Le personnel de l'ONU a applaudi l'ancien chef de la diplomatie de Séoul à sa première entrée au siège new-yorkais de l'organisation en tant que successeur de Kofi Annan. Ban Ki-moon a directement gagné la Salle de méditation du bâtiment afin de prier pour la mémoire des Casques bleus et membres de l'ONU morts en service.
S'adressant ensuite à la presse, Ban Ki-moon a jugé que la forte présence médiatique était « la preuve éclatante que l'ONU est bien vivante et en première ligne sur tous les défis, cherchant à donner de l'espoir à tous les peuples du monde » ; déplorant tout de même que les Nations unies soient si « sous-estimées, parfois injustement critiquées ».
« J'entre en fonctions à un moment difficile des relations internationales, du Darfour au Moyen-Orient, au Liban, à l'Iran, à l'Iraq et la Corée du Nord, sans compter les nombreuses autres crises qui troublent notre monde de la défense des droits de l'homme et le renforcement des efforts pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) », a affirmé Ban Ki-moon. Ces objectifs sont la réduction de moitié de l'extrême pauvreté, assurer l'éducation primaire pour tous, et juguler l'épidémie de sida. De plus, il compte faire du dossier nucléaire nord-coréen l'une des priorités de ce début de mandat.
S'adressant ensuite à la presse, Ban Ki-moon a jugé que la forte présence médiatique était « la preuve éclatante que l'ONU est bien vivante et en première ligne sur tous les défis, cherchant à donner de l'espoir à tous les peuples du monde » ; déplorant tout de même que les Nations unies soient si « sous-estimées, parfois injustement critiquées ».
« J'entre en fonctions à un moment difficile des relations internationales, du Darfour au Moyen-Orient, au Liban, à l'Iran, à l'Iraq et la Corée du Nord, sans compter les nombreuses autres crises qui troublent notre monde de la défense des droits de l'homme et le renforcement des efforts pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) », a affirmé Ban Ki-moon. Ces objectifs sont la réduction de moitié de l'extrême pauvreté, assurer l'éducation primaire pour tous, et juguler l'épidémie de sida. De plus, il compte faire du dossier nucléaire nord-coréen l'une des priorités de ce début de mandat.
Le successeur de Kofi Annan a d’autre part annoncé que pour son premier déplacement, il se rendrait au sommet de l'Union africaine à Addis Abeba, en Ethiopie, les 29 et 30 janvier. Il compte y rencontrer le président soudanais Omar el-Béchir : « En m'engageant dans le processus diplomatique, j'espère que nous serons en mesure de résoudre pacifiquement et aussi vite que possible ces graves questions », a-t-il insisté.
Concernant la crise du Darfour, qui sollicite sa « plus haute attention », Ban Ki-moon devrait rencontrer dès mercredi matin l'émissaire spécial de l'ONU Jan Eliasson. Le Darfour est le théâtre d'une guerre civile et d'exactions à grande échelle qui ont fait 200.000 morts et 2,5 millions de déplacés depuis février 2003. « La responsabilité de protéger les citoyens au Darfour incombe au gouvernement de Khartoum. Cet échec de même que le refus d’accepter l’aide place le gouvernement soudanais dans une situation très difficile. » L'Onu s'efforce de venir à bout de l'hostilité de Khartoum au déploiement d'une force de maintien de la paix co-dirigée par l'Union africaine.
Interrogé sur l'exécution de Saddam Hussein, le diplomate sud-coréen n'a pas fait écho à l'opposition traditionnelle de l'organisation à la peine de mort. Ban Ki-moon a rappelé que Saddam Hussein s'était rendu coupable de « crimes odieux et d'atrocités innommables », ajoutant que conformément au droit international, « la question de la peine capitale relève de chaque Etat membre ». Si les Nations unies « sont fermement hostiles à l'impunité », elles « restent opposées à la peine de mort, y compris en cas de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de génocide », rappel tout de même Achraf Qazi, représentant spécial en Irakde l’ONU, dans un communiqué diffusé mardi.
Les menaces que connaît le monde, « doivent appeler une réponse collective, en ayant recours à la sagesse collective et aux efforts collectifs », a souligné le nouveau Secrétaire général. « Aucune personne, prise individuellement, y compris le Secrétaire général des Nations Unies, aucun pays, quelles que soient sa puissance, ses forces et ses ressources, ne peuvent y répondre seul », a-t-il insisté. Il nous faut un effort commun et c'est pourquoi j'ai besoin de votre soutien, a-t-il dit s'adressant à l'ensemble des journalistes présents à l'ONU
Concernant la crise du Darfour, qui sollicite sa « plus haute attention », Ban Ki-moon devrait rencontrer dès mercredi matin l'émissaire spécial de l'ONU Jan Eliasson. Le Darfour est le théâtre d'une guerre civile et d'exactions à grande échelle qui ont fait 200.000 morts et 2,5 millions de déplacés depuis février 2003. « La responsabilité de protéger les citoyens au Darfour incombe au gouvernement de Khartoum. Cet échec de même que le refus d’accepter l’aide place le gouvernement soudanais dans une situation très difficile. » L'Onu s'efforce de venir à bout de l'hostilité de Khartoum au déploiement d'une force de maintien de la paix co-dirigée par l'Union africaine.
