Cela faisait des mois que la question d’une rupture de convention liant la Belgique à l’Arabie Saoudite concernant la gestion du Centre islamique et culturel de Belgique (CICB), aussi connue sous le nom de la Grande Mosquée de Bruxelles, est sur la table ; cela est désormais acté.
Le gouvernement fédéral a décidé, vendredi 16 mars, de résilier la convention, mettant ainsi en œuvre une recommandation d’octobre 2017 de la commission d'enquête sur les attentats de mars 2016 à Bruxelles visant à mettre fin à l'ingérence d'Etats étrangers dans l'islam en Belgique.
Un délai d'un an s'ouvre avec la décision, précise l’agence Belga. Ce temps sera mis à profit pour constituer une nouvelle structure associant l'Exécutif des musulmans de Belgique (EMB) et une association locale qui doit encore se constituer. Ensemble, ils s’occuperont principalement de la gestion de la mosquée, dont la vision rigoriste de l’islam prôné jusque-là par ses dirigeants issus de la Ligue islamique mondiale est très critiquée.
Celle-ci devra introduire un dossier de reconnaissance officielle afin d'établir une « relation durable » avec les autorités belges « tout en respectant les lois et les traditions de notre pays qui véhiculent une vision tolérante de l'islam », indique le ministre de la Justice Koen Geens dans un communiqué.
L'indemnité dont devra s'acquitter l'Etat en raison de la rupture du bail emphytéotique – conclue pour durer initialement 99 ans – sera limité, a assuré le ministre de l’Intérieur en charge de la Régie des bâtiments, Jan Jambon, sans que le montant ne soit précisé à ce stade.
Cette décision met ainsi fin à un demi-siècle d’une gestion saoudienne de la Grande Mosquée de Bruxelles, voulue par le roi Baudoin pour asseoir de bonnes relations économiques avec le royaume wahhabite. C’est d’ailleurs lui qui remettra les clés du lieu de culte en personne à son homologue Fayçal lors de son séjour officiel en Belgique en 1969.
Lire aussi :
Belgique : vers une fin de tutelle de la Grande Mosquée de Bruxelles par l'Arabie Saoudite
Belgique : ce qu'on sait de l'Institut de promotion des formations sur l’islam
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Un délai d'un an s'ouvre avec la décision, précise l’agence Belga. Ce temps sera mis à profit pour constituer une nouvelle structure associant l'Exécutif des musulmans de Belgique (EMB) et une association locale qui doit encore se constituer. Ensemble, ils s’occuperont principalement de la gestion de la mosquée, dont la vision rigoriste de l’islam prôné jusque-là par ses dirigeants issus de la Ligue islamique mondiale est très critiquée.
Celle-ci devra introduire un dossier de reconnaissance officielle afin d'établir une « relation durable » avec les autorités belges « tout en respectant les lois et les traditions de notre pays qui véhiculent une vision tolérante de l'islam », indique le ministre de la Justice Koen Geens dans un communiqué.
L'indemnité dont devra s'acquitter l'Etat en raison de la rupture du bail emphytéotique – conclue pour durer initialement 99 ans – sera limité, a assuré le ministre de l’Intérieur en charge de la Régie des bâtiments, Jan Jambon, sans que le montant ne soit précisé à ce stade.
Cette décision met ainsi fin à un demi-siècle d’une gestion saoudienne de la Grande Mosquée de Bruxelles, voulue par le roi Baudoin pour asseoir de bonnes relations économiques avec le royaume wahhabite. C’est d’ailleurs lui qui remettra les clés du lieu de culte en personne à son homologue Fayçal lors de son séjour officiel en Belgique en 1969.
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