriste. "Interdire l'accès à un pays à des personnes en raison de leurs idées biaise et appauvri le débat politique aux Etats-Unis", dénonce dans ce communiqué un avocat de l'organisation, Jameel Jaffer. Un million de musulmans au pélerinage de Tongi au Bangladesh 27/01/2006
Un million de musulmans ont commencé vendredi à se masser à Tongi, dans la banlieue industrielle de Dacca, pour la Congrégation musulmane mondiale, plus grand pèlerinage après La Mecque, ont indiqué les organisateurs.
"Plus d'un million de fidèles du Bangladesh et de l'étranger sont déjà arrivés et des milliers d'autres affluent d'heure en heure de tous les coins du pays", a indiqué le colonel Manikur Rahman, responsable de la sécurité de la Congrégation. Deux millions de fidèles sont attendus au total pour le week-end de prières, placé sous haute sécurité en raison des récents attentats terroristes dans le pays. Des hélicoptères de l'armée survolaient une mer de fidèles chantant "Allah est grand". Des centaines de milliers de musulmans étaient massés sous un chapiteau géant pour la prière du vendredi tandis que des milliers d'autres devaient se contenter de la rue et des champs alentour pour écouter le prêche retransmis par hauts-parleurs. Le rassemblement se tient chaque année à Tongi, dans ce troisième plus grand pays musulman au monde (140 millions de personnes). Il a été organisé la première fois dans les années 1960 par le groupe panislamique Tabligh Jamaat, créé en Inde il y a une quarantaine d'années pour encourager les musulmans à respecter les principes de l'islam dans la vie quotidienne. Le Bangladesh est frappé depuis août par une vague d'attentats attribués au groupe islamiste interdit Jamayetul Mujahidden. Au moins 28 personnes ont été tuées dans ces actions. La victoire du Hamas en Palestine 26/01/2006
La victoire du Hamas aux élections législatives palestiniennes de mercredi bouleverse toute la donne au Proche-Orient à un mois du scrutin parlementaire israélien du 28 mars sans Ariel Sharon, malade et hors-jeu.
Le Mouvement de la résistance islamique, dont la charte prône la destruction de l'Etat hébreu, a supplanté les caciques du Fatah lors de sa première participation à un scrutin législatif. Le Hamas a été porté par sa grande popularité auprès des électeurs en raison de son action sociale et caritative forte dans les quartiers et de l'usure du Fatah de feu Yasser Arafat, Sa victoire, qui ne manquera pas de provoquer des remous dans les chancelleries occidentales, notamment à Washington, signifie que les membres du Hamas pourraient diriger le futur gouvernement. Elle ne devrait pas automatiquement entraîner l'éviction du président Mahmoud Abbas, l'héritier de Yasser Arafat et le chef du Fatah qui a été élu l'an dernier. Mais le président de l'Autorité a déjà laissé entendre qu'il pourrait renoncer au pouvoir s'il n'était pas en mesure de poursuivre une politique de paix. Le Fatah, usé par le pouvoir, divisé par les ambitions personnelles et éclaboussé par les scandales, a déjà fait savoir qu'il refuserait de participer à un quelconque gouvernement de coalition formé par le Hamas. "Le Fatah rejette tout participation dans un gouvernement formé par le Hamas", a déclaré à l'agence Reuters Djibril al-Rajoub, haut responsable du parti historique palestinien en Cisjordanie. "Le Hamas doit prendre ses responsabilités. Le Fatah agira en tant qu'opposition constructive". La victoire du Hamas risque aussi d'entraîner de nouvelles initiatives unilatérales de la part de l'Etat hébreu qui, sous la houlette d'Ariel Sharon, avait imposé l'été dernier le retrait des colonies juives et de Tsahal de la bande de Gaza pour mieux asseoir son contrôle sur la "Judée-Samarie" (nom biblique de la Cisjordanie conquise en 1967 par les armes). Les pourparlers de paix israélo-palestinien sont au point mort depuis maintenant cinq ans. "Le Hamas a remporté plus de 70 sièges dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, ce qui lui donne plus de la moitié des sièges", a affirmé Ismaïl Haniya, l'un des dirigeants de cette organisation fondée par les Frères musulmans. L'Assemblée nationale adopte le texte sur l'égalité des chances 25/01/2006
La commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale adopté le projet de loi sur l'égalité des chances, dont plusieurs mesures sont critiquées par les syndicats et l'opposition.
