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Femme : le bijou qui ne quittera jamais son écrin Amatollah
C'est un mauvais exemple, car si la prière de vendredi est 'obligatoire' en communauté à tous les musulmans, on ne peut pas 'obliger' une femme qui ne prie pas ce jour là, pour les raisons de dispense reconnues aux femmes, à venir prier quand même. On ne peut donc pas l'obliger à accomplir un acte dont elle est dispensée. C'est un allègement pas une discrimination.
abdouni ahmed
Le hadith cité dans l'article constitue, selon l'orthodoxie, une règle, opposable uniquement aux hommes sans les femmes. Il ne s'agit pas du cas où la femme est dans une situation d'empêchement de faire la prière. Cependant, selon la pratique la femme peut facultativement se rendre à la mosquée. Pour mieux comprendre le propos, sachez qu'il y a un autre hadith qui dit: "la meilleure prière de la femme c'est celle qu'elle accomplit chez-elle" . N'y voyez-vous pas une discrimination, un vrai sexisme contre la femme que l'on tente par tous les moyens à cantonner dans le foyer parental ou conjugal?
L'homme s'il est mature est responsable, la femme est éternellement mineure. C'est pourquoi on la dispense de certains devoirs et certaines responsabilités. Amatollah
C'est un meilleur exemple mais c'est aussi un allègement, pas une discrimination. Ce serait une véritable discrimination s'il était 'interdit' à la femme de prier à la mosquée ou si elle était 'obligée' de prier chez elle. Ce qui n'est pas le cas. Si la femme en Islam est éternellement mineure comme vous le dites, pourquoi les transactions et les négoces qu'elle fait indépendamment et en son nom sont-ils valables et licites et pourquoi est-elle libre de disposer librement et de façon licite de son salaire et autres revenus selon la loi islamique ?
Le fait qu'elle soit dispensée de certains devoirs ne signifie pas qu'elle est mineure. Les devoirs et les droits ne sont pas semblables en Islam pour les hommes et les femmes, à droit différents, devoirs différents. abdouni ahmed
Salam,
En guise de réponse je me permets de vous poser deux questions: 1- Pourquoi alors, si elle n'est pas perpétuellement mineure, la tradition lui permet de déroger à une obligation liturgique, au même tire que que les personnes que le contexte infériorisait? 2- Si la femme était statutairement libre comme vous le pensez, pourriez-vous me dire pourquoi il y a tant de hadiths qui conditionnent sa liberté au bon vouloir de l'homme. Je mentionne les hadiths qui stipulent que la femme ne peut sortir de chez elle sans l'autorisation de son mari. Il y aurait même un hadith qui lui interdit, en cas d'absence de son mari, de se rendre auprès de ses père malade et même pour assister à ses obsèques. 3- Pourquoi il lui faut absolument l'autorisation et la présence de son père ou d'un wali pour qu'elle puisse se marier? Je peux encore vous en citer d'autres exemples, cependant, je ne pense pas que vous les ignoriez. Amatollah
wa alaykoum as-Salam wa rahmatollah
Merci pour vos questions en guise de réponse..., j'aurais cependant préféré des réponses, surtout à ma question sur l'indépendance financière de la femme dans ses biens et revenus qui prouve clairement que, sur ce point du moins, la femme musulmane n'est pas une éternelle mineure. En tout cas, juridiquement parlant, c'est un paramètre majeur en faveur de mon argumentation. Pour la première, la réponse a été donnée plus haut dans mon premier commentaire. Une dispense ou un allègement n'est pas forcément une infériorisation mais peut-être, aussi, un point de vue pragmatique pour un cas de figure donné. Pour la seconde, la femme étant, selon le 'devoir' que la loi impose au mari et par conséquent du 'droit' qui en découle pour elle, totalement entretenue, logée, nourrie, vêtue, soignée... et dotée, il paraît donc équitable qu'elle soit un minimum à la disposition de son mari s'il le souhaite. Cependant, elle peut échanger sa liberté de mouvement ou d'absence contre la dot ou l'entretien ou un partie de l'une contre une partie de l'autre. Tout cela se négocie au moment du contrat de mariage. Pour la troisième, il n'est pas exact qu'il faille absolument à une femme l'autorisation de son père ou de son wali pour qu'elle puisse se marier, plusieurs cas du vivant même du Prophète (saws) en témoignent. Cependant, il se peut que le droit civique de pays dits 'musulmans' dise le contraire. C'est un autre problème. Amatollah
Je rectifie : le droit 'civil' de pays dits musulmans
Melen
Dites monsieur Abdouni. Vous semblez avoir un grain.
