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94% des Français favorables à l'idée d'une femme présidente  20/01/2006

Plus de neuf Français sur dix approuvent l'idée qu'une femme soit élue présidente de la République, selon un sondage Ifop pour le magazine Elle.

Les sondés sont 94% à être favorables à cette perspective. Ils sont 5% à y être opposés et 1% ne se prononcent pas.

L'idée a progressé au fil du temps dans l'esprit des Français, qui étaient 18% à y être favorables en 1946, 52% en 1972 et 91% en 1988.

Si Ségolène Royal était la candidate du Parti socialiste en 2007, 59% des sondés déclarent qu'ils pourraient voter pour elle, dont 16% "certainement" et 43% "peut-être".

Pour 51% des personnes interrogées, l'ancienne ministre et actuelle présidente de la région Poitou-Charentes "amènerait un nouveau souffle dans la vie politique".

Les sondés sont 38% à la trouver "compétente", 24% estiment qu'elle est "à l'écoute des problèmes concrets des Français et 20% pensent qu'elle a "un projet politique pour la France". Enfin, 16% voteraient pour elle parce que "c'est une femme".

Le sondage a été réalisé les 12 et 13 janvier auprès de 950 personnes âgées de 18 ans et plus.


Egypte: Plus de 450 Frères musulmans relâchés par Le Caire  20/01/2006

Plus de 450 Frères musulmans, arrêtés lors des législatives en Égypte, ont été relâchés hier, a déclaré le porte-parole de la confrérie. « Les autorités ont relâché 453 membres et sympathisants des Frères musulmans qui avaient été arrêtés lors (...) des élections législatives » de novembre-décembre, a affirmé à l’AFP Issam al-Aryane, sans pouvoir expliquer cette mesure. Selon le mouvement interdit mais toléré, 300 autres restent toujours en détention. Des centaines de Frères musulmans avaient été arrêtés pendant le scrutin, qui avait été également marqué par de nombreuses violences. La confrérie avait réalisé une percée historique en obtenant 88 sièges (sur 454 au Parlement), devenant ainsi la principale force d’opposition dans le pays.

Ahmadinejad visite la Mosquée des Omeyades, les lieux saints chiites à Damas  20/01/2006

Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, s'est rendu vendredi dans les lieux saints de l'islam ainsi que dans la célèbre Mosquée des Omeyyades à Damas, au second jour de sa visite officielle en Syrie.

M. Ahmadinejad s'est d'abord rendu dans la mosquée de Sitt Zeinab, un des hauts lieux de pèlerinage chiite dans la banlieue sud de Damas.

Il a également visité la Mosquée de Sitt-Raquiya, un autre lieu de culte chiite situé dans la vieille ville. Accompagné de son ministre des Affaires étrangères, le président iranien semblait très ému en se recueillant dans les mosquées.

M. Ahmadinejad s'est rendu ensuite dans la Mosquée des Omeyades, une des plus vénérées de l'islam, où il s'est recueilli devant le mausolée de l'imam Hussein, petit-fils du prophète Mohammed.

La Syrie accueille chaque année plusieurs dizaines de milliers de pèlerins iraniens.

Le président iranien est arrivé jeudi en Syrie pour sa première visite bilatérale depuis son élection en juin 2005.

Après ses entretiens jeudi avec son homologue syrien, Bachar al-Assad, les deux chefs d'Etat ont souligné leur appui à la résistance palestinienne et libanaise contre Israël, ainsi que leur soutien au processus politique en cours en Irak.

Les deux présidents ont rejeté les pressions internationales exercées sur la Syrie et l'Iran.

Avant son départ vendredi de Syrie, M. Ahmadinejad doit avoir un nouvel entretien avec M. Assad.

Dieudonné se défend d'être antisémite dans une interview au Haaretz  20/01/2006

L'humoriste français Dieudonné, taxé d'antisémitisme depuis des attaques au vitriol contre les juifs et Israël, s'est défendu d'être antisémite dans une interview publiée vendredi par le quotidien israélien Haaretz.

"Je ne suis pas du tout antisémite. Je n'ai aucun problème avec les juifs mais je me permets de critiquer certaines formes d'intégrisme", a-t-il déclaré dans l'entretien.