La commission a adopté trois amendements proposés par le gouvernement. L'un d'eux introduit dans le texte le contrat première embauche (CPE), mesure très controversée. Le texte avait été présenté le 11 janvier en conseil des ministres, deux mois après la crise des banlieues. Il comporte des mesures sur "l'apprentissage junior", le service civil volontaire et crée un contrat de responsabilité parentale. Les six principales organisations syndicales de salariés et les deux principaux mouvements d'étudiants et de lycéens ont lancé un appel à des manifestations communes dans toute la France le 7 février pour demander le retrait du CPE. Un autre amendement gouvernemental prévoit que les stages en entreprise de plus de trois mois devront faire l'objet d'une indemnisation. Le troisième augmente la taxe que doivent verser les entreprises qui ne respectent pas la proportion de jeunes en apprentissage prévue par la législation. La commission a également adopté plusieurs amendements de son rapporteur, l'UMP Laurent Hénart. L'un d'eux prévoit des incitations à l'investissement dans les PME installées dans les zones franches urbaines. D'autres visent à mieux définir le contrat de responsabilité parentale. L'examen par les députés du projet de loi, présenté par le ministre de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, et son ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances, Azouz Begag, commencera le 31 janvier. Jacques Chirac veut la suppression du texte sur la colonisation 25/01/2006
Jacques Chirac a demandé la saisine du Conseil constitutionnel en vue de la "suppression" de la mention du "rôle positif" de la colonisation française, selon les services de la présidence de la République.
Le Conseil constitutionnel doit dire si l'alinéa controversé de la loi de février 2005 est bien du domaine réglementaire et non législatif. Si c'est effectivement le cas, le gouvernement le supprimera par décret. "Sur la base des propositions qui lui ont été faites, le président de la République souhaite que le Conseil constitutionnel (...) puisse se prononcer sur le caractère réglementaire du deuxième alinéa de l'article 4 de la loi du 23 février 2005 en vue de sa suppression", indique l'Elysée dans un communiqué. Cet alinéa stipule que "les programmes scolaires reconnaissent le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord, et accordent à l'histoire et aux sacrifices des combattants de l'armée française issus de ces territoires la place éminente à laquelle ils ont droit". Une pétition contre cette disposition a recueilli plus de 46.000 signatures, dont celles de plusieurs historiens de renom. Le Premier ministre, Dominique de Villepin, a fait savoir qu'il saisissait immédiatement le Conseil constitutionnel. "Si le Conseil constitutionnel juge que ces dispositions ne sont pas du domaine de la loi, le Conseil d'Etat sera saisi (...) d'un projet de décret supprimant cet alinéa du texte de la loi", a indiqué Matignon dans un communiqué. "Le Président de la République", a souligné l'Elysée, "considère que la loi du 23 février 2005 rend un juste et nécessaire hommage à tous les Français rapatriés et aux combattants de toutes origines de l'armée française". "Mais le deuxième alinéa de l'article 4 suscite des interrogations et des incompréhensions chez beaucoup de nos compatriotes. Il convient de les lever pour retrouver les voies de la concorde. La Nation doit se rassembler sur son histoire." En se prononçant pour la suppression et non la réécriture du texte, Jacques Chirac a suivi la recommandation du président de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré, qu'il avait chargé le 9 décembre d'une "mission "pluraliste pour évaluer l'action du Parlement dans les domaines de l'histoire et de la mémoire". Jean-Louis Debré a remis ses conclusions mercredi soir et la décision de Jacques Chirac a été annoncée dans la foulée. Dans un communiqué, Jean-Louis Debré a rappelé "qu'à de multiples reprises, il a précisé que ce n'est pas à la loi d'écrire, de commenter ou de porter un jugement sur des faits qui relèvent de l'Histoire". Il a ajouté qu'après avoir longuement consulté diverses associations, des juristes, des historiens et des parlementaires, il "souhaite la suppression de cet alinéa 2". Taux de participation de 77,6% aux élections palestiniennes 25/01/2006
Le taux de participation aux élections législatives palestiniennes de mercredi s'est établi à 77,6% des électeurs inscrits, a indiqué la commission électorale centrale (CEC).
Le directeur de la CEC, Ammar Dweik, a affirmé lors d'une conférence de presse à Ramallah que le taux de participation a atteint 81,6% dans la bande de Gaza et 77,3% en Cisjordanie. Le taux de participation au niveau national s'établit à 77,6%, a affirmé M. Dweik, précisant que cette moyenne tenait compte du taux de participation (92%) des membres des services de sécurité qui avaient voté entre samedi et lundi. Les bureaux de vote ont fermé à 17H00 GMT, à l'exception de ceux de Jérusalem-est qui ont fermé à 19H00 GMT. Ahmadinejad : « Une main étrangère » derrière les attentats d’Ahvaz 25/01/2006
Deux attentats à la bombe ont fait huit morts hier à Ahvaz, dans le sud-ouest de l’Iran, théâtre l’an dernier de troubles ethniques et où vit une grande communauté arabe.
