Linda Sarsour, directrice exécutive de l'Association arabo-américaine de New York, est une des leaders de la Women's March.
Succès retentissant pour la Marche des femmes (« Women’s March »). Cette manifestation féministe a fait descendre, samedi 21 janvier, plus de deux millions de personnes dans les rues aux Etats-Unis, dont quelque 500 000 à Washington au lendemain de l’investiture de Donald Trump.
Les manifestants, qui ont à cœur la défense des droits civiques et des droits des femmes, ont dénoncé les discours et programme du nouveau président américain. Lancé par le collectif « Women’s march », le mouvement s’est étendu aux Etats-Unis puis, très vite, à travers le monde, avec des manifestations organisées dans des dizaines de grandes villes comme Paris, Londres ou encore Sydney.
De nombreuses célébrités ont soutenu et participé au mouvement, parmi lesquelles les chanteuses Madonna et Alicia Keys, l’actrice Scarlett Johansson ou encore le réalisateur Michael Moore. « Bienvenue à cette révolution de l’amour, à la rébellion, à notre refus en tant que femmes d’accepter cette nouvelle ère de la tyrannie. Il n’y a pas que les femmes qui sont en danger mais toutes les personnes marginalisées », a lancé Madonna devant une foule compacte.
Les manifestants, qui ont à cœur la défense des droits civiques et des droits des femmes, ont dénoncé les discours et programme du nouveau président américain. Lancé par le collectif « Women’s march », le mouvement s’est étendu aux Etats-Unis puis, très vite, à travers le monde, avec des manifestations organisées dans des dizaines de grandes villes comme Paris, Londres ou encore Sydney.
De nombreuses célébrités ont soutenu et participé au mouvement, parmi lesquelles les chanteuses Madonna et Alicia Keys, l’actrice Scarlett Johansson ou encore le réalisateur Michael Moore. « Bienvenue à cette révolution de l’amour, à la rébellion, à notre refus en tant que femmes d’accepter cette nouvelle ère de la tyrannie. Il n’y a pas que les femmes qui sont en danger mais toutes les personnes marginalisées », a lancé Madonna devant une foule compacte.
Linda Sarsour, une figure musulmane de la Women’s March
Derrière le « Women’s march », il fallait compter sur Linda Sarsour. A 36 ans, cette Américaine d’origine palestinienne, qui a fait de la défense des droits humains et des injustices sa cause, fait partie des quatre dirigeantes de l'initiative. « Frères et sœurs (présents dans la manifestation, ndlr), vous êtes mon espoir pour ma communauté », a-t-elle lancé, appelant au respect des droits de toutes les femmes, sans oublier celles de la communauté LGBTQ. « La peur est un choix. Nous représentons la majorité. Nous sommes la conscience de cette nation ! »
Née en 1980 à Brooklyn, à New York, Linda Sarsour prend conscience qu’elle doit prendre un engagement citoyen lors du 11-Septembre. Les tensions dans les rues américaines avaient alors effrayé sa mère qui, un jour, décidait de sortir sans son hijab. Lorsque sa fille lui demande la raison, elle lui répond : « Nous nous ne pouvons pas le porter maintenant. » C’est à cette période, raconte-t-elle, qu’elle décide de s'engager, en adhérant à l'Association arabo-américaine de New York. Linda Sarsour pensait y rester temporairement, « Quinze ans plus tard, je suis toujours là », dit celle qui est désormais la directrice exécutive de l'organisation new-yorkaise.
Une de ses plus grandes victoires a été l'obtention de nouveaux jours fériés dans le milieu scolaire new-yorkais à l'occasion des fêtes religieuses musulmanes de l'Aïd al-Fitr et de l'Aïd al-Adha, s'ajoutant ainsi à la liste des fêtes chrétiennes et juives inscrites dans le calendrier des jours fériés. « C’est une victoire pour les enfants et les générations futures dans cette ville » expliquait, émue, cette mère de trois enfants.
Une de ses plus grandes victoires a été l'obtention de nouveaux jours fériés dans le milieu scolaire new-yorkais à l'occasion des fêtes religieuses musulmanes de l'Aïd al-Fitr et de l'Aïd al-Adha, s'ajoutant ainsi à la liste des fêtes chrétiennes et juives inscrites dans le calendrier des jours fériés. « C’est une victoire pour les enfants et les générations futures dans cette ville » expliquait, émue, cette mère de trois enfants.
Un soutien de poids pour Bernie Sanders
Engagée contre les violences policières, Linda Sarsour a co-fondé en 2014 le mouvement « Muslims for Ferguson » pour témoigner de la solidarité des musulmans à l'endroit des communautés noires après la mort de Michael Brown, dans le Missouri, qui avait généré des émeutes.
En 2015, elle a été des initiatrices du mouvement #March2Justice, une marche de l’égalité pour tous ralliant New York à Washington. Un an plus tard, la jeune femme était des soutiens très actifs de Bernie Sanders aux primaires du parti démocrate.
Après la défaite de son champion, elle n'a pas rallié la cause de Hillary Clinton, son indéfectible soutien à Israël sans dénoncer sa politique d'occupation envers le peuple palestinien avait été une des principales raisons. Cependant, face au « désastre » que représente l'élection de Donald Trump, elle avait jugé irresponsable de ne pas voter pour la candidate démocrate dans les swing states, ces Etats-clés où toute élection présidentielle se joue.
Le milliardaire est désormais élu mais Linda Sarsour, en femme de poigne, ne s'avoue pas vaincue. Forte de son succès, la Marche des femmes est une étape pour un large mouvement anti-Trump qui entend se structurer durant les quatre prochaines années.
En 2015, elle a été des initiatrices du mouvement #March2Justice, une marche de l’égalité pour tous ralliant New York à Washington. Un an plus tard, la jeune femme était des soutiens très actifs de Bernie Sanders aux primaires du parti démocrate.
Après la défaite de son champion, elle n'a pas rallié la cause de Hillary Clinton, son indéfectible soutien à Israël sans dénoncer sa politique d'occupation envers le peuple palestinien avait été une des principales raisons. Cependant, face au « désastre » que représente l'élection de Donald Trump, elle avait jugé irresponsable de ne pas voter pour la candidate démocrate dans les swing states, ces Etats-clés où toute élection présidentielle se joue.
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