"Alors, quand c'est sur l'intégrisme musulman, ça passe, ou chrétien ou des chefs d'Etats africains ou je ne sais quoi, mais par contre, dès que cela touche de près ou de loin à la politique israélienne ou à Israël, ici il existe un lobby pro-israélien hystérique", a-t-il ajouté.

Il a accusé ce "lobby" de "détester les Noirs, les Arabes et d'être raciste", ainsi que d'installer une "véritable dictature de la pensée unique" en France.

"Dans mes sketches, je fais aussi des plaisanteries sur les Noirs et les Arabes, mais pour une étrange raison, personne ne s'en offusque" a-t-il déclaré dans son entretien au quotidien.

Il a nié avoir établi un parallèle entre la traite des Noirs et la Shoah, le génocide perpétré par les nazis durant la Seconde guerre mondiale.

"Ce serait la pire des erreurs. Il ne faut pas tomber dans le piège de la +charte de la souffrance+ qui attribuerait à telle ou telle communauté plus de souffrances qu'à l'autre", a-t-il souligné.


Le Secrétaire général de l’OCI dénonce la récurrence de la publication de caricatures blasphématoires et offensantes pour le Prophète Mohamed  19/01/2006

Le Secrétaire général de l'Organisation la Conférence islamique (OCI), le Prof. Ekmeleddin Ihsanoglu, a dénoncé et énergiquement désapprouvé la récurrence de la publication de caricatures blasphématoires et insultantes pour le Prophète Mohamed dans le journal norvégien « Magazinet », et qui avaient déjà été publiées antérieurement par le « Danish Daily Jyllands Posten ».
Le Secrétaire général pense que ces actes islamophobes et malavisés, qui heurtent profondément les sentiments du cinquième de la population du globe, vont au-delà de la Liberté d'expression ou de presse et violent les principes, Les valeurs et l'éthique internationale mentionnés dans les différents instruments et déclarations des Nations Unies. Fort malencontreusement, les actes sacrilèges visant les symboles sacrés de l'islam sapent les multiples efforts et initiatives visant à créer un climat propice au dialogue des civilisations, des cultures et des religions, au nombre desquels on peut citer l'initiative de L'OCI, ultérieurement adoptée par les Nations Unies, du « Dialogue des Civilisations ».
Le Secrétaire général de l'OCI saisit cette opportunité pour appeler instamment à un examen sérieux de cette affaire, d'une manière loyale et avec un esprit ouvert, avant de prendre une quelconque mesure, de faire des déclarations ou d'émettre des jugements intempestifs, sachant que le Secrétaire général avait relevé que, dans le contexte des débats tournant autour de cette question, des démarches maladroites avaient été entreprises, sans même être pleinement informés de la gravité, du contenu et de la nature des caricatures incriminées.
Le Secrétaire général avait déjà remarqué à maintes occasions que l'islamophobie et les pratiques islamophobes consistant à stéréotyper, à mépriser les croyances d'autrui et à se livrer à des représentations offensantes par le truchement des mass médias, ne contribuent en aucune façon à promouvoir l'entente entre les civilisations, les cultures et les religions, mais ne font au contraire qu'alimenter le fonds de commerce des extrémistes et provoquer des réactions violentes au risque de s'aliéner les masses.
Le bon sens voudrait que les actes d'islamophobie, qui sont également contraires aux valeurs communes internationalement promues, ne soient pas tolérées au nom de la soi disant liberté d'expression ou de la liberté de presse. Le principe de Liberté d'expression ne peut promu en caricaturant de façon injurieuse et en foulant aux pieds Les convictions religieuses de millions d'individus.
Le monde musulman espère que la conscience de l'Occident civilisé L'incitera à se doter des mécanismes appropriés afin de mettre un terme à ces agissements infructueux et gratuits. Le présent appel ne doit pas être déformé ou présenté à tort comme étant contraire aux principes démocratiques invoqués dans le cas d'espèce. C'est également l'ambition du monde musulman de voir les plus hautes autorités religieuses du monde judéo-chrétien, qui ont jusque là participé activement au dialogue interreligieux se montrer mieux disposées en adoptant des positions sans équivoque à ce sujet.
Le problème de l'islamophobie et la nécessité d'arrêter une stratégie islamique commune pour combattre la montée grandissante de l'islamophobie, occupent une place prééminente dans le Programme d'Action Décennal de l'OCI adopté à la 3 session du Sommet islamique extraordinaire. Dans le cadre des démarches engagées pour mettre en oeuvre le Programme d'Action de l'OCI, cette affaire, y compris les récents développements survenus en Europe, avait figuré au menu d'une réunion consultative organisée à Riyad le 17 janvier 2006 au niveau des Ambassadeurs et qui avait regroupé les membres des Troïkas du Sommet et de la Ministérielle, en plus des représentants du pays hôte (Royaume d'Arabie Saoudite) et du Secrétariat général de L'OCI. Cette réunion s'était félicitée des activités du Secrétariat général visant à suivre de près et à contrecarrer les actes d'islamophobie. Il avait été également décidé que le dossier continuerait à être suivi de près et qu'il figurerait à l'ordre du jour des réunions de l'OCI à brève échéance.

