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Aïd al-Adha: Sarkozy veut 'une meilleure protection animale' 17/01/2006
Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a écrit mardi à Brigitte Bardot pour l'assurer qu'il voulait promouvoir "une meilleure protection animale" dans le cadre de la fête de l'Aïd al-Adha, en convainquant les musulmans d'étourdir les moutons avant leur sacrifice.
"Au delà de la gestion annuelle de l'Aïd-al-Adha, je souhaite que les pratiques d'abattage rituel évoluent, pour assurer une meilleure protection animale", écrit le ministre dans ce courrier, transmis à l'AFP, écrit en réponse à une lettre dans laquelle l'actrice l'accusait de "lâcheté". Rappelant la jurisprudence de la Cour européenne des Droits de l'Homme en ce sens, le ministre de l'Intérieur rappelle à Brigitte Bardot, contemptrice de longue date du sacrifice religieux de moutons, que "le gouvernement ne peut pas interdire par décret, sans condition, l'abattage sans étourdissement, car cela méconnaîtrait directement la liberté religieuse". "La seule voie d'action possible est celle de la persuasion. Mon objectif est de parvenir à une véritable évolution des esprits et donc des pratiques", écrit Nicolas Sarkozy qui "déplore que le dialogue engagé avec les responsables religieux concernés n'ait guère progressé depuis plusieurs années". Le ministre de l'Intérieur se félicite que le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) Dalil Boubakeur, se soit "montré ouvert à la généralisation de la pratique de l'étourdissement par électronarcose". "Je souhaite, désormais, que le CFCM se saisisse formellement de cette question et se prononce de manière explicite, pour engager l'ensemble des musulmans de France dans une démarche conforme aux attentes d'une majorité de nos compatriotes à l'égard du bien-être animal", selon Nicolas Sarkozy. Le ministre rappelle que dans une circulaire du 8 décembre, il avait "demandé aux préfets d'inciter les responsables musulmans, chaque fois que possible, à la pratique d'un étourdissement préalable". Nicolas Sarkozy réfute les critiques de Brigitte Bardot à son endroit, un "mauvais procès" selon lui, rappelant qu'il avait donné des "instructions très fermes pour que l'abattage rituel s'effectue, lors de l'Aïd-al-Adha, dans des abattoirs conformes aux normes". "En toute amitié, je ne peux pas vous laisser penser que j'aurais été inactif depuis notre entretien du 5 octobre dernier", écrit Nicolas Sarkozy qui évoque plusieurs opérations policières dans des abattoirs clandestins. 'Ping-pong maritime' pour deux clandestins algériens depuis novembre 16/01/2006
Deux clandestins algériens sillonnent les mers depuis plus d'un mois entre l'Europe et l'Afrique du Nord à bord d'un porte-conteneurs marocain car aucun pays n'accepte de les accueillir, a-t-on appris lundi auprès des autorités marocaines.
L'odyssée des deux Algériens a commencé fin novembre à Casablanca. Ils réussissent alors, en compagnie de six Africains, à se faufiler à bord du porte-conteneurs Kenza, propriété de la compagnie marocaine IMTC (International maritime transport corporation). Arrivés à Rotterdam, les autorités néerlandaises autorisent l'entrée des six Africains mais refusent le débarquement des deux Algériens, infligeant au passage une amende de 12.000 euros à l'IMTC pour cette infraction. Le Kenza revient ensuite à son port d'attache où les deux Algériens essuient un nouveau refus, faute de pièce d'identité selon les autorités marocaines. "Ils ont été refoulés car ils n'avaient aucune pièce d'identité et parce que leur consulat à Casablanca n'a pas donné suite à une demande de sauf-conduit", a-t-on indiqué de même source. Du coup les deux illégaux sont depuis repartis, le 8 janvier, toujours à bord du Kenza vers le port d'Agadir (sud), pour charger une cargaison de produits agroalimentaires. Destination le port allemand de Bremerhaven, où le Kenza est attendu dans une semaine. Cuba juge l'élection de Mme Bachelet 'intéressante' 16/01/2006
La victoire dimanche à la présidentielle chilienne de la socialiste chilienne Michelle Bachelet est "intéressante" et "rappelle" la lutte des peuples latino-américains "pour la liberté et la justice", a estimé lundi le président du parlement cubain.
