Depuis la loi de 1905, la religion semblait destinée à déserter la vie politique de nos sociétés modernes pour rester cantonnée à la sphère privée. Aujourd’hui, la violence exercée au nom de Dieu revient sur le devant de la scène ; mais c’est aussitôt en tant que fruit de la marginalisation sociale ou conséquence de la frustration économique que les commentateurs l’appréhendent. Nulle trace de sa dimension religieuse. Si les revendications religieuses pénètrent le débat politique, ce n’est, dit-on, jamais au titre de ce qu’elles sont. Quel sens conférer à ce « silence religieux » ? N’est-ce pas qu’en le brisant que nous saurons saisir le sens des événements récents ?
Table ronde « Doit-on reposer la question religieuse en termes politiques ? », organisée au Collège des Bernardins, le 26 janvier 2016, avec :
• Fethi Benslama, professeur de psychopathologie, université Paris-Diderot, auteur de La Guerre des subjectivités en islam (Lignes, 2014) ;
• Jean Birnbaum, directeur du Monde des livres, auteur d’Un silence religieux (Le Seuil, 2016) ;
• Marcel Gauchet, Philosophe et historien, auteur de Le Religieux et le Politique (Desclée de Brouwer, 2010) ;
• P. Matthieu Rougé, professeur de théologie politique au Collège des Bernardins.
Table ronde « Doit-on reposer la question religieuse en termes politiques ? », organisée au Collège des Bernardins, le 26 janvier 2016, avec :
• Fethi Benslama, professeur de psychopathologie, université Paris-Diderot, auteur de La Guerre des subjectivités en islam (Lignes, 2014) ;
• Jean Birnbaum, directeur du Monde des livres, auteur d’Un silence religieux (Le Seuil, 2016) ;
• Marcel Gauchet, Philosophe et historien, auteur de Le Religieux et le Politique (Desclée de Brouwer, 2010) ;
• P. Matthieu Rougé, professeur de théologie politique au Collège des Bernardins.
En partenariat avec le Collège des Bernardins.
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