Abou Hamza nie toute incitation à la haine raciale et tout appel au meurtre  19/01/2006

Accusé d'incitation au meurtre et à la haine raciale, l'ancien imam britannique Abou Hamza s'est vigoureusement défendu jeudi devant le tribunal londonien chargé de le juger, estimant notamment que "le racisme est l'un des plus grands péchés".

"Quand vous êtes un religieux, vous ne pouvez distinguer entre les gens en fonction de la couleur, le racisme est l'un des plus grands péchés, je le condamne totalement, nous devons haïr le racisme comme quelque chose de mal, et même s'il vient de nos propres parents nous devons le dénoncer", a plaidé l'ancien imam de la mosquée de Finsbury Park, dans le nord de Londres.

Interrogé par son avocat, Abou Hamza al-Masri a fermement démenti avoir jamais appelé ses fidèles à tuer quelqu'un au Royaume-Uni ou ailleurs dans le monde. Niant "le concept de meurtre", il a cependant défendu "le concept de combat".
Au sujet de cet appel au Jihad, au combat, "M. Hamza a toujours affirmé que rien ne pouvait être fait ici (au Royaume-Uni), il a toujours parlé d'actions à l'étranger, il a dit que les Afghans doivent lutter en Afghanistan, que les Irakiens doivent lutter en Irak", a insisté son avocat, Me Edward Fitzgerald.

De même Me Fitzgerald s'est insurgé contre le chef d'accusation de possession de document à usage terroriste visant son client.

Soulignant que le document en question, une encyclopédie en dix volumes sur le Jihad en Afghanistan, avait été saisi par Scotland Yard au domicile de son client en 1999, puis lui avait été rendu la même année, sans aucun avertissement, l'avocat s'est interrogé sur le soudain revirement des enquêteurs: "Soudainement, ce qui à l'époque avait été qualifié de manuel militaire est décrit aujourd'hui comme un manuel terroriste", a-t-il accusé.

Tous les faits reprochés à l'ancien imam auraient eu lieu avant mai 2004, date de son arrestation et de son incarcération à la prison londonienne de haute sécurité de Belmarsh.

Abou Hamza, 47 ans, d'origine égyptienne, a acquis la nationalité britannique par son premier mariage, en 1980, un an après son arrivée sur le sol britannique, à l'âge de 21 ans. Divorcé en 1983, M. Hamza s'est ensuite remarié en 1984, avec une autre Britannique, dont il a eu sept enfants.

M. Hamza, imam de la mosquée de Finsbury Park de 1997 à janvier 2003, lorsqu'il a été officiellement démis de ses fonctions par les autorités britanniques, n'a pas toujours été investi religieusement, ont appris les jurés du tribunal d'Old Bailey jeudi.

Diplômé de l'école polytechnique de Brighton, dans le sud de l'Angleterre, en 1989, il avait d'abord travaillé comme ingénieur civil, à la prestigieuse académie militaire de Sandhurst, près de Londres. Celle-là même où les princes Harry et William suivent actuellement leur formation d'officiers.

Pendant deux ans, jusqu'en juillet 1991, M. Hamza a travaillé à Sandhurst, où il était chargé de l'entretien des clôtures et des bâtiments à la périphérie du site.

Dès son départ de Sandhurst, Abou Hamza est alors parti en Afghanistan. Mais il en est revenu en 1993, après un incident toujours resté trouble dans lequel il a perdu ses deux mains.