Ces attaques ont eu lieu alors que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad devait effectuer une visite dans la ville hier, mais la présidence a indiqué qu’il avait annulé son déplacement dès lundi soir en raison officiellement « des mauvaises conditions météorologiques ». Le président iranien a par ailleurs ordonné aux ministères des Renseignements et des Affaires étrangères de mener une enquête sur « le rôle de mains étrangères » dans ces attentats. Le GI coupable du meurtre d’un général irakien écope d’une simple réprimande 25/01/2006
Un soldat américain, reconnu coupable par un tribunal militaire « d’homicide par négligence » pour la mort d’un général irakien prisonnier qui a succombé à une suffocation durant un interrogatoire, a été condamné lundi soir à une simple réprimande et une amende.
L’adjudant-chef Lewis Welshofer Jr était accusé d’avoir placé un sac de couchage sur la tête du général irakien Abed Hamed Mowhoush durant un interrogatoire en Irak en novembre 2003, puis de s’être assis sur la poitrine de ce dernier jusqu’à ce qu’il meure. Également reconnu coupable samedi soir par un tribunal militaire de manquement à son devoir, mais acquitté du chef d’homicide volontaire qui pouvait lui coûter une peine de prison à perpétuité, il risquait trois ans et trois mois de prison. Les six membres de la cour martiale ont finalement choisi de le condamner à rester consigné dans sa caserne pour 60 jours et à payer une amende de 6 000 dollars prélevés sur sa solde. Algérie: RSF dénonce l'arrestation d'un correspondant local du journal El Khabar 24/01/2006
Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé mardi l'arrestation le 21 janvier de Bachir El Arabi, correspondant local du journal arabophone El Khabar, dans la ville d'El Bayadh, à 550km au sud-ouest d'Alger.
"Reporters sans frontières exige la libération immédiate de Bachir El Arabi, arrêté en exécution d'un jugement prononcé contre lui le 29 septembre 2005, le condamnant à un mois de prison ferme pour diffamation", écrit cette ONG pour qui "cette arrestation semble destinée à faire taire les correspondants en province qui payent le prix fort pour leur témoignages sur la corruption de certains responsables et nobles locaux". RSF ajoute dans un communiqué que "cet emprisonnement prouve que les articles du code pénal permettant de condamner les journalistes à des peines de prison en Algérie sont toujours appliqués, contrairement aux déclarations régulières du chef du gouvernement Ahmed Ouyahia". Le 21 janvier, Bachir El Arabi a été conduit de son domicile à la sûreté du département de Naâma par la police qui a justifié cette interpellation par un mandat de dépôt délivré par le tribunal de Naâma, émis près de quatre mois après sa condamnation à un mois de prison ferme. L'objet du délit est un article signé par Bachir El Arabi à propos d'une attribution non réglementaire, par les autorités locales, d'un terrain au président d'une association caritative. Son arrestation a été également dénoncée par le syndicat des journalistes algérien (SNJ) qui fustige "l'arbitraire dont est victime le confrère et demande sa remise en liberté immédiate et inconditionnelle". AP L'abbé Pierre à l'Assemblée pour défendre les logements sociaux 24/01/2006
L'abbé Pierre, âgé de 93 ans, est revenu à l'Assemblée nationale pour défendre la construction de logements sociaux, menacée selon lui par des "amendements inacceptables" présentés par des députés UMP.
