Mais qu’est-ce qui lui a pris ? Dimanche 20 novembre, un chauffeur de la navette Aix-Marseille, une ligne empruntée par 10 000 à 15 000 personnes par jour en semaine, a imposé à ses passagers l’écoute des versets du Coran tout au long du parcours de 40 minutes. Le volume sonore est fort au point qu’un passager interpelle le chauffeur, rapporte France Bleu. « Vous n’avez pas à nous infliger ça ! » Une autre personne, un retraité d’origine algérienne, précise : « Vous ne respectez pas la laïcité, vous n’avez pas le droit ! ».
Le chauffeur leur aurait répondu vertement : « C'est mon bus ! Je fais ce que je veux. Si t’es pas content, tu descends. » Parmi la cinquantaine de passagers présent dans le véhicule, quasi personne n'ose réagir si ce n'est le retraité. La récitation coranique va se poursuivre pendant tout le trajet jusqu’à la gare Saint-Charles à Marseille, comme le révèlent des vidéos enregistrées par certains passagers. Les témoins sont choqués. Le retraité, lui, est indigné : « Cela me rappelle l'Algérie, avec le FIS. Les islamistes, ils passaient ça dans les bus. C'est interdit aujourd'hui en Algérie ! Et j'entends ça ici ! C'est la première fois. C'est catastrophique ! Il faut réagir. Ce jeune, quand il fait ça, il fait monter le Rassemblement national ! »
L'incident est inédit selon la Métropole Aix-Marseille, qui rappelle que toute manifestation religieuse dans un transport public est « très grave et inacceptable ». Après enquête interne, la Régie des transports de Bouches-du-Rhône (RDT13) a identifié le conducteur. Il s’agit d’un jeune homme embauché depuis six mois par les Autocars de Haute-Provence, un sous-traitant.
Convoqué mardi 22 novembre dès sa prise de service pour une procédure disciplinaire, il prétend que les versets n’ont pas été diffusés dans l’enceinte du car mais seulement sur son téléphone... Son contrat de travail a immédiatement été rompu au nom de cette entorse à la charte de la laïcité et de la neutralité qui est imposée à tous les conducteurs, informe Europe 1. La RDT13 a présenté mercredi ses excuses à ses usagers. « Le chauffeur a été démis de ses fonctions », a effectivement indiqué la secrétaire d'État en charge de la Citoyenneté auprès du ministre de l'Intérieur Sonia Backès, saluant au passage « la réaction rapide et ferme des autorités locales ».
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Le chauffeur leur aurait répondu vertement : « C'est mon bus ! Je fais ce que je veux. Si t’es pas content, tu descends. » Parmi la cinquantaine de passagers présent dans le véhicule, quasi personne n'ose réagir si ce n'est le retraité. La récitation coranique va se poursuivre pendant tout le trajet jusqu’à la gare Saint-Charles à Marseille, comme le révèlent des vidéos enregistrées par certains passagers. Les témoins sont choqués. Le retraité, lui, est indigné : « Cela me rappelle l'Algérie, avec le FIS. Les islamistes, ils passaient ça dans les bus. C'est interdit aujourd'hui en Algérie ! Et j'entends ça ici ! C'est la première fois. C'est catastrophique ! Il faut réagir. Ce jeune, quand il fait ça, il fait monter le Rassemblement national ! »
L'incident est inédit selon la Métropole Aix-Marseille, qui rappelle que toute manifestation religieuse dans un transport public est « très grave et inacceptable ». Après enquête interne, la Régie des transports de Bouches-du-Rhône (RDT13) a identifié le conducteur. Il s’agit d’un jeune homme embauché depuis six mois par les Autocars de Haute-Provence, un sous-traitant.
Convoqué mardi 22 novembre dès sa prise de service pour une procédure disciplinaire, il prétend que les versets n’ont pas été diffusés dans l’enceinte du car mais seulement sur son téléphone... Son contrat de travail a immédiatement été rompu au nom de cette entorse à la charte de la laïcité et de la neutralité qui est imposée à tous les conducteurs, informe Europe 1. La RDT13 a présenté mercredi ses excuses à ses usagers. « Le chauffeur a été démis de ses fonctions », a effectivement indiqué la secrétaire d'État en charge de la Citoyenneté auprès du ministre de l'Intérieur Sonia Backès, saluant au passage « la réaction rapide et ferme des autorités locales ».
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