"Je pense que c'est intéressant non seulement qu'une femme soit élue pour la première fois à la présidence du Chili, mais aussi que ce soit une femme qui nous rappelle inévitablement les luttes de nos peuples latino-américains pour la liberté et la justice, ce dont elle a souffert dans sa propre chair", a déclaré M. Ricardo Alarcon devant la presse. Interrogé sur les changements de la carte politique sud-américaine, avec l'arrivée au pouvoir de la gauche dans plusieur pays, le troisième personnage de l'Etat cubain a répondu: "Je suis sûr que des changements vont continuer à se produire et approfondir la même tendance". La victoire de Mme Bachelet accentue le basculement à gauche du continent, bien qu'elle soit idéologiquement plus proche du président brésilien Lula que de l'indien aymara Evo Morales, élu récemment en Bolivie, ou du président vénézuélien Hugo Chavez, tous deux plus radicaux et proches de Cuba. La Havane entretenait des relations distantes, voire froides, avec le président chilien sortant, le socialiste Ricardo Lagos, qui avait fait de Mme Bachelet sa dauphine. La chaîne de télévision américaine CNN interdite en Iran 16/01/2006
La chaîne de télévision américaine CNN a été interdite en Iran pour avoir déformé les propos du président Mahmoud Ahmadinejad en lui faisant dire que l'Iran cherchait à avoir la bombe atomique, a déclaré lundi à l'AFP un responsable du ministère de la Culture.
"La chaîne a été interdite", a déclaré ce responsable qui n'a pas voulu être nommé. "En tenant compte des actions contraires à l'éthique professionnelle de CNN ces dernières années et de la déformation des propos du président de la République à sa conférence de presse de samedi, les activités du journaliste de CNN à Téhéran cesseront et les journalistes de la chaîne ne pourront plus se rendre en Iran", a déclaré le ministère de la culture dans son communiqué. Lors de la conférence de presse retransmise en direct par CNN, l'interprète de la chaîne a fait dire au président iranien: "Nous croyons que toutes les nations doivent être autorisées à posséder des armes nucléaires" et que l'Occident ne devrait pas "empêcher l'Iran d'avoir des armes nucléaires". Or, le président, qui parlait en persan, a utilisé un mot signifiant "technologie" et non "arme". M. Ahmadinejad a aussi déclaré que son pays "ne voulait pas maîtriser l'arme atomique" et que la "possession et l'utilisation de la bombe était contraire à la religion" musulmane. A Atlanta (Etats-Unis) siège de CNN, la chaîne de télévision américaine a offert ses excuses pour cette "erreur de traduction" en se déclarant "très déçue" de voir qu'une "telle mesure" ait été prise. "En fait, le président Ahmadinejad a dit que l'Iran avait le droit à l'énergie nucléaire" souligne un communiqué de la chaîne diffusé lundi. Il a aussi dit qu'une "Nation qui a la civilisation n'a pas besoin d'armes nucléaires" et que "notre (sa) nation n'en a pas besoin", ajoute le texte. "CNN s'est excusée sur toutes ses chaînes qui ont fait mention de l'erreur de traduction, dont CNN International, CNNUSA, et CNN.com, et a aussi exprimé ses regrets au gouvernement iranien et à l'ambassadeur iranien à l'Onu" ajoute le communiqué. Le ministère de la Culture iranien a précisé que "la révision de la décision d'interdire la chaîne dépendra de l'attitude future de cette télévision dans la couverture des informations liées à l'Iran". Nicolas Sarkozy annonce 250 patrouilles par jour dans les trains 16/01/2006
La mise en place de la police ferroviaire en France se traduira par 250 patrouilles par jour dans les trains à travers le pays, a déclaré le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy.