Une baleine devant l'ambassade nippone  19/01/2006

L'association écologiste Greenpeace a déposé ce jeudi matin un cadavre de baleine devant l'ambassade du Japon à Berlin pour protester contre la chasse pratiquée par le pays du Soleil-Levant sous couvert de recherche scientifique. La chasse à la baleine reste en effet une tradition nippone, la consommation de sa viande faisant partie de la gastronomie nationale.
Samedi dernier, le cétacé de 17 mètres de long avait été découvert sur les côtes de la mer Baltique, près de Wismar (nord-est de l'Allemagne). Entre dix et vingt ans d'âge, l'animal originaire de l'Atlantique nord se serait perdu dans la Mer Baltique à la recherche de harengs, puis aurait été piégé par le niveau peu profond de cette mer. Hier, l'association l'a transporté à ses propres frais depuis la côte jusqu'à Berlin. Elle compte ensuite le remettre au musée de la mer de Stralsund où il sera disséqué et examiné vendredi.
Greenpeace mène actuellement une campagne mondiale contre la chasse à la baleine pratiquée par le Japon dans l'océan Antarctique. Les représentants des gouvernements de 17 pays, dont la France, se sont associés pour demander également à Tokyo de renoncer à cette pratique.

Jacques Chirac brandit la menace de frappes nucléaires ciblées  19/01/2006

La France pourrait recourir à des frappes nucléaires ciblées contre des puissances régionales qui utiliseraient contre elle des moyens terroristes ou de destructions massives, affirme Jacques Chirac.

Le président de la République, chef des armées, a annoncé cette inflexion dans la doctrine d'emploi de l'arme nucléaire par la France lors d'une visite à la base de la Force océanique stratégique (FOST), à l'Ile Longue, près de Brest.

Les dirigeants d'Etats "qui auraient recours à des moyens terroristes contre nous, tout comme ceux qui envisageraient d'utiliser, d'une manière ou d'une autre, des armes de destruction massive, doivent comprendre qu'ils s'exposeraient à une réponse ferme et adaptée de notre part", a-t-il déclaré.

Cette riposte pourra être "conventionnelle" mais aussi "d'une autre nature", a souligné Jacques Chirac pour qui le choix de la France, face à une puissance régionale, ne se limite pas à l'alternative "entre l'inaction et l'anéantissement".

"La flexibilité et la réactivité de nos forces stratégiques nous permettraient d'exercer notre réponse directement sur ses centres de pouvoir, sur sa capacité à agir. Toutes nos forces nucléaires ont été configurées dans cet esprit", a-t-il dit.

Le nombre de têtes nucléaires a ainsi été réduit sur des missiles des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), l'une des deux composantes des forces françaises de dissuasion, a précisé le président, dont le dernier grand discours sur la doctrine nucléaire de la France remontait à 2001.

Les forces de dissuasion nucléaire françaises, réservées à la préservation des "intérêts vitaux" de la France, pourraient aussi servir à protéger ses alliés et ses approvisionnements stratégiques, a également déclaré Jacques Chirac.

Dans un monde "marqué par l'interdépendance croissante des pays européens et la mondialisation", la "garantie de nos approvisionnements stratégiques et la défense de pays alliés sont, parmi d'autres, des intérêts qu'il convient de protéger", a-t-il expliqué.


Tarek Aziz demande l’asile à Zagreb  19/01/2006

Tarek Aziz, l’ex-ministre des Affaires étrangères de Saddam Hussein, détenu par l’armée américaine, a demandé à la Croatie d’étudier la possibilité de l’accueillir s’il était libéré pour des raisons de santé, a-t-on appris hier de source officielle. « S’il est libéré, Tarek Aziz ne pourra pas vivre dans une communauté, même si c’est sa patrie, où il ne sera pas en sécurité », poursuit-on de même source. Un avocat italien de M. Aziz, Giovanni Di Stefano, rappelle que l’accusation irakienne a récemment renoncé à poursuivre son client pour crimes contre l’humanité, et qu’il n’était plus accusé que de « malversations financières ». Cependant, le Premier ministre croate Ivo Sanader a déclaré hier que son pays refuserait d’accueillir, s’il était libéré, l’ancien vice-Premier ministre irakien.

Appel à la mobilisation à la Mosquée de Paris pour la journaliste américaine  19/01/2006

L'organisation Reporters sans frontières (RSF) a appelé jeudi à une mobilisation vendredi matin à la Grande Mosquée de Paris en faveur de la journaliste américaine Jill Carroll, otage en Irak, menacée d'exécution.