Interrogé sur l'exécution de Saddam Hussein, le diplomate sud-coréen n'a pas fait écho à l'opposition traditionnelle de l'organisation à la peine de mort. Ban Ki-moon a rappelé que Saddam Hussein s'était rendu coupable de « crimes odieux et d'atrocités innommables », ajoutant que conformément au droit international, « la question de la peine capitale relève de chaque Etat membre ». Si les Nations unies « sont fermement hostiles à l'impunité », elles « restent opposées à la peine de mort, y compris en cas de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de génocide », rappel tout de même Achraf Qazi, représentant spécial en Irakde l’ONU, dans un communiqué diffusé mardi.
Les menaces que connaît le monde, « doivent appeler une réponse collective, en ayant recours à la sagesse collective et aux efforts collectifs », a souligné le nouveau Secrétaire général. « Aucune personne, prise individuellement, y compris le Secrétaire général des Nations Unies, aucun pays, quelles que soient sa puissance, ses forces et ses ressources, ne peuvent y répondre seul », a-t-il insisté. Il nous faut un effort commun et c'est pourquoi j'ai besoin de votre soutien, a-t-il dit s'adressant à l'ensemble des journalistes présents à l'ONU
Nominations
M. Ban est né le 13 juin 1944. Licencié en relations internationales à l’Université nationale de Séoul en 1970, il a obtenu une maîtrise en administration publique de la Kennedy School of Government de l’Université Harvard en 1985.
Eminent diplomate, Ban Ki-moon a été nommé Premier Secrétaire de la Mission permanente de la République de Corée auprès de l’ONU, puis Directeur de la Division des Nations Unies au Ministère à Séoul, et enfin Ambassadeur à Vienne, ce qui l’a amené à présider la Commission préparatoire de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires en 1999.
En 2001-2002, en tant que chef de cabinet du Président de l’Assemblée générale, il a facilité l’adoption rapide de la première résolution de la session, qui condamnait les attentats terroristes du 11 septembre, et a pris un certain nombre d’initiatives visant à améliorer le fonctionnement de l’Assemblée.
Le nouveau Secrétaire général a effectué, ce 1er janvier, ses premières nominations, choisissant le conseiller spécial Vijay Nambiar au poste de Chef de Cabinet et la journaliste Michelle Montas à celui de porte-parole. «Les nominations d'aujourd'hui permettront d'établir une base solide pour la création de mon équipe et de poursuivre un programme de réforme du Secrétariat, dans la continuité » indique un message diffusé le 31 décembre à New York. « M. Nambiar a occupé de nombreux postes importants aux Nations Unies, notamment celui de Conseiller spécial de Kofi Annan et Représentant permanent de l'Inde à l'ONU », précise le communiqué.
Le Secrétaire général a aussi nommé Michelle Montas en tant que porte-parole. Journaliste haïtienne réputée, Michelle Montas dirigeait jusqu'à présent la radio de l'ONU en français, après avoir été la porte-parole du président de l'Assemblée générale en 2003. Le nouveau Secrétaire général a indiqué qu'il opérerait de nouvelles nominations dans les prochains jours.
Eminent diplomate, Ban Ki-moon a été nommé Premier Secrétaire de la Mission permanente de la République de Corée auprès de l’ONU, puis Directeur de la Division des Nations Unies au Ministère à Séoul, et enfin Ambassadeur à Vienne, ce qui l’a amené à présider la Commission préparatoire de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires en 1999.
En 2001-2002, en tant que chef de cabinet du Président de l’Assemblée générale, il a facilité l’adoption rapide de la première résolution de la session, qui condamnait les attentats terroristes du 11 septembre, et a pris un certain nombre d’initiatives visant à améliorer le fonctionnement de l’Assemblée.
Le nouveau Secrétaire général a effectué, ce 1er janvier, ses premières nominations, choisissant le conseiller spécial Vijay Nambiar au poste de Chef de Cabinet et la journaliste Michelle Montas à celui de porte-parole. «Les nominations d'aujourd'hui permettront d'établir une base solide pour la création de mon équipe et de poursuivre un programme de réforme du Secrétariat, dans la continuité » indique un message diffusé le 31 décembre à New York. « M. Nambiar a occupé de nombreux postes importants aux Nations Unies, notamment celui de Conseiller spécial de Kofi Annan et Représentant permanent de l'Inde à l'ONU », précise le communiqué.
