M. alidovitch prétend reconnaître dans "notre réaction" aux propos de Mme rossignol un repli sur nous même et pensent savoir que nous ne sommes pas assez présents dans le champ social. je ne connais ni le parcours ni les liens sociaux que m. alidovitch a tissé et c'est une grosse erreur que de prétendre connaître tout cela de "nous"
M. alidovitch, je vous rappelle que les femmes et voilées sont les premières victimes de l'islamophobie en France qu'elle soit individuelle ou institutionnelle, qu'après le discours de m. valls sur le voile et le combat de la république, il y a eu une vague de violence contre les femmes voilées qui n'a emu presque personne en dehors de ladite communauté musulmanne.
Nous nous défendons nous même n'en déplaisent à ceux qui voudraient qu'on les tiennent par la mains pour qu'ils nous guident vers la lumière civilisationnelle. Nous n'avons pas besoin de leçon pour nous apprendre comment réagir à des insultes qui non seulement remettent en cause notre légitimité dans cette société mais aussi qui nous mettent en danger physique direct.
Il y a 30 ans on nous reprochait de ne pas réagir aux insultes des media par courrier des lecteurs, aujourd'hui on nous reproche de faire le jeu des agresseurs en réagissant!
Une victime est une victime et l' agresseur reste l'agresseur. Pourquoi dès qu'il s'agit des femmes on brouille volontairement cette barrière. "Elle l'aurait pas un peu cherché?" ferait bien l'affaire pour le titre de votre texte.