Le rapporteur spécial sur la situation des droits de l’Homme dans les Territoires occupés palestiniens, Michael Lynk, accuse Israël d’avoir instauré un régime d’apartheid à l’encontre des Palestiniens. © Kim Haughton/UN
Alors que les ONG sont toujours plus nombreuses à accuser Israël d’instituer un régime d’apartheid à l’encontre des Palestiniens, un rapport remis à l’ONU mardi 22 mars par le rapporteur spécial sur la situation des droits de l’Homme dans les Territoires occupés palestiniens, Michael Lynk, leur vient en appui.
Pour son dernier rapport avant son départ de la mission, il soutient notamment auprès du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies qu’il existe « un système juridique et politique profondément discriminatoire qui privilégie les 700 000 colons qui vivent illégalement dans les colonies israéliennes à Jérusalem Est et en Cisjordanie ».
« L'apartheid n'est malheureusement pas un phénomène confiné aux manuels d'histoire de l'Afrique du Sud », signifie le rapport. « Avec les yeux de la communauté internationale grands ouverts, Israël a imposé à la Palestine une réalité d'apartheid dans un monde post-apartheid. » Michael Lynk appelle en conséquence la communauté internationale à réagir au travers de sanctions envers Israël.
Pour son dernier rapport avant son départ de la mission, il soutient notamment auprès du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies qu’il existe « un système juridique et politique profondément discriminatoire qui privilégie les 700 000 colons qui vivent illégalement dans les colonies israéliennes à Jérusalem Est et en Cisjordanie ».
« L'apartheid n'est malheureusement pas un phénomène confiné aux manuels d'histoire de l'Afrique du Sud », signifie le rapport. « Avec les yeux de la communauté internationale grands ouverts, Israël a imposé à la Palestine une réalité d'apartheid dans un monde post-apartheid. » Michael Lynk appelle en conséquence la communauté internationale à réagir au travers de sanctions envers Israël.
Amnesty International enfonce le clou
« Les conclusions du rapporteur spécial sont importantes et arrivent à point nommé pour conforter le consensus international croissant selon lequel les autorités israéliennes se rendent coupables du crime d’apartheid contre la population palestinienne », affirme Saleh Higazi, directeur adjoint d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
« Au lieu de prendre des mesures pour remédier aux graves violations dont elles sont accusées par les organisations de défense des droits humains et maintenant par l’ONU, les autorités israéliennes continuent de se contenter d’attaquer celles et ceux qui portent ce message en les accusant sans fondement de parti pris », souligne l’ONG, qui déplore une « stratégie infructueuse » qui « ne saurait cacher le consensus qui grandit parmi les experts et expertes, selon lequel la terrible réalité de l’oppression à laquelle Israël soumet quotidiennement les Palestiniens est un exemple typique d’apartheid ».
Le nouveau rapport « souligne la nécessité pour la communauté internationale d’admettre les conclusions des organisations de défense des droits humains, dont la nôtre, et de commencer à appeler les choses par leur nom en employant le terme d’apartheid à propos d’Israël », ajoute Amnesty, exhortant la communauté internationale, en particulier les pays alliés à Israël, à « cesser de trouver des excuses à ce système cruel de domination et d’oppression raciales et prendre immédiatement des mesures pour contribuer à mettre fin à cet apartheid et protéger les droits des Palestiniens et Palestiniennes ».
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« Au lieu de prendre des mesures pour remédier aux graves violations dont elles sont accusées par les organisations de défense des droits humains et maintenant par l’ONU, les autorités israéliennes continuent de se contenter d’attaquer celles et ceux qui portent ce message en les accusant sans fondement de parti pris », souligne l’ONG, qui déplore une « stratégie infructueuse » qui « ne saurait cacher le consensus qui grandit parmi les experts et expertes, selon lequel la terrible réalité de l’oppression à laquelle Israël soumet quotidiennement les Palestiniens est un exemple typique d’apartheid ».
Le nouveau rapport « souligne la nécessité pour la communauté internationale d’admettre les conclusions des organisations de défense des droits humains, dont la nôtre, et de commencer à appeler les choses par leur nom en employant le terme d’apartheid à propos d’Israël », ajoute Amnesty, exhortant la communauté internationale, en particulier les pays alliés à Israël, à « cesser de trouver des excuses à ce système cruel de domination et d’oppression raciales et prendre immédiatement des mesures pour contribuer à mettre fin à cet apartheid et protéger les droits des Palestiniens et Palestiniennes ».
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