
Le militant libanais propalestinien Georges Ibrahim Abdallah ne va pas sortir de si tôt de prison. S'il est libéré. La cour d’appel de Paris, qui devait se prononcer sur une nouvelle demande de libération, a annoncé, jeudi 20 février, l'ajournement de sa décision à la date du 19 juin.
Incarcéré pour complicité d’assassinats de diplomates américain et israélien dans les années 1980, il a été condamné à la réclusion à perpétuité en 1987. Libérable depuis 1999, le septuagénaire, emprisonné depuis 40 ans dans le centre de détention de Lannemezan, (Hautes-Pyrénées), est l'un des plus anciens prisonniers politiques du monde.
Le tribunal d'application des peines avait ordonné en novembre 2024 la libération du militant. Mais le Parquet national antiterroriste (Pnat) avait fait appel, suspendant aussitôt la décision.
Cette décision intervient après l'interdiction par la préfecture de police de Paris des manifestations prévues dans la capitale cette semaine. Celle-ci expliqué que, lors de l'action organisée le 8 février par la Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah, des propos « susceptibles de constituer une apologie du terrorisme » avaient été tenus. Le tribunal administratif de Paris, saisi en urgence par les organisateurs de ces rassemblements, a rejeté, mercredi 19 février, leur recours.
Lire aussi :
La justice ordonne la libération du militant propalestinien Georges Ibrahim Abdallah
Fedayin, le combat de Georges Ibrahim Abdallah retracé dans un documentaire engagé
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