Dans un communiqué, RSF appelle toute la presse, les anciens otages français et les représentants de la communauté musulmane à Paris, à se mobiliser à la mosquée vendredi à 10H30 "pour s'associer à la famille et aux proches de Jill Carroll, rappeler que la liberté de la presse est essentielle et tout particulièrement en ce moment en Irak".

La journaliste, 28 ans, a été enlevée le 7 janvier par des hommes armés dans l'ouest de Bagdad.

Ses ravisseurs, qui se sont présentés comme étant "les Brigades de la vengeance", un groupe armé inconnu jusqu'ici en Irak, ont menacé de tuer leur otage si les détenues en Irak n'étaient pas libérées sous 72 heures, a annoncé mardi soir la chaîne de télévision Al-Jazira, en diffusant une vidéo de l'otage.

La journaliste travaille pour plusieurs journaux jordaniens, italiens et américains dont le Christian Science Monitor.

Depuis le début de la guerre en Irak, indique RSF, en mars 2003, 77 journalistes et collaborateurs des médias ont été tués (55 journalistes et 22 collaborateurs). 56 étaient de nationalité irakienne (soit 73 %) et 4 de nationalité américaine (soit 5 %).

35 professionnels des médias ont été enlevés depuis le début de la guerre. Cinq d'entre eux ont été tués par leurs ravisseurs (quatre Irakiens : la journaliste Raeda Wazzan, Houssam Hilal Sarsam, Ahmed Hussein Al-Maliki, Ahmed Jabbar Hashim et l'Italien Enzo Baldoni). Les autres ont été relâchés sains et saufs. 23 enlèvements ont eu lieu à Bagdad ou dans les environs.

Jill Carroll est la septième femme journaliste enlevée en Irak.

Arabie Saoudite: Début des travaux d’expansion de Jamarat pour un coût de plus d’un milliard de dollars  18/01/2006

Les travaux de construction d’un nouveau pont de Jamarat à plusieurs niveaux à Mina, où se déroule le rituel de lapidation de Satan pendant le Hadj et devenu au fil des ans un lieu à hauts risques tristement célèbre et où cette année encore 363 pèlerins ont trouvé la mort dans une bousculade, ont démarré samedi dernier déjà.
Le projet conçu pour adapter plus de trois millions de pèlerins à la fois, coûtera quatre milliards de riyals saoudiens (1,06 milliard de dollars).
La démolition de l’actuel pont et le déblayage du lieu ont commencé dès la fin des rites du Hadj afin de construire deux des quatre niveaux du nouveau pont avant le Hadj de l'année prochaine. La conception du nouveau pont vise à réduire la congestion à Jamarat à tout moment et à tout endroit et éviter ainsi la bousculade et ses conséquences.
Le nouveau projet d'expansion de Jamarat élaboré il y a une année, sera réalisé dans un délai de quatre ans.
"Le problème est la forte densité des pèlerins aux points d'entrée du pont et la conception du nouveau pont vise à réduire cette densité en la fragmentant aidant ainsi les pèlerins à atteindre Jamarat rapidement, " a dit Mohammed Idrees, le doyen adjoint de l’institut Roi Fahd du Hadj à l'université UM Al-Qura de la Mecque et chef de l'équipe de l’institut de conception du futur pont de Jamarat.
Le nouveau pont aura dix entrées réparties entre les quatre niveaux plus le rez-de-chaussée pour contenir les pèlerins venant de différentes directions. Le rez-de-chaussée et le premier niveau du pont sont pour les pèlerins entrant de l’est de Mina dont le pourcentage est le plus élevé. Le deuxième niveau est pour les pèlerins entrant du côté de la Mecque, le troisième niveau est pour les pèlerins venant du Nord de Mina et des nouvelles résidences des pèlerins et le quatrième niveau est pour les pèlerins entrant du sud de la Mecque par la route roi Abdul Aziz.
"De cette façon nous pouvons réduire la densité en fragments des pèlerins avant qu'ils n’atteignent l'emplacement de lancement des cailloux," a dit Idrees dans un entretien avec le quotidien saoudien en anglais « Arab News ». Il y aura trois tunnels principaux pour les véhicules. Ces tunnels seront reliés aux services de ramassage des ordures, des ambulances et d'autres services. Il y a également un tunnel pour les délégations spéciales et les VIP.