"Je souhaite que quand quelqu'un prend le train, il puisse le faire en toute sécurité", a-t-il expliqué lors d'un déplacement à Marseille. Il a annoncé la création de 700 postes pour compléter les effectifs de la police ferroviaire qui sera dotée au total de 2.540 policiers et gendarmes à l'échelle nationale. "L'idée est de faire comprendre à un certain nombre de voyous que le temps de l'impunité dans les TER est terminé", a-t-il ajouté. Nicolas Sarkozy, qui a effectué le trajet entre Toulon (Var) et Marseille à bord du TER 17430 sur lequel des dizaines de jeunes gens avaient provoqué des incidents le 1er janvier, s'est prononcé pour une "extension des pouvoirs" du personnel de sécurité de la SNCF. "Il faut leur donner la capacité de ne pas seulement verbaliser les infractions aux transports. Ils ne doivent pas être obligés d'attendre l'arrivée d'un policier pour faire leur travail", a-t-il dit. Il a souhaité les doter du "pistolet à impulsion électrique" et s'est dit "très favorable" à l'utilisation de la vidéosurveillance dans les gares et à bord des trains. Elle a l'avantage de "dissuader les délinquants" tout en apportant la "preuve judiciaire" des infractions commises. "Il ne s'agit pas de la mettre partout, même si il y a 26 millions de caméras en Grande-Bretagne", a-t-il averti, annonçant "un essai de vidéosurveillance sur une ligne particulièrement exposée aux problèmes de violences". Des dissidents de la FNMF dénoncent leur 'exclusion' du bureau du CFCM 16/01/2006
Des dissidents de la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF) ont dénoncé lundi leur "exclusion de fait" du bureau du Conseil français du culte musulman (CFCM) où leur organisation est majoritaire.
Dans un communiqué, ces dissidents, regroupés sous l'étiquette "rassemblement des élus du CFCM", accusent le bureau du CFCM de "violation des statuts" et d'"agissements indignes" outrepassant des prérogatives relevant du conseil d'administration qui doit se réunir le 25 février. Lors de sa dernière réunion le 9 janvier, le bureau du CFCM, qui devait à nouveau se réunir ce lundi, avait "pris acte" de la désignation de nouveaux représentants pour la FNMF pour remplacer ces dissidents. Mohamed Bechari, confirmé par la justice à la présidence de la FNMF, occupe dorénavant le poste de vice-président chargé des régions et Merzak El-Bekkay celui de secrétaire général adjoint, selon le communiqué. Toutefois, le tribunal de grande instance de Saint-Etienne doit se prononcer le 15 février sur une demande de désignation d'un administrateur judiciaire à la FNMF déposée par les opposants à M. Bechari. Les dissensions dans cette organisation entravent depuis plus de six mois le fonctionnement du CFCM. L'Iran va organiser un séminaire sur l'holocauste des juifs 15/01/2006
Le ministère iranien des Affaires étrangères va organiser un séminaire sur l'holocauste des juifs, qualifié de «mythe» par le président iranien, a déclaré dimanche le porte-parole du ministère Hamid Reza Assefi, lors d'un point de presse hebdomadaire.
