Des centaines de personnes, brandissant des chandelles et des oeillets, se sont rassemblées mercredi matin sur la place centrale de la ville ukrainienne de Slavoutitch (nord), non loin de la centrale de Tchernobyl, pour marquer le 20e anniversaire du pire accident nucléaire de l'histoire. La mine sombre, et pour beaucoup, les larmes aux yeux, ils se sont rendus au monument érigé en l'honneur des 30 personnes mortes dans l'année qui a suivi la catastrophe.
Un bruit strident de sirène a déchiré le silence, vers l'heure où, 20 ans plus tôt, l'un des réacteurs de la centrale nucléaire de Tchernobyl avait explosé, le 26 avril 1986 à 01H23 locales (22H23 GMT le 25 avril), projetant un nuage radioactif sur une vaste partie de l'Europe. Beaucoup des personnes présentes sur la place centrale de Slavoutitch se souviennent parfaitement de cette nuit-là, d'autant que la ville, située à 200 km au nord de Kiev, a été construite après la catastrophe, précisément pour accueillir les employés de la centrale, ainsi que les personnes évacuées des zones irradiées.
"Je connaissais tous ces gens," confie en désignant les portraits ornant le monument aux morts Mykola Riabouchkine, un ancien technicien de la centrale de Tchernobyl, âgé de 59 ans, qui était de service la nuit de l'explosion. "Je les regarde et j'ai envie de leur demander pardon", poursuit-il alors que des larmes roulent sur ses joues.
Les cérémonies commémoratives avaient commencé mardi soir à la centrale de Tchernobyl même, avec un spectacle saisissant donné par quinze comédiens de Brut de Béton, une compagnie installée à Billom, dans le centre de la France, avec une dizaine de journalistes pour seuls spectateurs. "La prière de Tchernobyl", tirée du livre "La Supplication" de la Bélarusse Svetlana Alexievitch, a évoqué des personnes dont les vies ont été bouleversées par la catastrophe.
A Kiev, quelque 300 personnes, dont le président ukrainien Viktor Iouchtchenko, ont assisté mercredi matin à un service religieux dans une église située à proximité d'un monument érigé à la mémoire des personnes mortes immédiatement après la catastrophe de Tchernobyl.
Selon les Ukrainiens, la tragédie à affecté cinq millions de leurs concitoyens.
Le dernier bilan de l'Onu en septembre 2005 estime à 4.000 le nombre de décès avérés ou à venir en Ukraine, au Bélarus et en Russie par suite de cancers, mais il est très contesté par de nombreuses ONG. Greenpeace parle de campagne de désinformation "insultante pour les victimes", évaluant à 93.000 le nombre de décès potentiels dus au cancer.
Le vieux sarcophage isolant les restes du réacteur numéro 4 est fissuré et risque de s'effondrer. Aidées par la communauté internationale, les autorités ukrainiennes espèrent commencer les travaux cet été et les achever vers 2010.
Un bruit strident de sirène a déchiré le silence, vers l'heure où, 20 ans plus tôt, l'un des réacteurs de la centrale nucléaire de Tchernobyl avait explosé, le 26 avril 1986 à 01H23 locales (22H23 GMT le 25 avril), projetant un nuage radioactif sur une vaste partie de l'Europe. Beaucoup des personnes présentes sur la place centrale de Slavoutitch se souviennent parfaitement de cette nuit-là, d'autant que la ville, située à 200 km au nord de Kiev, a été construite après la catastrophe, précisément pour accueillir les employés de la centrale, ainsi que les personnes évacuées des zones irradiées.
"Je connaissais tous ces gens," confie en désignant les portraits ornant le monument aux morts Mykola Riabouchkine, un ancien technicien de la centrale de Tchernobyl, âgé de 59 ans, qui était de service la nuit de l'explosion. "Je les regarde et j'ai envie de leur demander pardon", poursuit-il alors que des larmes roulent sur ses joues.
Les cérémonies commémoratives avaient commencé mardi soir à la centrale de Tchernobyl même, avec un spectacle saisissant donné par quinze comédiens de Brut de Béton, une compagnie installée à Billom, dans le centre de la France, avec une dizaine de journalistes pour seuls spectateurs. "La prière de Tchernobyl", tirée du livre "La Supplication" de la Bélarusse Svetlana Alexievitch, a évoqué des personnes dont les vies ont été bouleversées par la catastrophe.
A Kiev, quelque 300 personnes, dont le président ukrainien Viktor Iouchtchenko, ont assisté mercredi matin à un service religieux dans une église située à proximité d'un monument érigé à la mémoire des personnes mortes immédiatement après la catastrophe de Tchernobyl.
Selon les Ukrainiens, la tragédie à affecté cinq millions de leurs concitoyens.
Le dernier bilan de l'Onu en septembre 2005 estime à 4.000 le nombre de décès avérés ou à venir en Ukraine, au Bélarus et en Russie par suite de cancers, mais il est très contesté par de nombreuses ONG. Greenpeace parle de campagne de désinformation "insultante pour les victimes", évaluant à 93.000 le nombre de décès potentiels dus au cancer.
Le vieux sarcophage isolant les restes du réacteur numéro 4 est fissuré et risque de s'effondrer. Aidées par la communauté internationale, les autorités ukrainiennes espèrent commencer les travaux cet été et les achever vers 2010.