« La Carte du Temps » de Naomi Wallace © David Ayala et Lisa Spatazza
Entrée en 2012 à la Maison de Molière, Naomi Wallace, dramaturge, auteure et poète américaine, nous livre ici sa nouvelle pièce de théâtre « La Carte du Temps », mise en scène par Roland Timsit et composée de trois textes inspirés de faits réels.
Trois histoires où la dramaturge, militante des droits de l’homme et défenseure des droits des Palestiniens - elle a participé aux travaux du Tribunal Russell sur la Palestine -, évoque les différents conflits au Moyen-Orient à travers des personnages qui sont adversaires mais que la vie oblige à se rencontrer. Tous ont en commun la perte, celle de la vie, d’un parent, d’un ami ou d’une maison…
Le premier tableau, « Un état d’innocence », nous emmène à Gaza, au zoo de Rafah, en ruines, où une mère palestinienne qui a perdu sa fille va à la rencontre d'une mère israélienne, dont le fils est mort dans ses bras. Elle désire lui restituer quelque chose qui lui appartient.
Le deuxième tableau, « Ce souffle et toi », met en scène une jeune infirmière israélienne et un père palestinien. Ce dernier a perdu son fils sous les balles israéliennes et a accepté que ses poumons soient donnés. Il est persuadé que la jeune femme qui a subi une transplantation survit grâce aux poumons de son fils.
Enfin, le dernier, « Un monde qui s’efface », nous présente un jeune Irakien fantasque et émouvant à Bagdad. Passionné d'oiseaux, il s’efforce de parler d’aviculture alors qu'il est submergé par de terribles souvenirs : ceux de son meilleur ami et de sa grand-mère morts durant la deuxième guerre du Golfe.
Des personnages campés par David Ayala, Oscar Copp, Abder Ouldhaddi, Lisa Spatazza, Afida Tahri, des comédiens brillants, convaincants qui nous invitent à rire et à méditer.
Trois histoires où la dramaturge, militante des droits de l’homme et défenseure des droits des Palestiniens - elle a participé aux travaux du Tribunal Russell sur la Palestine -, évoque les différents conflits au Moyen-Orient à travers des personnages qui sont adversaires mais que la vie oblige à se rencontrer. Tous ont en commun la perte, celle de la vie, d’un parent, d’un ami ou d’une maison…
Le premier tableau, « Un état d’innocence », nous emmène à Gaza, au zoo de Rafah, en ruines, où une mère palestinienne qui a perdu sa fille va à la rencontre d'une mère israélienne, dont le fils est mort dans ses bras. Elle désire lui restituer quelque chose qui lui appartient.
Le deuxième tableau, « Ce souffle et toi », met en scène une jeune infirmière israélienne et un père palestinien. Ce dernier a perdu son fils sous les balles israéliennes et a accepté que ses poumons soient donnés. Il est persuadé que la jeune femme qui a subi une transplantation survit grâce aux poumons de son fils.
Enfin, le dernier, « Un monde qui s’efface », nous présente un jeune Irakien fantasque et émouvant à Bagdad. Passionné d'oiseaux, il s’efforce de parler d’aviculture alors qu'il est submergé par de terribles souvenirs : ceux de son meilleur ami et de sa grand-mère morts durant la deuxième guerre du Golfe.
Des personnages campés par David Ayala, Oscar Copp, Abder Ouldhaddi, Lisa Spatazza, Afida Tahri, des comédiens brillants, convaincants qui nous invitent à rire et à méditer.
La Carte du Temps, jusqu'au 7 juin 2015
Théâtre 13 : 30, rue du Chevaleret – 75013 Paris (M° Bibliothèque F. Mitterrand)
Théâtre 13 : 30, rue du Chevaleret – 75013 Paris (M° Bibliothèque F. Mitterrand)
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