«Les déclarations du président (Mahmoud Ahmadinejad) ont trouvé un écho positif dans les journaux de nombreux pays islamiques et même de certains pays occidentaux», a déclaré M. Assefi. «Le ministère des Affaires étrangères va organiser un séminaire pour examiner la dimension de cette question et ses conséquences«, a-t-il ajouté. «La question se pose à travers le monde de savoir pourquoi on peut discuter de tout et pourquoi certains, au nom de la liberté, peuvent insulter les religions, mais on n'a pas le droit de discuter d'une question historique dont les dimensions ne sont pas claires», a-t-il ajouté. Le président Ahmadinejad a qualifié l'Holocauste de «mythe», et mis en doute sa réalité, tout en suggérant aux pays européens et d'Amérique du nord d'accueillir sur leur territoire l'Etat israélien, et après avoir estimé qu'il devait être "rayé de la carte". Ces déclarations ont provoqué une vague d'indignation dans de nombreux pays, et entraîné à deux reprises des condamnations du Conseil de sécurité des Nations unies. Dans une conférence de presse samedi, M. Ahmadinejad a revendiqué le droit de quiconque à discuter de la réalité de l'holocauste des juifs pendant la deuxième guerre mondiale. Il a précisé qu'il "ne se prononçait pas sur la question" de cette réalité et qu'il revenait, selon lui, «aux scientifiques de se prononcer». Afrique: 50 millions d'enfants privés d'école 15/01/2006
Près de 50 millions d'enfants africains sont privés d'école en raison notamment d'un manque de volonté politique des gouvernements sur ce continent et de la baisse consécutive des dépenses consacrées à l'éducation, selon un rapport de l'Union africaine (UA) rendu public dimanche.
En 10 ans, les dépenses moyennes consacrées à l'éducation sur le Continent noir sont passées de 45 dollars (37 euros) par habitant dans les années 90 à seulement 20-25 dollars (17-21 euros) dans les années 2002-2003, selon ce rapport. Le recul de ce chiffre s'explique aussi par la forte croissance démographique en Afrique au cours de cette décennie. Le faible taux de scolarisation provient également de la fuite des cerveaux hors du continent. Mais la principale cause reste le manque de volonté politique. Plusieurs pays consacrent ainsi moins de 3% de leur produit intérieur brut (PIB) et moins de 12% de leur budget annuel à l'éducation, souligne ce rapport présenté lors d'une conférence des ministres africains de l'Education à Addis Abeba, en Ethiopie. "Les Etats membres de l'UA devraient allouer au minimum 25% de leur budget et 6% de leur PIB à l'éducation" s'ils veulent atteindre leur objectif d'un enseignement primaire gratuit pour tous les enfants africains d'ici 2015, a souligné le ministre sud-africain de l'Education, Naledi Pandor, lors de cette conférence. "Sans éducation, nous ne pouvons pas apporter le développement requis à notre continent", a renchéri le ministre algérien de l'Education nationale, Boubakeur Benbouzid. Irak: le juge de Saddam Hussein a présenté sa démission 15/01/2006
Le président du Haut tribunal pénal irakien jugeant Saddam Hussein, le Kurde Rizkar Amine, a présenté sa démission. Il entend protester contre les pressions dont il fait l'objet et pose à nouveau la question de l'indépendance d'un tel procès.
Le gouvernement a reçu la lettre de démission de M. Amine il y a quelques jours, a indiqué dimanche une porte-parole du Premier ministre Ibrahim Jaafari. Selon une source proche du tribunal, le juge a démissionné pour protester contre "les critiques" d'hommes politiques, y compris au gouvernement, qui n'apprécient pas sa manière, jugée molle, de conduire le procès de l'ancien président. Saddam Hussein et sept coaccusés sont jugés pour le massacre de près de 150 villageois chiites après une attaque contre le convoi de l'ex-président en 1982 à Doujaïl, village situé au nord de Bagdad. La prochaine audience est prévue le 24 janvier. Selon la source proche du tribunal, les critiques contre M. Amine concernent notamment les dernières audiences des 21 et 22 décembre. Lors de ces séances, Saddam Hussein avait notamment insulté les présidents américains Bush père et fils et s'était livré à un discours enflammé condamnant l'occupation américaine. La démission du juge pose de nouveau la question de l'organisation, en Irak même, du procès des anciens dirigeants irakiens, alors que les clans politiques ou religieux