Face à l’offensive menée par l’Etat contre les établissements liés à la fédération Musulmans de France (MF), celle-ci sort de sa réserve. C’est avec vigueur qu’elle a dénoncé, samedi 16 mars, la décision préfectorale visant à la fermeture du collège Avicenne de Nice à la fin de l’année scolaire.
« Cette mesure drastique et totalement disproportionnée de la part des autorités préfectorales ne peut que briser de façon injuste le succès remarquable de l'établissement dont témoignent ses excellents résultats », réagit l’organisation, pour qui sa fermeture « n'est aucunement justifiée » et « fait abstraction de ses répercussions très néfastes sur les élèves, les familles, et le personnel enseignant ».
« Malheureusement, cette fermeture ne peut se comprendre que s'inscrivant dans une tendance de ciblage de plus en plus flagrant des établissements privés musulmans par les autorités préfectorales dans certaines régions. Cette attitude inquiète et interpelle », affirme-t-elle, en faisant allusion au cas du lycée Averroès de Lille. « Plutôt que d'opter pour une approche progressive et de concertation permettant de résoudre les éventuels problèmes et de clarifier les situations, l'administration a choisi une décision radicale qui pénalise l'excellence et la réussite et qui pointe encore une fois des institutions musulmanes exemptes de tout problème sur les plans éducatif et administratif. »
MF, qui s'insurge contre un traitement devenue « systématique », appelle les autorités « à reconsidérer, raison gardée, sa décision et à engager un dialogue constructif avec les parties concernées. Une telle attitude est essentielle pour rétablir la confiance et aider à installer un vivre-ensemble pérenne ».
A l’instar du lycée Averroès de Lille, une cagnotte en ligne a été lancée, lundi 18 mars, afin de permettre à ceux et celles qui le souhaitent de lui apporter une aide financière. Elle a été initiée par la mosquée Ar-Rahma de Nice, membre de l’Union des musulmans des Alpes-Maritimes (UMAM) qui gère l’établissement privé. Sa direction a affirmé son intention de contester la « décision politique inique » du préfet devant le Tribunal administratif de Nice.
Lire aussi :
Nice : la fermeture du collège Avicenne, « une décision politique inique »
Menacé de fermeture, le collège musulman Avicenne de Nice se défend : « On veut tuer le projet »
« Cette mesure drastique et totalement disproportionnée de la part des autorités préfectorales ne peut que briser de façon injuste le succès remarquable de l'établissement dont témoignent ses excellents résultats », réagit l’organisation, pour qui sa fermeture « n'est aucunement justifiée » et « fait abstraction de ses répercussions très néfastes sur les élèves, les familles, et le personnel enseignant ».
« Malheureusement, cette fermeture ne peut se comprendre que s'inscrivant dans une tendance de ciblage de plus en plus flagrant des établissements privés musulmans par les autorités préfectorales dans certaines régions. Cette attitude inquiète et interpelle », affirme-t-elle, en faisant allusion au cas du lycée Averroès de Lille. « Plutôt que d'opter pour une approche progressive et de concertation permettant de résoudre les éventuels problèmes et de clarifier les situations, l'administration a choisi une décision radicale qui pénalise l'excellence et la réussite et qui pointe encore une fois des institutions musulmanes exemptes de tout problème sur les plans éducatif et administratif. »
MF, qui s'insurge contre un traitement devenue « systématique », appelle les autorités « à reconsidérer, raison gardée, sa décision et à engager un dialogue constructif avec les parties concernées. Une telle attitude est essentielle pour rétablir la confiance et aider à installer un vivre-ensemble pérenne ».
A l’instar du lycée Averroès de Lille, une cagnotte en ligne a été lancée, lundi 18 mars, afin de permettre à ceux et celles qui le souhaitent de lui apporter une aide financière. Elle a été initiée par la mosquée Ar-Rahma de Nice, membre de l’Union des musulmans des Alpes-Maritimes (UMAM) qui gère l’établissement privé. Sa direction a affirmé son intention de contester la « décision politique inique » du préfet devant le Tribunal administratif de Nice.
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