Pardon de le dire aussi abruptement mais au vu de vos écrits ça fait un moment que je le pense. Vous avez trait pour trait un profil extrémiste. Faites vous soigner. Vous avez un problème. Vous avec clairement un souci. Melen
Pardon. .....vous avez......
Vous avez clairement un souci. Melen
Soit extrémiste soit islamophobe remarque. Ce sont les deux faces d'une meme médaille.
Selon les hadiths la femme doit. Non mais c'est quoi ces analyses à deux balles. Vraiment je suis attérré. Vos analyses et propos sont surréalistes. Amatollah
Melen, il s'agit ici d'échanger pacifiquement et méthodiquement des arguments sur un sujet précis pas de proférer des accusations infondées sur les personnes qui débattent. Merci de votre compréhension.
ahmed
Assalamou alykoum,
Merci amatoullah d'avoir appelé à la raison. Je pense qu'il faudrait circonscrire la question du débat pour ne pas aller dans tous les sens. Dans mon article, j'ai essayé-- peut être pas suffisamment, mais sûrement pas clairement-- d'expliquer que l'orthodoxie sunnite (c'est celle que je connais le mieux) pour servir des intérêts étroits, soit de classe, de clans, etc, et souvent politiques on a fait fonctionner, à certaines époques, à tour de bras la machine à produire des traditions dans le but de légitimer ces intérêts particuliers et égoïstes. Il en est résulté un bric-à -brac où on trouve une chose est son contraire. Ensuite, tout aussi pour les mêmes intérêts on a fermé la porte de l'interprétation du saint coran. De sorte que les successeurs n'ont fait que commenter les commentaires et rajouter une couche sur les anciennes couches, sans la moindre volonté de renouveler la pensée islamique. Dieu a soumis l'homme et toute la création au changement. A mon sens, lorsque vous examinez cette tradition dans le détail et avec la rationalité nécessaire à la réflexion, vous vous en apercevrez qu'elle est bâtie sur la double pensée, autrement dit, croire en une chose et son contraire, le tout au nom de la foi. Je vous prie de relire mon texte et de vous poser la question suivante: pourquoi on exclut la femme d'une obligation que le coran impose à tout musulman sans distinction de sexe. S'il s'agissait de tenir compte des contraintes de la vie domestique et familiale, pourquoi seule la femme est exceptée? En toute justice et en toute égalité, l'exception aurait dû concerner à tour de rôle et en toute égalité l'homme et la femme. Si la femme garde les enfants (comme vous le stipulez) un vendredi, l'autre vendredi ce sera à la charge de l'époux, sauf si l'épouse consent céder son droit. Vous voyez, je peux développer encore plus. L'essentiel c'est de garder à l'esprit que Dieu a créé l'homme et la femme égaux, pourquoi l'homme fait-il d'elle sa subordonnée et son obligée. assalamou alaykoum Melen
Pardon amatollah mais moi je lis selon les hadiths la femme ne doit pas sortir........etc. Infondé dites-vous.