Le roi du Maroc gracie un millier de prisonniers  18/01/2006

Le roi Mohammed VI du Maroc a accordé sa grâce à un millier de détenus condamnés à des peines de réclusion ou à des amendes, à l'occasion de l'Aïd al-Adha (fête du sacrifice) et de l'anniversaire du Manifeste de l'indépendance (11 janvier 1944), a-t-on appris récemment à Rabat de source officielle.

La Syrie libère cinq opposants du «Printemps de Damas»  18/01/2006

Les autorités syriennes ont libéré mercredi cinq opposants, parmi lesquels les anciens députés Riad Seif et Maamoun Homsi, dont l'arrestation en 2001 avait sonné le glas du «Printemps de Damas», période caractérisée par une certaine liberté d'expression.

Ces libérations interviennent alors que la Syrie fait l'objet d'importantes pressions internationales, la commission d'enquête de l'ONU sur l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri, pour lequel Damas a été pointé du doigt, lui reprochant de ne pas suffisamment coopérer.

«Les députés Riad Seif et Maamoun Homsi ont été libérés sur décision de justice. Trois autres opposants, Habib Issa, Fawaz Tello et Walid Bounni ont été également libérés», a déclaré l'avocat Anouar Bounni à l'AFP.

L'arrestation durant l'été 2001 de ces cinq personnes, avec cinq autres, avait mis un terme au «Printemps de Damas», la brève période de relative liberté d'expression qui avait suivi l'accession de Bachar al-Assad à la présidence en Syrie en 2000.

Plusieurs d'entre eux avaient animé des débats dans des «salons politiques» qui avaient vu le jour dans le pays entre septembre 2000 et février 2001.

MM. Seif et Homsi avaient été condamnés à cinq ans de prison par la Cour pénale sous l'accusation d'avoir voulu «changer la Constitution de manière illégale».

Les trois autres opposants, jugés par la Cour de sûreté de l'État, un tribunal d'exception, avaient reçu la même peine, pour des accusations de même ordre: tentative de changer la Constitution par des moyens illégaux et de nuire à l'image de l'État, incitation à des dissensions confessionnelles et à la sédition, propagation d'informations mensongères.

Me Bounni s'est félicité de ces libérations mais a renouvelé ses appels à la libération de tous les autres détenus politiques en Syrie, dont il estime le nombre à 1500.

«Nous nous félicitons de ces libérations, mais il est nécessaire de clore définitivement ce dossier en relaxant tous les prisonniers politiques et en supprimant les tribunaux d'exception», a-t-il déclaré.

Le Parlement européen enquête sur les présumées prisons secrètes de la CIA  18/01/2006

Le Parlement européen a décidé mercredi de mettre sur pied une commission temporaire sur l'utilisation présumée de pays européens par la CIA pour le transport et la détention illégale de prisonniers. Les députés de Strasbourg ont par ailleurs condamné le traitement des prisonniers au camp américain pour terroristes présumés de Guantanamo, à Cuba, et ont demandé la fermeture de ce site.

La commission temporaire, qui comptera 46 députés (ils seront désignés jeudi), examinera également si les gouvernements européens étaient au courant des ces pratiques, si elles ont eu lieu, et si des citoyens européens y ont pris part.

La commission temporaire sera chargée de soumettre à l'Assemblée plénière toutes les recommandations qu'elle jugera nécessaires en la matière, notamment en ce qui concerne les conséquences politiques, juridiques et administratives devant être tirées au niveau européen, ainsi que les conséquences possibles sur les relations de l'Union européenne avec des pays tiers.

Le Parlement demande à la commission de lui remettre, "au plus tard quatre mois après le début de ses travaux, un rapport provisoire assorti de propositions détaillées sur l'organisation de la poursuite de ses travaux".

En ce qui concerne Guantanamo, c'est le premier appel de l'UE à sa fermeture, selon Helmut Weixler, porte-parole du groupe des Verts. Le camp-prison situé à la pointe orientale de Cuba a été ouvert le 11 janvier 2002 après le renversement fin 2001 par des forces conduites par les Etats-Unis du régime taliban en Afghanistan. Seuls neuf des quelque 500 détenus de la base navale ont été inculpés après des années de captivité.




Vote des étrangers: les Verts proposent l'examen au Sénat d'un texte de 2000  18/01/2006

Le secrétaire national des Verts Yann Wehrling a proposé mercredi au PS et au PCF de mettre en débat au Sénat une proposition de loi adoptée par l'Assemblée en 2000 et instaurant le droit de vote des étrangers aux élections municipales.