se déchirent. Cette question avait été soulevée notamment lors de l'assassinat de deux avocats de la défense, après l'ouverture du procès, le 19 octobre. L'organisation de défense des droits de l'Homme, Human Rights Watch, s'était interrogée sur le bien-fondé de l'insistance américaine pour que le procès soit mené par un tribunal entièrement irakien, au détriment d'un tribunal international, moins enclin aux interférences politiques. Par ailleurs, le ministère de la Justice a annoncé dimanche la libération, dans la journée, de 500 prisonniers "dont l'innocence a été reconnue", n'étant impliqués ni dans des crimes ni dans des attaques armées. Deux journalistes irakiens figuraient parmi ces prisonniers libérés, a annoncé leur employeur. Nicolas Sarkozy très déterminé à être candidat en 2007 15/01/2006
Nicolas Sarkozy affiche
sa "très grande détermination" à être candidat à la présidentielle en 2007. "Toutes ces dernières années, j'ai mesuré le prix personnel que représentaient le combat au plus haut niveau, les responsabilités au plus haut niveau. Pourtant je sens en moi cette force, cette volonté. Je ne saurais pas l'expliquer mais je l'ai", a déclaré le président de l'UMP et ministre de l'Intérieur sur Europe 1. Prié de dire quel élément personnel pourrait le faire renoncer à la candidature, Nicolas Sarkozy a déclaré: "Je me suis souvent posé cette question et même en cherchant bien je n'en ai trouvé aucun parce que ma détermination est très grande". "Ça ne veut pas dire que je serai candidat quoi qu'il arrive parce que j'ai une responsabilité vis-à-vis de ma famille politique, je veux faire gagner mes idées, j'aime mon pays, je veux le meilleur pour lui. Ce n'est pas un jeu", a-t-il ajouté. Il a estimé que, si Dominique de Villepin était désigné comme candidat de l'UMP en janvier 2007, il devrait quitter la tête du gouvernement. Mais sans vouloir lui dicter sa conduite. "Ce n'est pas à moi de dire au Premier ministre de faire ce qu'il a à faire". "Je ne peux pas imaginer qu'il y ait une règle qui s'impose à moi et à personne d'autre (...) L'UMP a fixé une règle et un calendrier, le choix du candidat aura lieu en janvier 2007, je ne sais pas si ce sera moi mais il va de soi que celui ou celle qui aura été désigné devra se consacrer à cette tâche pleinement et complètement", a dit Nicolas Sarkozy. P-O:Hausse du taux de soutien pour le Hamas (sondage) 15/01/2006
Le taux de soutien au Mouvement de résistance islamique (Hamas) a connu récemment une hausse mais reste inférieur de quatre points de pourcentage au Mouvement de libération nationale palestinien (Fatah) au pouvoir.
Les résultats d'un sondage effectué par l'Université de Ber Zeit à Ramallah, publiés samedi, dix jours avant la tenue des élections du Conseil législatif palestinien (CLP), ont montré que 31% des personnes interrogées voteraient pour le Hamas, alors que le Fatah prendrait la tête dans les élections avec un taux de soutien de 35%. Des sondages menés auparavant par différents organes non gouvernementaux ont montré que l'écart de soutien entre le Hamas et le Fatah restait environ dix points de pourcentage, bien que celui-là jouisse d'une popularité assez élevée. Selon les médias locaux, la hausse du taux de soutien pour le Hamas pourrait rendre plus incertains les résultats des élections du CLP. La participation, pour la première fois, du Hamas aux élections du CLP, prévues le 25 janvier, serait un défi puissant au Fatah. Décès de l'emir du Koweït Cheikh Jaber al-Ahmad al-Sabah 15/01/2006
L'émir du Koweït, Cheikh Jaber al-Ahmad al-Sabah, victime d'une hémorragie cérébrale en septembre 2001, est décédé dimanche à l'âge de 77 ans, après 27 ans de pouvoir. Selon la Constitution koweïtienne, le prince héritier Cheikh Saad est appelé automatiquement à succéder à l'émir décédé. Il deviendra officiellement émir après la prestation du serment au cours d'une session extraordinaire du Parlement élu. La police et la garde nationale ont été mobilisées immédiatement après l'annonce du décès de l'émir. Des Koweïtiens en deuil ont commencé à se rassembler devant le Palais Dasman. L'épisode le plus sombre du règne de l'émir défunt remonte au 2 août 1990 avec l'invasion et l'occupation pendant sept mois de son pays par les troupes irakiennes. La famille régnante avait échappé de justesse à la capture en se réfugiant en Arabie Saoudite.