"Si je suis là, 50 ans après l'époque où j'étais parmi vous, si je suis venu c'est que se trouve mis en question l'honneur de la France", a déclaré l'ancien député MRP (1945-1951) lors d'une rencontre avec la presse dans la salle des pas perdus. Assis dans un fauteuil roulant, l'abbé Pierre a été accueilli à son arrivée par le député communiste Maxime Gremetz et par le président du groupe socialiste Jean-Marc Ayrault, avant d'être conduit dans les tribunes du public spécialement aménagées pour les handicapés. Le président UMP de l'Assemblée, Jean-Louis Debré est, venu le saluer dans les tribunes, de même que Patrick Ollier, président (UMP) de la commission des Affaires économiques. L'honneur, "dans la définition que tout le monde comprend, c'est quand le fort s'applique à aider le moins fort, à aider le faible", a dit l'abbé Pierre, qui est resté une demi-heure. Il a dénoncé les "amendements qui voudraient détruire, en tout cas atténuer, l'effort qui avait été entrepris" dans le domaine du logement social. L'amendement le plus controversé propose que le quota de 20% de logements sociaux imposé aux communes de plus de 3.500 d'ici 20 ans s'applique en fait à la communauté d'agglomération. Cela permettrait à des villes d'échapper au quota, en principe imposé depuis janvier 2002 en vertu de la loi sur la solidarité et le renouvellement urbain ("loi SRU"), les communes de leur agglomération très dotées en HLM compensant leur déficience en la matière. Le fondateur d'Emmaüs a cependant dit avoir confiance dans les hommes politiques. "Les politiques ne sont rien d'autres que des humains et ils sont capables et ils en ont donné des preuves en bien des circonstances", a-t-il dit. "Ils sont capables de générosité, d'être touchés par la condition difficile de l'insuffisance de logements propres, silencieux", a-t-il poursuivi avant d'en appeler au président de la République, Jacques Chirac. "Faites pression si certains députés auraient la tentation de réduire les soutiens apportés aux petits. Faites pression sur eux pour qu'ils ne s'abaissent pas à cette indignité qui serait de faire supprimer ce quota de 20%", a conclu l'abbé Pierre. P-O: Le Jihad islamique appelle au boycottage des législatives palestiniennes 24/01/2006
La campagne pour les élections législatives palestiniennes s’achevait hier, le Fateh affichant sa confiance en la victoire face au mouvement Hamas, alors que le Jihad islamique a appelé au boycottage du scrutin.
«J’espère que les élections de mercredi se dérouleront dans le calme et dans le respect de la démocratie et de ses résultats », a déclaré le leader palestinien Mahmoud Abbas après un entretien à Ramallah avec une délégation de parlementaires français venue superviser le scrutin. Le Premier ministre Ahmed Qoreï a pour sa part appelé les Palestiniens à voter en masse. « Au nom du gouvernement, nous appelons notre peuple partout dans les territoires palestiniens à se rendre en masse aux urnes pour voter et accomplir leur devoir démocratique », a déclaré M. Qoreï à l’ouverture de la réunion hebdomadaire du cabinet. De son côté, le Jihad islamique a appelé hier les Palestiniens à boycotter les élections législatives de demain, mais a affirmé qu’il ne tenterait pas de troubler la tenue du scrutin. « La poursuite du jihad est la meilleure et unique solution pour combattre les forces du mal », a affirmé le groupe dans un communiqué. « Ces élections se déroulent sous l’occupation qui conduit aux formes les plus atroces d’oppression et de terrorisme. Notre peuple ne peut pas exercer sa souveraineté, ni avoir une vie politique, économique et sociale libre », poursuit le communiqué. En outre, des centaines de partisans du Jihad islamique ont manifesté hier soir à Gaza pour clamer leur opposition aux élections législatives. Le Jihad islamique ne présente aucun candidat aux législatives. En Cisjordanie, comme dans la bande de Gaza, les candidats tenaient leurs ultimes meetings électoraux avant la fin de la campagne électorale à minuit, alors que les journaux foisonnaient d’encarts publicitaires vantant les mérites de tel ou tel prétendant à la députation. Le score qui sera réalisé par le Hamas,et qui refuse toute négociation politique avec l’État juif, constitue le principal enjeu des élections. Etudiants et syndicats français appellent à manifester le 7 février contre le CPE 24/01/2006
Syndicats, lycéens et étudiants appellent à manifester dans toute la France le 7 février pour exiger le retrait du contrat première-embauche (CPE), choisissant ainsi de prendre le temps d'informer les jeunes afin de parvenir à une mobilisation à la hauteur de l'enjeu.
