"Le 7 mai à 17 h, on comptait 22 980 morts, 1 383 blessés et 42 119 disparus", pouvait-on entendre à la télévision birmane, cinq jours après le passage, dans le sud du pays, du cyclone Nargis. Mais la chargée d'affaire de l'ambassade des États-Unis au Myanmar, Shari Villarosa, estime pour sa part que le bilan s'lèverait à "plus de 100 000 morts".
"Le gros souci, c'est l'approvisionnement en essence. L'une des deux raffineries du pays a été détruite. Sans essence, comment acheminer les secours ?", s'inquiète l'ONG Action contre la faim.
Pour John Holmes, le chef des opérations humanitaires de l'Onu, « le bilan pourrait augmenter de manière très importante". Et si les autorités birmanes ont autorisé l'aide d'un avion de l'ONU, parti hier d'Italie avec à son bord 22 tonnes de matériels d'urgence, le HCR, Haut commissariat pour les réfugiés, précise pour sa part que des camions contenant 22 autres tonnes de matériels et d'aide d'urgence attendent l'autorisation de passer de la part de ces mêmes autorités, et stationneraient à la frontière avec la Thaïlande.
Ce jeudi 8 mai, un porte-parole de l'ambassade américaine à Bangkok, Michael Turner, a déclaré que les autorités "ont donné la permission pour qu'un C-130 aille à Rangoun".
Mais du côté du Programme alimentaire mondial de l'ONU (PAM), l'on se désole du fait que ses quatre avions chargés en particulier de 45 tonnes de biscuits énergétiques, et prêts à décoller de Dubaï, de Thaïlande et du Bangladesh, n'ont toujours pas pu le faire faute d'autorisation de se poser à Rangoun. Le matériel acheminé devait en principe être acheminé ce jeudi vers la région de l'Irrawaddy, dans le sud de la Birmanie, région la plus touchée par le cyclone.
"Nous espérons que la Birmanie coopèrera avec la communauté internationale et aura des consultations avec elle et qu'elle surmontera le désastre rapidement", a souhaité le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, Qin Gang.
"Le gros souci, c'est l'approvisionnement en essence. L'une des deux raffineries du pays a été détruite. Sans essence, comment acheminer les secours ?", s'inquiète l'ONG Action contre la faim.
Pour John Holmes, le chef des opérations humanitaires de l'Onu, « le bilan pourrait augmenter de manière très importante". Et si les autorités birmanes ont autorisé l'aide d'un avion de l'ONU, parti hier d'Italie avec à son bord 22 tonnes de matériels d'urgence, le HCR, Haut commissariat pour les réfugiés, précise pour sa part que des camions contenant 22 autres tonnes de matériels et d'aide d'urgence attendent l'autorisation de passer de la part de ces mêmes autorités, et stationneraient à la frontière avec la Thaïlande.
Ce jeudi 8 mai, un porte-parole de l'ambassade américaine à Bangkok, Michael Turner, a déclaré que les autorités "ont donné la permission pour qu'un C-130 aille à Rangoun".
Mais du côté du Programme alimentaire mondial de l'ONU (PAM), l'on se désole du fait que ses quatre avions chargés en particulier de 45 tonnes de biscuits énergétiques, et prêts à décoller de Dubaï, de Thaïlande et du Bangladesh, n'ont toujours pas pu le faire faute d'autorisation de se poser à Rangoun. Le matériel acheminé devait en principe être acheminé ce jeudi vers la région de l'Irrawaddy, dans le sud de la Birmanie, région la plus touchée par le cyclone.
"Nous espérons que la Birmanie coopèrera avec la communauté internationale et aura des consultations avec elle et qu'elle surmontera le désastre rapidement", a souhaité le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, Qin Gang.