Intervention policière contre 'la soupe au porc' à Strasbourg 14/01/2006
La police est intervenue à Strasbourg pour empêcher la distribution d'une "soupe au cochon" organisée par le collectif d'extrême-droite "Solidarité alsacienne" malgré son interdiction par le préfet.
Les policiers ont dispersé dans le calme une dizaine de personnes qui avaient installé un stand de distribution de soupe et ils les ont contraint à ranger leur matériel. Il n'y a pas eu d'interpellation mais Chantal Spieler, animatrice du collectif, a été brièvement conduite au commissariat pour notification des arrêtés préfectoraux. Invoquant le "trouble à l'ordre public", le préfet du Bas-Rhin a interdit cette distribution place de la gare dans un premier arrêté vendredi, décision étendue samedi à la place Saint-Etienne, au coeur de la vieille ville, où les militants avaient décidé de se replier. "Il n'est pas question pour nous d'accepter cette infamie qui met en cause la liberté des Alsaciens, des Français, des Européens", a déclaré Robert Spieler, ancien député du Front national et fondateur du mouvement Alsace d'abord, à l'origine de l'initiative avec son épouse Chantal. Il a annoncé son intention d'attaquer les deux arrêtés en référé devant le tribunal administratif. La "soupe au cochon" a été dénoncée par les partis de gauche et d'extrême-gauche, par les associations antiracistes mais aussi par la municipalité UMP de Strasbourg. Ils dénoncent son caractère discriminatoire envers les juifs et les musulmans, dont la religion interdit la consommation de porc. Solidarité alsacienne a repris une initiative déjà menée à Paris et à Nice par des militants proches du "Bloc identitaire", résurgence d'Unité radicale, groupe néo-nazi. A Paris, la soupe a aussi été interdite mais pas à Nice. Condoléances du président du CFCM après le drame de La Mecque 13/01/2006
Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris et président du Conseil français du culte musulman (CFCM), a adressé vendredi ses condoléances aux familles des victimes de la bousculade, qui a tué 345 personnes et a blessé 289 autres, au pèlerinage de La Mecque jeudi.
"Nous apprenons avec consternation le drame qui a frappé les lieux saints de l'islam à Mina en Arabie saoudite", a indiqué M. Boubakeur dans un communiqué. "En ce moment sacré du pèlerinage, nos pensées et nos condoléances vont aux familles des disparus ainsi qu'aux très nombreux pèlerins rescapés mais blessés dans la bousculade qui a malheureusement tourné au tragique", a-t-il poursuivi. "Nos pensées et nos prières vont également aux douze familles françaises de Clermont-Ferrand qui ont été éprouvées par la disparition accidentelle de leurs proches la semaine dernière à La Mecque", a conclu M.Boubakeur. L'Iran ne 'cèdera pas d'un iota' sur le nucléaire 13/01/2006
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré vendredi que son pays ne "cèderait pas d'un iota" au sujet du nucléaire, notamment le cycle du combustible nucléaire, malgré les menaces de l'envoi du dossier iranien au Conseil de sécurité de l'Onu.