La présidente du groupe communiste au Sénat Nicole Borvo a annoncé mardi avoir reçu "l'accord formel du groupe socialiste" pour proposer, en recourant à l'article 30 du règlement du Sénat, la "discussion immédiate" d'un texte accordant le droit de vote des étrangers aux élections locales.

"Nous nous félicitons de voir cette question à l'ordre du jour, mais au nom des Verts, je souhaite que nous puissions examiner l'efficacité parlementaire d'une telle démarche", a écrit M. Wehrling dans une lettre adressée au premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande.

Un courrier identique a été envoyé à la secrétaire nationale du Parti communiste Marie-Georges Buffet.

Les Verts avaient fait adopter par l'Assemblée nationale le 3 mai 2000 une proposition de loi restée en suspens depuis cette date, qui accordait le droit de vote aux élections locales aux étrangers établis régulièrement en France.

"Au regard de la convergence entre le texte de compromis adopté il y a cinq ans et celui proposé aujourd'hui, je te propose de faire en sorte que le texte mis en débat soit celui déjà adopté en première lecture, afin que la gauche puisse faire progresser le processus parlementaire au-delà d'une simple position d'affichage", indique Yann Wehrling.

"Ensemble, faisons en sorte de faire de cette étape plus qu'une étape, une avancée", a-t-il conclu.

Abdallah II de Jordanie: 'Ne pas vider Jérusalem de ses habitants chrétiens'  17/01/2006

Le roi Abdallah II de Jordanie a mis en garde mardi contre le fait de "vider Jérusalem de ses habitants chrétiens arabes", a rapporté l'agence de presse officielle, Petra.

Le roi a "de nouveau averti", au cours d'une rencontre avec une délégation d'évêques américains et européens, contre le fait de "vider Jérusalem de ses habitants chrétiens arabes à cause d'une émigration croissante", a poursuivi l'agence.

Il a également assuré que la Jordanie considérait Jérusalem comme la ville de "l'espoir et la paix" pour tous les fidèles des trois religions monothéistes, a affirmé Petra.

Abdallah II a invité les Eglises occidentales à "encourager les habitants arabes chrétiens à rester dans la Ville sainte pour qu'elle garde son authenticité et son identité", d'après Petra.

Le roi a insisté sur "l'importance de la coordination et de la coopération entre les Eglises en Jordanie et en Terre sainte et les Eglises occidentales, en particulier l'Eglise catholique, ainsi que l'organisation de rencontres entre elles pour faire face aux défis qu'affrontent la paix et la Ville sainte".

Quant au patriarche latin de Jérusalem et de Jordanie, Michel Sabbah, il a exprimé sa "considération" pour "l'attention" accordée par le roi à "la présence arabe chrétienne en Jordanie et en Terre sainte".

L'objectif de la visite de la délégation des 20 évêques européens et américains, qui s'était rendue en Terre sainte, est d'attirer l'attention sur la situation des chrétiens en Jordanie et dans les territoires palestiniens.

Levée de l'interdiction de CNN en Iran: la chaîne exprime sa satisfaction  17/01/2006

La chaîne américaine CNN s'est dit mardi "satisfaite" après avoir reçu à nouveau l'autorisation de travailler en Iran, autorisation qui lui avait été retirée en raison d'une erreur de traduction ayant fait dire au président iranien que son pays voulait la bombe atomique.

"Nous sommes satisfaits de cette décision", a simplement réagi un porte-parole de la chaîne d'informations en continu, joint par téléphone à Atlanta (Georgie, sud), où est situé le siège de la chaîne. Il a requis l'anonymat.

Samedi, lors de la retransmission en direct d'une conférence de presse, un interprète de CNN a fait dire au président iranien Mahmoud Ahmadinejad: "Nous croyons que toutes les nations doivent être autorisées à posséder des armes nucléaires" et que l'Occident ne devrait pas "empêcher l'Iran d'avoir des armes nucléaires".

Or, le président, qui parlait en persan, a utilisé un mot signifiant "technologie" et non "arme". Les autorités iraniennes ont réagi lundi en interdisant la chaîne dans ce pays.

CNN avait offert ses excuses pour cette "erreur de traduction" en se déclarant "très déçue" de voir qu'une "telle mesure" avait été prise.

