Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a publié, mercredi 11 janvier, son baromètre annuel de la diversité à la télévision. Le changement n'est pas pour maintenant : l'institution juge que les résultats de l’année 2016 « montrent une faible progression de la représentation de la diversité à la télévision ».
Les cinq critères retenus pour la diversité sont l’origine perçue (Blancs, Noirs, Arabes, Asiatiques....), le sexe, la catégorie socioprofessionnelle, le handicap et l’âge. On constate que la représentation des personnes « perçues comme non blanches » n’évolue que très peu, avec un taux de 16 % en 2016 contre 14 % en 2014. De plus, cette petite augmentation est « principalement dû à l’évolution en deux ans du poids des personnes perçues comme non blanches dans les programmes de sport (17 % en 2014 contre 22 % en 2016) et dans les fictions (16 % en 2014 contre 21 % en 2016) » rapporte l’étude.
Les chaînes de télévision peuvent là encore remercier l’apport des productions américaines en matière de séries, films et animations qui présentent un taux de non Blancs de 25 %. Les fictions européennes (France mise à part) affichent elle un taux de 21 % tandis que celles produites par l’Hexagone, le chiffre de 17 %.
Les femmes sont également largement sous-représentées avec un taux de 36 %. Par ailleurs, les catégories socioprofessionnelles supérieures (CSP+) sont très surreprésentées avec un taux de 75 % des personnes à l’écran alors que seulement 20 % des Français en font partie. Quant aux personnes porteuses d’un handicap, on atteint le chiffre de 0,8 % grâce à la diffusion des Jeux paralympiques d’été de Rio au Brésil. Hasard du calendrier, ils se sont déroulés durant la période de visionnage qui a servi à l’étude du CSA. 17 chaînes de la TNT ainsi que Canal+ ont été scrutées du 9 au 15 mai puis 5 au 11 septembre 2016, de 17h à 23h.
Lire aussi :
Diversité à la télévision : le coup de gueule d’une membre du CSA (vidéo)
La Charte de la diversité sans effet contre les discriminations ethniques
Le Conseil de l’Europe à l’œuvre pour une diversité inclusive dans les médias
Diversité : les chaînes de télévision toujours plus à la traîne
Les cinq critères retenus pour la diversité sont l’origine perçue (Blancs, Noirs, Arabes, Asiatiques....), le sexe, la catégorie socioprofessionnelle, le handicap et l’âge. On constate que la représentation des personnes « perçues comme non blanches » n’évolue que très peu, avec un taux de 16 % en 2016 contre 14 % en 2014. De plus, cette petite augmentation est « principalement dû à l’évolution en deux ans du poids des personnes perçues comme non blanches dans les programmes de sport (17 % en 2014 contre 22 % en 2016) et dans les fictions (16 % en 2014 contre 21 % en 2016) » rapporte l’étude.
Les chaînes de télévision peuvent là encore remercier l’apport des productions américaines en matière de séries, films et animations qui présentent un taux de non Blancs de 25 %. Les fictions européennes (France mise à part) affichent elle un taux de 21 % tandis que celles produites par l’Hexagone, le chiffre de 17 %.
Les femmes sont également largement sous-représentées avec un taux de 36 %. Par ailleurs, les catégories socioprofessionnelles supérieures (CSP+) sont très surreprésentées avec un taux de 75 % des personnes à l’écran alors que seulement 20 % des Français en font partie. Quant aux personnes porteuses d’un handicap, on atteint le chiffre de 0,8 % grâce à la diffusion des Jeux paralympiques d’été de Rio au Brésil. Hasard du calendrier, ils se sont déroulés durant la période de visionnage qui a servi à l’étude du CSA. 17 chaînes de la TNT ainsi que Canal+ ont été scrutées du 9 au 15 mai puis 5 au 11 septembre 2016, de 17h à 23h.
Lire aussi :
Diversité à la télévision : le coup de gueule d’une membre du CSA (vidéo)
La Charte de la diversité sans effet contre les discriminations ethniques
Le Conseil de l’Europe à l’œuvre pour une diversité inclusive dans les médias
Diversité : les chaînes de télévision toujours plus à la traîne