"Ils (les Européens) nous disent de renoncer à l'énergie nucléaire et nous promettent de nous fournir du combustible nucléaire (...) mais ils ne nous donnent même pas des médicaments vitaux", a déclaré le président iranien, cité par l'agence estudiantine Isna. "Comment pouvons-nous alors leur faire confiance et ne pas produire de combustible nucléaire?", a-t-il demandé. "Avec sagesse et puissance, le gouvernement résistera et défendra le droit du peuple iranien", a-t-il ajouté. "Le gouvernement ne cèdera pas d'un iota pour défendre le droit du peuple", a-t-il dit, dans un discours prononcé dans une ville du sud de l'Iran. "L'Iran n'acceptera pas que certains pays possèdent la science et la technologie et que d'autres en soient privés", a-t-il déclaré. "Nous voulons la paix et des relations pacifiques avec tous les peuples (...) mais pas une paix unilatérale et imposée", a-t-il poursuivi Près de 20 000 étrangers expulsés de France en 2005 13/01/2006
19 841 étrangers en situation irrégulière ont été expulsés de France en 2005, un chiffre en hausse de 26,7 % par rapport à 2004, selon des chiffres publiés hier, au moment où le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy annonçait un projet de loi favorisant l’immigration « choisie ». En présentant ses vœux, Nicolas Sarkozy a dit sa volonté de s’en prendre à l’immigration irrégulière, « facteur de déstabilisation ». Nicolas Sarkozy a insisté sur la nécessité de disposer de conditions de logement et de ressources adaptées, et d’« éviter les détournements du mariage à des fins d’immigration clandestine ».
Les services secrets allemands auraient aidé les États-Unis en Irak 13/01/2006
Les services de renseignements allemands ont apporté leur soutien actif aux troupes américaines en Irak au printemps 2003, malgré le refus du gouvernement allemand de s’associer au conflit, ont rapporté hier le quotidien Süddeutsche Zeitung et la chaîne de télévision publique ARD. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a confirmé que le BND avait des employés à Bagdad, mais démenti un « soutien actif aux activités de combat » en Irak. Ces agents devaient « obtenir pour l’Allemagne un minimum d’informations sur l’évolution en Irak et le déroulement du conflit », a expliqué M. Steinmeier qui était à l’époque ministre à la chancellerie et responsable du contrôle des services secrets. Les États-Unis leur auraient demandé de « leur indiquer quelles étaient les cibles qui ne devaient pas être bombardées », selon le journal.
Un ancien fonctionnaire du ministère américain de la Défense a assuré pour sa part à l’ARD que les services secrets allemands avaient apporté « un soutien direct » dans l’identification des cibles à bombarder. Les services secrets allemands ont confirmé la présence de ces deux agents à Bagdad, mais nié avoir aidé les Américains à identifier des cibles de bombardements. Ces révélations ont suscité un tollé au sein de la classe politique allemande. Irak: Tarek Aziz « agonise » et « ne vivra pas plus d’un mois », selon son avocat 13/01/2006
La santé de l’ancien vice-Premier ministre irakien Tarek Aziz s’est « soudainement détériorée », a affirmé hier son avocat, ajoutant avoir entrepris des démarches pour tenter d’obtenir sa libération. « Il marchait avec difficulté lorsqu’il a été amené par les soldats américains. Il était incapable de se concentrer et il a perdu beaucoup de poids », a encore affirmé Me Ezzat. Il a aussi affirmé que son client « agonise » et ne vivrait pas plus d’un mois en raison d’une « embolie cérébrale et de maladies cardiaques ».
L’armée américaine a promis une réponse sur l’état de santé de l’ancien responsable détenu dans une prison de la région de Bagdad. Âgé de 69 ans, M. Aziz s’était rendu aux Américains peu après la prise de Bagdad en avril 2003. Chrétien chaldéen, il était l’un des rares dirigeants de l’ancien régime à parler l’anglais et de ce fait l’un des plus connus à l’étranger pendant les longues années durant lesquelles il a servi à la tête de la diplomatie, notamment lors de la crise et la guerre du Golfe USA: Polémiques autour de la construction de la plus grande mosquée de Boston 12/01/2006
Les travaux de construction de la plus grand mosquée de Boston dont le coût est estimé à 5,22 millions de dollars ont été arrêtés en raison des conflits entre les chefs musulmans et juifs.
