Commencée le 7 août, la Semaine de l'islam en Nouvelle-Zélande se poursuivra jusqu'au 13 sur le thème du « patrimoine musulman ». Rencontres sportives, conférences, projections de films et rencontres inter-religieuses sont au programme dans les différentes régions. Plusieurs mosquées organisent des visites guidées. .
Selon la FIANZ, cette semaine a pour but de permettre aux musulmans néo-zélandais d'informer leurs concitoyens de « leur foi, leurs valeurs et croyances et d'apporter une information positive face à la désinformation dont souffre leur religion. L'objectif et d'arriver à une meilleure compréhension entre nous tous par la communication et de nouveaux rapports. »
L'initiative est saluée par Chris Carter, ministre des questions d'éthique, en charge des affaires à musulmanes. Parlant des musulmans, le ministre a déclaré que la semaine de l'islam est « un exemple clair de leur engagement envers la santé et le bien-être de la Nouvelle-Zélande. »
Estimé aujourd'hui à environ 40 000 fidèles (le pays compte environ 4 millions d'habitants), les premiers musulmans néo-zélandais arrivent en 1874 en provenance de Chine. A cette époque, ils sont essentiellement ouvriers. Mais ils quittent le pays à la fermeture de leurs usines. Il fallut attendre les années 1900 pour voir des musulmans s'installer définitivement en Nouvelle-Zélande. Ils fondent l'Association des musulmans néo-zélandais en 1950 dans la ville de Auckland.
La Nouvelle-Zélande accueille des réfugiés musulmans en provenance de l'ex-Yougoslavie, d'Albanie et de Bulgarie. A partir des années 1970, arrivent d'autres musulmans de Somalie et du Moyen-Orient. On dénombre plus de quarante nationalités d'origines dont les Européens estimés à 3 000 fidèles, 4000 Maori et Pakeha. Un recensement de 2001, dénombre 23 000 musulmans. La dernière décennie a vu leur nombre augmenter considérablement.
Carrés musulmans dans les cimetières, construction de mosquées, création de centres culturels ainsi que d'instituts de formations sont au centre de la préoccupation des premiers musulmans. Ils s'organiseront en diverses associations qui finissent par se retrouver au sein d'une fédération en 1979, la FIANZ.
La semaine dernière, des inscriptions antisémites ont été peintes sur un synagogue à Christchurch et à Swastikas. Sur une mosquée de Lower Hutt, le nombre 666 fut trouvé symbole du satan.
Pour Javed Iqbal Khan, président de la FIANZ, « les préjugés sur l'islam résultent souvent de la désinformation à travers les nouvelles rapportées par les médias sur les événements internationaux impliquant des musulmans ». Dans un communiqué publié le 18 juillet dernier, il a qualifié les bombardements menés par l'armée israélienne au Liban d'« attaques contre-productives et destructrices ». Il a ensuite appelé le « gouvernement néo-zélandais et tous les dirigeants du monde à condamner sévèrement Israël aux Nations unies et dans tous les forums internationaux »
Selon la FIANZ, cette semaine a pour but de permettre aux musulmans néo-zélandais d'informer leurs concitoyens de « leur foi, leurs valeurs et croyances et d'apporter une information positive face à la désinformation dont souffre leur religion. L'objectif et d'arriver à une meilleure compréhension entre nous tous par la communication et de nouveaux rapports. »
L'initiative est saluée par Chris Carter, ministre des questions d'éthique, en charge des affaires à musulmanes. Parlant des musulmans, le ministre a déclaré que la semaine de l'islam est « un exemple clair de leur engagement envers la santé et le bien-être de la Nouvelle-Zélande. »
Estimé aujourd'hui à environ 40 000 fidèles (le pays compte environ 4 millions d'habitants), les premiers musulmans néo-zélandais arrivent en 1874 en provenance de Chine. A cette époque, ils sont essentiellement ouvriers. Mais ils quittent le pays à la fermeture de leurs usines. Il fallut attendre les années 1900 pour voir des musulmans s'installer définitivement en Nouvelle-Zélande. Ils fondent l'Association des musulmans néo-zélandais en 1950 dans la ville de Auckland.
La Nouvelle-Zélande accueille des réfugiés musulmans en provenance de l'ex-Yougoslavie, d'Albanie et de Bulgarie. A partir des années 1970, arrivent d'autres musulmans de Somalie et du Moyen-Orient. On dénombre plus de quarante nationalités d'origines dont les Européens estimés à 3 000 fidèles, 4000 Maori et Pakeha. Un recensement de 2001, dénombre 23 000 musulmans. La dernière décennie a vu leur nombre augmenter considérablement.
Carrés musulmans dans les cimetières, construction de mosquées, création de centres culturels ainsi que d'instituts de formations sont au centre de la préoccupation des premiers musulmans. Ils s'organiseront en diverses associations qui finissent par se retrouver au sein d'une fédération en 1979, la FIANZ.
La semaine dernière, des inscriptions antisémites ont été peintes sur un synagogue à Christchurch et à Swastikas. Sur une mosquée de Lower Hutt, le nombre 666 fut trouvé symbole du satan.
Pour Javed Iqbal Khan, président de la FIANZ, « les préjugés sur l'islam résultent souvent de la désinformation à travers les nouvelles rapportées par les médias sur les événements internationaux impliquant des musulmans ». Dans un communiqué publié le 18 juillet dernier, il a qualifié les bombardements menés par l'armée israélienne au Liban d'« attaques contre-productives et destructrices ». Il a ensuite appelé le « gouvernement néo-zélandais et tous les dirigeants du monde à condamner sévèrement Israël aux Nations unies et dans tous les forums internationaux »