Abdullah Nimar Darwish s’est éteint dimanche 14 mai à l’âge de 69 ans, à l’hôpital Hasharon de Petah Tikva, au nord-est de Tel Aviv.
Après des études de sciences islamiques à Naplouse, il crée en 1971 le Mouvement islamique en Israël, à Kafr Qasim, à proximité de la Cisjordanie. Suivant l’inspiration des Frères musulmans, son mouvement promeut l’islam parmi les Arabes d’Israël, descendants de Palestiniens de 1948 avant la Nakba, et met en place des services sociaux pour les soutenir.
En 1979, il participe à la fondation « Ousrat al-Jihad », une organisation ayant recours à la lutte armée pour exiger un « Etat arabe et islamique en Palestine ». Les attaques d’Ousrat al-Jihad ne feront cependant aucun mort. En 1981, Abdullah Nimar Darwish est arrêté et est emprisonné, tout comme une douzaine de membres de l’organisation.
Libéré en 1983, le leader décide d’abandonner l’usage de la violence pour opter pour le légalisme. Ainsi, il choisit de « travailler au sein de l’Etat d’Israël pour les valeurs islamiques sans contrevenir à la loi ». Le Mouvement islamique gagne alors une nouvelle dimension durant les années 1980. Il remporte cinq municipalités et 45 sièges dans 11 conseils municipaux et locaux lors des élections de 1989. Le Mouvement offre de nouveaux services tels que des jardins d’enfants, des collèges, des cliniques et des mosquées. Une ligue islamique sportive voit même le jour.
Les accords d’Oslo et le débat sur la participation ou non de l'organisation aux élections vont cependant créer une scission en son sein en 1996. Abdullah Nimar Darwish, qui a soutenu le processus engagé par Yasser Arafat et Ythzak Rabin, a dirigé la branche du sud, tandis que Raed Salah, son disciple, a rassemblé la branche du nord à ses côtés. La branche du sud est aujourd’hui présente à la Knesset au sein, aujourd'hui, de la coalition de la Liste arabe unie. La branche du nord est, quant à elle, considérée comme hors la loi depuis novembre 2015.
Après des études de sciences islamiques à Naplouse, il crée en 1971 le Mouvement islamique en Israël, à Kafr Qasim, à proximité de la Cisjordanie. Suivant l’inspiration des Frères musulmans, son mouvement promeut l’islam parmi les Arabes d’Israël, descendants de Palestiniens de 1948 avant la Nakba, et met en place des services sociaux pour les soutenir.
En 1979, il participe à la fondation « Ousrat al-Jihad », une organisation ayant recours à la lutte armée pour exiger un « Etat arabe et islamique en Palestine ». Les attaques d’Ousrat al-Jihad ne feront cependant aucun mort. En 1981, Abdullah Nimar Darwish est arrêté et est emprisonné, tout comme une douzaine de membres de l’organisation.
Libéré en 1983, le leader décide d’abandonner l’usage de la violence pour opter pour le légalisme. Ainsi, il choisit de « travailler au sein de l’Etat d’Israël pour les valeurs islamiques sans contrevenir à la loi ». Le Mouvement islamique gagne alors une nouvelle dimension durant les années 1980. Il remporte cinq municipalités et 45 sièges dans 11 conseils municipaux et locaux lors des élections de 1989. Le Mouvement offre de nouveaux services tels que des jardins d’enfants, des collèges, des cliniques et des mosquées. Une ligue islamique sportive voit même le jour.
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