Il n'y a rien d'infondé dans mon propos. Pardon mais lire de telles analyses on n'en a les bras qui en tombent. Pardon aussi ahmed si je vous ai offensé. Mais je dis mon sentiment. Je suis sidéré. Personne n'a jamais fermé l'interprétation du saint coran contrairement à ce que vous dites. S'il existe un mot signifiant interprétation, ce n'est pour rien. D'ailleurs que faites vous vous meme si ce n'est cela. Evoquer, valider ou pas tel ou tel principe, en débattre, là n'est pas mon propos ou ma contradiction, bien au contraire, c'est d'ailleurs l'un des roles des savants musulmans. Je suis mal compris, je ne me pose pas en censeur ni en savant. Je ne suis pas d'accord avec la posture. L'islam dit que la femme doit, ça ne passe pas chez moi. C'est pas possible. Après qu'elle soit elle meme très pieuse, très bondieusarde, c'est une autre affaire. Mais qu'on lui impose, ça non, jamais de la vie. Je ne suis pas d'accord. Amatollah
wa alaykoum as-salam wa rahmatoullah
Je suis d'accord avec vous, M Abdouni, sur l'idée du premier paragraphe de votre dernière réponse, et si cela avait fait partie de votre article, votre propos aurait été peut-être plus clair pour le lecteur. Cependant, personnellement, je ne rejetterais quand même pas toutes les traditions en bloc, loin de là. Je relis votre texte, avec vos yeux cette fois, cependant, en terme de logique philosophique, je continue d'affirmer qu'une exception n'est ni une exclusion ni une infériorisation, même si c'est peut-être le message sous-jacent ou l'intention de ceux qui transmettent les traditions... (Vous m'avez attribué par erreur les propos de mum du 4ème commentaire sur les contraintes de la vie domestique et familiale. Car, pour ma part, j'ai appris dans les 'traditions' justement que la femme musulmane n'est contrainte, par défaut, à aucune tâche domestique à moins qu'une répartition consensuelle des dites tâches n'ait été entérinée au préalable par les deux époux). Que Dieu nous garde et nous guide tous Amatollah
Melen, je n'ai pas traité votre propos, que je respecte tout à fait, d'infondé mais les accusations que vous avez portées à M Abdouni car cela viciait le débat. Merci d'avoir compris.
Melen
Je vous prie de m'excuser Amatollah.
Je reconnais que je me suis posé comme une mouche sur la soupe. Je vous prie de m'excuser aussi Ahmed. Ce que je ne comprends pas chez vous Ahmed c'est votre propension à donner du crédit à des profils peu enviables mais surtout dans un meme temps de prendre la position de valider leurs positions. Ca me dépasse. Personne ne fait jamais ça. Comment peut-on sans arret mettre en avant des personnages repoussants et dans un meme temps dire de leurs discours qu'ils ont un fondement. C'est surréaliste. Votre penchant est de prendre ce qu'il y a de plus critiquable, détestable pour vous poser en contradicteur que l'on ne peut que adouber. Vous prenez la posture d'etre pour ce type d'analyse et dans un meme temps de les critiquer. C'est complètement schizophrène. D'où mon sentiment, mon propos trivial, vous avez un souci. Vous paraissez etre en meme temps extrémiste et islamophobe. Selon moi une position logique si l'on veut montrer un désaccord est de citer un propos, texte ou discours puis de le décortiquer en marquant son opinion contraire et pas de la valider. Et inversement. Si l'on est d'accord avec un propos, texte ou discours le citer et dire pourquoi on est d'accord, pourquoi on le valide. Or vous citez ce avec quoi vous n'etes pas d'accord tout en bataillant pour le valider. Je n'ai jamais vu faire ça chez personne. C'est vraiment particulier. Du coup on ne sait pas bien ce que vous etes. Si vous etes vous meme un extrémiste, un islamophobe, un original, un chercheur, un déjanté, un curieux, un singulier..... Ce qu'il y a de certain c'est qu'il y a un paradoxe. Il y a un os quelque part. Votre penchant est de faire de personnages marginaux ou d'opinions très rétrogrades des profils qui seraient représentatifs. Un peu comme si je prenais mon voisin infect, sexiste, benet et raciste comme étant un profil commun à tous les français tout en lui trouvant des excuses et en le condamnant dans un meme temps. |
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