Dans une déclaration commune, l'Unef, l'UNL (principaux syndicats étudiant et lycéen), la CGT, la CFDT, FO, la CFTC, la FSU et l'Unsa, ont appelé mardi leurs "structures locales à des manifestations communes le 7 février, sur un seul mot d'ordre: retrait du CPE!", sans appel à la grève. Face à cette offensive, le ministre délégué à l'Emploi, Gérard Larcher, a fait montre de fermeté, assurant sur RTL de la "volonté absolue du gouvernement d'avancer". Il s'agit, a-t-il affirmé, de "proposer aux jeunes de sortir de la galère". Pour les syndicats et les étudiants, le CPE, un CDI réservé aux moins de 26 ans et qui peut être résilié les deux premières années sans justification par l'employeur, contribuera au contraire à "aggraver la précarité pour tous les salariés". D'ici le 7 février, ils "mèneront des actions de sensibilisation", notamment le 31 janvier où des assemblées générales seront organisées dans universités et lycées. Cette date correspond au début de l'examen du projet de loi sur l'Egalité des chances --dans lequel sera inclus le CPE-- à l'Assemblée Nationale. Dimanche, le gouvernement a en effet avancé de quinze jours l'examen de ce texte, sur lequel il a déclaré l'urgence. Malgré un calendrier accéléré, qualifié de "manoeuvre grossière", syndicats, Unef et UNL ont préféré se donner le temps. "Ce n'est pas parce que le gouvernement se précipite que nous devions nous précipiter. Nous aurions choisi le 31 janvier si nous avions été sûrs d'établir un bon rapport de force", a déclaré Rémi Jouan (CFDT). Conscients que ce sont les organisations de jeunesse qui portent le mouvement, les syndicats ont accepté leur demande d'une "semaine blanche" pour expliquer aux jeunes les conséquences du CPE, a expliqué M. Julliard. La mobilisation tombera au début des vacances scolaires de la zone C (qui comprend l'Ile-de-France), mais aura l'avantage de se dérouler après les partiels universitaires. "Nous allons mettre tous les moyens possibles pour que la mobilisation lycéenne soit massive hors zone C et dans la zone C", a assuré Karl Stoeckel (UNL), tandis que Bruno Julliard affirmait que les "premiers échos" de mobilisation étaient "excellents". Le choix du 7 février s'explique par ailleurs par la volonté de ne pas télescoper d'autres mobilisations déjà prévues: celles de la CGT sur la précarité le 31 janvier, des fonctionnaires le 2 février, et celle au niveau européen le 14 février, sur la directive Bolkestein. "Nous n'avons pas voulu faire l'amalgame, le 31 la CGT reste maîtresse de ses revendications, tout comme les fonctionnaires le 2 février", même si ces dates permettront aussi de sensibiliser sur le CPE, a souligné René Valladon (FO). Alors que les partis de gauche critiquent vivement le CPE et son examen express par le Parlement, syndicats et étudiants ont accepté qu'ils se mêlent aux manifestations, en les invitant toutefois à en respecter le caractère syndical. Lycéens et étudiants pourraient cependant devancer l'appel du 7 février. La Fidl, autre syndicat lycéen, a souhaité que "les lycéens se mobilisent avant les vacances", notamment le 31 janvier. Les étudiants de la Fage ont également appelé à "une grande journée d'actions dans la semaine du 31 janvier". Décès de Zaki Badawi, figure de la communauté musulmane de Grande-Bretagne 24/01/2006
Le directeur du Collège musulman de Londres et président du Conseil de Grande-Bretagne des mosquées et des imams, Zaki Badawi, est décédé à Londres mardi matin à l'âge de 83 ans, a indiqué le Collège musulman.
Zaki Badawi "était à une conférence lorsqu'il s'est écroulé, une ambulance est venue et l'a amené à l'hôpital", a déclaré une porte-parole du Collège musulman. Ses funérailles devraient avoir lieu vendredi, a-t-elle ajouté. Zaki Badawi était un modéré qui participait activement au dialogue inter-confessionnel. Né en Egypte, il avait également été imam de la London Central Mosque, située à Regent's Park, dans le centre de la capitale britannique. En juillet dernier, il a condamné dans une déclaration commune avec les représentants des quatre autres grandes communautés religieuses présentes en Grande-Bretagne - juive, anglicane, catholique et des Eglises libres, un ensemble de petites Eglises protestantes britanniques - les attentats du 7 juillet dans les transports en commun de Londres, qui avaient fait 56 morts et 700 blessés. "Nous sommes rassemblés (pour) exprimer notre engagement commun pour (...) vaincre le fléau du terrorisme, qui nous a été rappelé avec une clarté dévastatrice par les événements des jours récents à Londres", avait-il déclaré. Zaki Badawi s'était également distingué pour avoir conseillé aux femmes de ne plus porter le voile islamique, afin de prévenir les agressions qui s'étaient multipliées à la suite de ces attentats. "Une femme qui porte le hidjab (le voile) dans les circonstances présentes risque d'être agressée par des éléments irresponsables. Donc, elle ne devrait pas le porter", avait-il estimé. Mais une semaine après les attentats du 7 juillet, il s'était vu refuser un visa pour les Etats-Unis, sans explication. Il a ensuite reçu des excuses, et l'assurance qu'il obtiendrait un visa. |
Points de vue - Bayram Balci
La nébuleuse de Fethullah Gülen : grandeur et déclin d’un mouvement pas comme les autres
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