La construction de la mosquée en question connaît un arrêt après l'avoir achever à 70 pour cent. Les chefs juifs accusent la société musulmane chargée de la réalisation de ce projet d'être une organisation d’extrémistes. La société musulmane a nié ces accusations et croit qu’elles visent à poser des obstacles à la construction de la mosquée en question. L’organisation islamique a également indiqué qu'elle n'avait jamais émis des propos ou acte contre des juifs. 700.000 musulmans habitent à Boston où vie également la plus grande communauté juive des Etats-Unis (240.000 personnes). Un responsable du Conseil sur les relations américaines islamiques (CAIR) basé à Washington DC, Arsalan Iftikhar, a indiqué que le cas de Boston est un indice de l'islamophobie croissante après le 11 septembre 2001. Nicolas Sarkozy réaffirme ses ambitions présidentielles 12/01/2006
Nicolas Sarkozy, pour qui "le risque ce n'est pas d'oser", a affirmé jeudi ses ambitions présidentielles avec un programme de candidat tous azimuts, mais il s'est bien gardé d'engager les hostilités avec son rival en puissance, Dominique de Villepin.
Plan de prévention de la délinquance, projet de loi sur l'immigration, réforme de la Constitution, mesures en faveur du pouvoir d'achat, loi sur le service minimum, plan de réduction des effectifs des fonctionnaires, refonte institutionnelle de l'Europe: le ministre de l'Intérieur et président de l'UMP a fait entendre sa différence lors de ses voeux à la presse. Lors de cet exercice de près de deux heures, après les voeux de Jacques Chirac et ceux de Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy s'est abstenu de toute critique frontale contre le président de la République et le Premier ministre, tout en reconnaissant avoir "la concurrence dans les veines". Il a salué les "voeux très pertinents à bien des aspects" de Jacques Chirac et a jugé que le chef du gouvernement avait fait du "bon travail" depuis six mois. Là s'arrête l'unanimisme du candidat Sarkozy, qui exclut toutefois de rompre prématurément avec la solidarité gouvernementale pour s'engager dans la bataille élyséenne et lie son destin électoral au choix des adhérents de l'UMP lors du congrès de janvier 2007. Une prudence qu'il observe désormais aussi sur sa vie privée, se refusant à tout commentaire sur le retour annoncé de son épouse Cécilia, jadis mise en avant à des fins politiques. "On peut être solidaire et avoir des idées différentes et pour l'avenir porter une alternative différente", a-t-il résumé. Partisan d'une "rupture" en France, Nicolas Sarkozy a ainsi critiqué à mots couverts l'action gouvernementale en soulignant que la France ne pouvait "se contenter de demi-réformes" et que l'UMP était "devant" Matignon pour les propositions d'avenir. "L'énergie que l'on met à durer, on ne la met pas à faire", a-t-il par ailleurs décoché à l'adresse de Jacques Chirac en prônant une limitation à deux du nombre de mandats présidentiels en France. Cette réforme institutionnelle, qui verrait également le chef de l'Etat rendre compte au Parlement et le Premier ministre, dépossédé par le quinquennat, "coordonner" l'action gouvernementale, figure en tête des changements que le président de l'UMP appelle de ses voeux. "Ma conviction est que la France a besoin de beaucoup changer, non pas pour se diluer dans le village planétaire, faire table rase du passé, cloner un modèle étranger, mais au contraire se retrouver", a-t-il souligné, se posant en agitateur d'idées. A Jacques Chirac, qui a pressé les membres du gouvernement de taire leurs ambitions en 2006, Nicolas Sarkozy réplique en effet que cette année pré-électorale doit être l'occasion de "débats nombreux, approfondis et sans tabou". "2006 sera une année d'action. Je forme le voeu que ce soit aussi une année de préparation de l'avenir", a-t-il déclaré. |
Points de vue - Bayram Balci
La nébuleuse de Fethullah Gülen : grandeur et déclin d’un mouvement pas comme les autres
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