Les députés allemands ont adopté, jeudi 27 avril, une loi interdisant le port du voile intégral de façon partielle. Le texte oblige les agents publics à avoir le visage découvert dans le cadre de leurs fonctions mais n’interdit par le port du voile intégral dans l’espace public.
Les autorités pourront néanmoins exiger qu’une personne retire le voile ou tissu qui recouvre son visage « lorsqu'une identification est nécessaire et requise ». La loi prévoit quelques exceptions telles que porter un masque en cas de risque d’infection. « L'Etat a le devoir de se présenter lui-même de façon idéologiquement et religieusement neutre (…) une dissimulation religieuse ou idéologique du visage dans l'exercice d'une fonction publique (...) va à l'encontre de ce devoir de neutralité », précise le texte de loi.
Son utilité pose néanmoins question au regard du nombre (quasi-)inexistant de fonctionnaires portant le niqab. Le nombre même de femmes portant le voile intégral n'est pas connu mais elles seraient, selon des sources rapportées par la presse allemande, 200 à 300 uniquement à travers l'Allemagne.
« L'intégration, ça signifie aussi que nous signifions clairement et transmettions à d'autres cultures nos valeurs et les limites de notre tolérance », a déclaré le ministre de l’Intérieur Thomas de Maizière dans un communiqué. Cette nouvelle loi vient en réaction à l’accueil depuis 2015 de plus d’un million de réfugiés syriens, irakiens et afghans.
Elle doit encore être ratifiée par le Bundesrat, la chambre haute du Parlement. La France et de la Belgique qui ont légiféré sur le sujet en 2011 mais elles avaient choisi une interdiction complète dans l’espace public. Au Pays-Bas, un projet de loi prévoyant une interdiction partielle est en cours d’examen au Sénat après avoir été adopté en 2016.
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Son utilité pose néanmoins question au regard du nombre (quasi-)inexistant de fonctionnaires portant le niqab. Le nombre même de femmes portant le voile intégral n'est pas connu mais elles seraient, selon des sources rapportées par la presse allemande, 200 à 300 uniquement à travers l'Allemagne.
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Elle doit encore être ratifiée par le Bundesrat, la chambre haute du Parlement. La France et de la Belgique qui ont légiféré sur le sujet en 2011 mais elles avaient choisi une interdiction complète dans l’espace public. Au Pays-Bas, un projet de loi prévoyant une interdiction partielle est en cours d’examen au Sénat après avoir été adopté en 2016.
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