"En tenant compte des excuses de la chaîne, nous demandons que la chaîne soit autorisée à reprendre ses activités", a écrit ensuite le président iranien au ministre de la Culture dans une lettre dont a fait état la radio d'Etat mardi.

CNN ne possède pas de bureau en Iran mais ses journalistes, munis des visas de rigueur, s'y rendent régulièrement, a précisé le porte-parole de la chaîne. La chaîne a également recourt à des journalistes pigistes, a-t-il ajouté.

La Cour suprême américaine valide une loi locale autorisant l'euthanasie  17/01/2006

La Cour suprême américaine a rendu mardi un arrêt validant le "suicide médicalement assisté" dans l'Oregon (nord-ouest), seul Etat américain disposant d'une législation dans ce domaine et qui pourrait en inspirer d'autres.

Dans cette décision consultée par l'AFP et prise à une majorité de six voix contre trois, la plus haute instance judiciaire des Etats-Unis estime que le gouvernement ne peut interdire aux médecins de cet Etat de prescrire des médicaments aux fins d'euthanasie.

La législation fédérale "n'autorise pas l'Attorney général (ministre de la Justice) à interdire l'administration de substances réglementées aux fins de suicide assisté, face à une législation médicale étatique permettant une telle démarche", conclut la cour.

L'Attorney General (ministre de la Justice) Alberto Gonzales avait saisi la cour pour contester l'arrêt d'une cour d'appel fédérale invalidant une décision de son ministère interdisant cette pratique en Oregon.

Approuvée à deux reprises par les électeurs de l'Oregon la loi "Mourir avec dignité", y est appliquée depuis 1997.

Elle encadre strictement l'euthanasie, en exigeant notamment que deux médecins concluent que l'espérance de vie du patient atteint d'une maladie incurable soit inférieure à six mois, que celui-ci a bien demandé cette procédure et que son choix est éclairé.

Le gouvernement de George W. Bush, soutenu par de nombreuses organisations religieuses, tentait depuis fin 2001 de contrer ce texte.

Le président de la Cour suprême John Roberts, nommé par le président en septembre, se trouvait parmi les juges opposés à cet arrêt, rédigé par le juge Anthony M. Kennedy, réputé modéré. Les deux autres membres les plus conservateurs de la cour, les juges Clarence Thomas et Antonin Scalia ont aussi voté comme le juge Roberts.


La France condamné pour refus de carte de séjour  17/01/2006

Une ancienne réfugiée politique espagnole qui a dû attendre 14 ans avant d'obtenir une carte de séjour a fait condamner la France, devant la Cour européenne des droits de l'homme pour violation du "droit au respect de la vie privée et familiale".

Maria Isabel Aristimuño Mendizabal, qui réside en France depuis 1975, a épousé en 1984 un ancien dirigeant de l'organisation séparatiste basque ETA aujourd'hui incarcéré en Espagne.

Bien que mère d'une fille née en France en 1984, cette résidente des Landes n'a reçu de la préfecture, entre 1989 et 2003, que des récépissés de ses demandes de cartes de séjour.

Les juges de Strasbourg estiment que la requérante, "remplissait dès 1989" les conditions pour obtenir le document et aurait dû en disposer de plein droit à partir de 1992 en tant que ressortissante de l'Union européenne.

La France devra verser 50.000 euros en réparation du préjudice subi par cette mère de famille qui faisait valoir la "situation de pauvreté" et les "difficultés sociales importantes" auxquelles l'avait exposée sa situation.


Ryad accuse l’Occident d’être en partie responsable de la crise iranienne  17/01/2006

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal, a accusé hier l’Occident d’être partiellement responsable des ambitions nucléaires iraniennes. Le prince Saoud al-Fayçal s’est également déclaré opposé à une action militaire contre l’Iran et a appelé à la poursuite de négociations diplomatiques avec Téhéran, dans une interview à la BBC. « Le problème de la prolifération est qu’une fois que vous avez fait une exception, vous ouvrez la voie pour l’argument logique “pourquoi pas moi” ? », a-t-il déclaré. « Je pense que l’Occident qui a autorisé Israël à se doter de capacité nucléaire a commis des dégâts et nous souffrons tous (du fait que) d’autres pays suivent la même voie », a-t-il ajouté. « Nous espérons que l’Iran va résister à cette tentation », a-t-il poursuivi.

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