Le Secrétaire général a aussi nommé Michelle Montas en tant que porte-parole. Journaliste haïtienne réputée, Michelle Montas dirigeait jusqu'à présent la radio de l'ONU en français, après avoir été la porte-parole du président de l'Assemblée générale en 2003. Le nouveau Secrétaire général a indiqué qu'il opérerait de nouvelles nominations dans les prochains jours.
Remplaçant de Kofi Annan
Après avoir passé la haie d'honneur formée par les gardiens de la "Maison de verre", Ban, qui a donc officiellement pris la succession du Ghanéen Kofi Annan au poste de Secrétaire général de l’ONU.
Pendant 10 ans, Kofi Annan a occupé ce poste. Il était le septième Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies et le premier à sortir des rangs du personnel. Kofi Annan est né à Kumasi, au Ghana le 8 avril 1938, diplômé d’économie et de sciences de gestion, il entre dans les rouages de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 1962 en tant fonctionnaire d’administration et du budget.
M. Annan a notamment été en poste à la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, à Addis-Abeba, à la Force d’urgence des Nations Unies (FUNU II) à Ismailia, au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à Genève, puis au Siège des Nations Unies à New York.
En 1990, après l’invasion du Koweït par l’IraK, M. Annan reçu pour mission spéciale d’organiser le rapatriement de l’Irak de plus de 900 fonctionnaires internationaux et ressortissants de pays occidentaux. Il a ensuite dirigé la première équipe des Nations Unies chargée de négocier avec l’Irak sur la question de la vente du pétrole pour financer l’aide humanitaire. Après avoir jouer des rôles importants dans le règlement de différents conflits, notamment en Bosnie Herzégovine, M. Annan est élu secrétaire général des Nations Unies en 1997. Il prône l’amélioration de la cohérence et de la coordination de l’action de l’ONU. Il s’engage pour une meilleure action en Afrique, mais aussi au Proche Orient.
En avril 2001, le Secrétaire général publie un «appel à l’action» en cinq points, pour venir à bout de l’épidémie d’infection par le VIH et le sida, proposant la création d’un fonds mondial sida et santé.
Salué par les dirigeants du monde entier, Kofi Annan reçoit le prix nobel de la paix le 10 décembre 2001. Le Comité Nobel a jugé que M. Annan avait joué un rôle déterminant dans le renouvellement de l’ONU et que le seul chemin praticable vers la paix et la coopération mondiale passait par l’ONU. « C'est un serviteur de la paix sur tous les continents » déclarait Jacques Chirac ce vendredi 29 décembre 2006, rendant hommage à Kofi Annan.
Pendant 10 ans, Kofi Annan a occupé ce poste. Il était le septième Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies et le premier à sortir des rangs du personnel. Kofi Annan est né à Kumasi, au Ghana le 8 avril 1938, diplômé d’économie et de sciences de gestion, il entre dans les rouages de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 1962 en tant fonctionnaire d’administration et du budget.
M. Annan a notamment été en poste à la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, à Addis-Abeba, à la Force d’urgence des Nations Unies (FUNU II) à Ismailia, au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à Genève, puis au Siège des Nations Unies à New York.
En 1990, après l’invasion du Koweït par l’IraK, M. Annan reçu pour mission spéciale d’organiser le rapatriement de l’Irak de plus de 900 fonctionnaires internationaux et ressortissants de pays occidentaux. Il a ensuite dirigé la première équipe des Nations Unies chargée de négocier avec l’Irak sur la question de la vente du pétrole pour financer l’aide humanitaire. Après avoir jouer des rôles importants dans le règlement de différents conflits, notamment en Bosnie Herzégovine, M. Annan est élu secrétaire général des Nations Unies en 1997. Il prône l’amélioration de la cohérence et de la coordination de l’action de l’ONU. Il s’engage pour une meilleure action en Afrique, mais aussi au Proche Orient.
En avril 2001, le Secrétaire général publie un «appel à l’action» en cinq points, pour venir à bout de l’épidémie d’infection par le VIH et le sida, proposant la création d’un fonds mondial sida et santé.
Salué par les dirigeants du monde entier, Kofi Annan reçoit le prix nobel de la paix le 10 décembre 2001. Le Comité Nobel a jugé que M. Annan avait joué un rôle déterminant dans le renouvellement de l’ONU et que le seul chemin praticable vers la paix et la coopération mondiale passait par l’ONU. « C'est un serviteur de la paix sur tous les continents » déclarait Jacques Chirac ce vendredi 29 décembre 2006, rendant hommage à Kofi Annan.