Le 5 juin 1967, les blindés israéliens se mettent en mouvement
Il y a 40 ans…
A l’aube du 5 juin 1967, l'aviation israélienne détruit 400 avions des armées égyptienne, syrienne, jordanienne et irakienne. Trois divisions israéliennes entrent en action contre sept divisions égyptiennes et un millier de chars égyptiens, prenant le contrôle de la péninsule du Sinaï après quatre jours de combats.
Le 10 juin 1967, la guerre est finie, la physionomie du Proche-Orient sera bouleversée. En moins d'une semaine, l'état hébreu a triplé sa superficie : l'Egypte a perdu la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï, la Syrie a été amputée du plateau de Golan et la Jordanie de la Cisjordanie.
Plus symbolique encore de la défaite arabe est la prise de la Vieille Ville de Jérusalem. Annexée, la cité des 3 religions du Livre devient la capitale d'Israël - non reconnue par la plus grande partie de la communauté internationale.
Le 10 juin 1967, la guerre est finie, la physionomie du Proche-Orient sera bouleversée. En moins d'une semaine, l'état hébreu a triplé sa superficie : l'Egypte a perdu la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï, la Syrie a été amputée du plateau de Golan et la Jordanie de la Cisjordanie.
Plus symbolique encore de la défaite arabe est la prise de la Vieille Ville de Jérusalem. Annexée, la cité des 3 religions du Livre devient la capitale d'Israël - non reconnue par la plus grande partie de la communauté internationale.
La Résolution 242 toujours pas appliquée
Les six jours de guerre auront fait 679 morts et 2563 blessés côté israélien, et environ 21 000 morts et 45 000 blessés du côté des pays arabes.
À l'issue de cette guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté la Résolution 242 (1967) qui réclame la fin immédiate de l'occupation militaire. Cette résolution, fréquemment invoquée depuis, reste encore à appliquer.
40 ans après, la sécurité reste un problème majeur pour les Israéliens, et les Palestiniens attendent toujours un Etat, leur désespoir est renforcé par l'embargo international imposé après l'arrivée du Hamas au pouvoir.
À l'issue de cette guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté la Résolution 242 (1967) qui réclame la fin immédiate de l'occupation militaire. Cette résolution, fréquemment invoquée depuis, reste encore à appliquer.
40 ans après, la sécurité reste un problème majeur pour les Israéliens, et les Palestiniens attendent toujours un Etat, leur désespoir est renforcé par l'embargo international imposé après l'arrivée du Hamas au pouvoir.
Une série de manifestations
Les Palestiniens et des militants israéliens et étrangers marquent à partir de mardi par une série de manifestations le 40ème anniversaire de l'occupation israélienne des territoires palestiniens. Chez les Palestiniens, la principale manifestation est prévue mardi à partir de 07H00 GMT à Ramallah, en Cisjordanie. Les sirènes retentiront à 09H00 GMT et une minute de silence sera observée.
Mardi matin également, une marche partira de Naplouse (Cisjordanie) vers le barrage militaire israélien de Hawara, un des symboles de l'occupation au sud de la ville.
Organisés par une coalition d'associations pacifistes israéliennes, deux rassemblements doivent avoir lieu simultanément mardi après-midi, le premier à Tel-Aviv et le second dans le quartier palestinien d'Anata à Jérusalem-est.
A Tel-Aviv, des manifestants doivent mettre en scène un barrage militaire israélien pour sensibiliser le public israélien aux restrictions souvent humiliantes subies par les Palestiniens aux plus de 500 points de contrôle établis par l'armée israélienne en Cisjordanie.
Mardi matin également, une marche partira de Naplouse (Cisjordanie) vers le barrage militaire israélien de Hawara, un des symboles de l'occupation au sud de la ville.
Organisés par une coalition d'associations pacifistes israéliennes, deux rassemblements doivent avoir lieu simultanément mardi après-midi, le premier à Tel-Aviv et le second dans le quartier palestinien d'Anata à Jérusalem-est.
A Tel-Aviv, des manifestants doivent mettre en scène un barrage militaire israélien pour sensibiliser le public israélien aux restrictions souvent humiliantes subies par les Palestiniens aux plus de 500 points de contrôle établis par l'armée israélienne en Cisjordanie.
Conférence interdite
A Jérusalem-est, la police israélienne a interdit une conférence palestinienne qui devait s'y tenir à l'occasion du 40ème anniversaire de l'occupation, ont indiqué les organisateurs.
La conférence, intitulée "Jérusalem, la capitale de l'Etat palestinien, comment transformer le slogan en réalité", devait se tenir dans un grand hôtel de Jérusalem-est à l'initiative de la "Coalition civique pour la défense des droits palestiniens à Jérusalem".
Après avoir notifié les organisateurs dès lundi soir de l'interdiction de la conférence, la police israélienne s'est déployée mardi matin aux abords de l'hôtel pour s'assurer qu'elle n'aurait pas lieu.
Le porte-parole de la police israélienne Micky Rosenfeld a confirmé que la conférence a été interdite "sur ordre du ministre de la Sécurité intérieure Avi Dichter" car elle était "liée à l'Autorité palestinienne".
Le principal rassemblement contre l'occupation côté israélien doit avoir à lieu samedi à Tel-Aviv, coïncidant avec une série de manifestations prévues dans des dizaine de villes dans le monde, le 9 juin ayant été proclamée "Journée internationale de protestation contre l'occupation israélienne".
La conférence, intitulée "Jérusalem, la capitale de l'Etat palestinien, comment transformer le slogan en réalité", devait se tenir dans un grand hôtel de Jérusalem-est à l'initiative de la "Coalition civique pour la défense des droits palestiniens à Jérusalem".
Après avoir notifié les organisateurs dès lundi soir de l'interdiction de la conférence, la police israélienne s'est déployée mardi matin aux abords de l'hôtel pour s'assurer qu'elle n'aurait pas lieu.
Le porte-parole de la police israélienne Micky Rosenfeld a confirmé que la conférence a été interdite "sur ordre du ministre de la Sécurité intérieure Avi Dichter" car elle était "liée à l'Autorité palestinienne".
Le principal rassemblement contre l'occupation côté israélien doit avoir à lieu samedi à Tel-Aviv, coïncidant avec une série de manifestations prévues dans des dizaine de villes dans le monde, le 9 juin ayant été proclamée "Journée internationale de protestation contre l'occupation israélienne".