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Condoleezza Rice 'clarifie' la position de Washington sur la torture 07/12/2005
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a affirmé mercredi depuis Kiev que Washington n'autorisait ni la torture ni les traitements dégradants aux Etats-Unis ou à l'étranger, dans une tentative apparente de calmer la controverse autour des présumées prisons secrètes de la CIA.
"Les obligations des Etats-Unis en vertu de la Convention contre la torture -- qui interdit bien sûr les traitements cruels et inhumains ainsi que les traitements dégradants -- s'appliquent au personnel américain où qu'il se trouve, tant aux Etats-Unis que hors des Etats-Unis", a-t-elle assuré après une rencontre avec le président ukrainien Viktor Iouchtchenko. Un aide de Mme Rice a précisé que cette remarque relevait d'une "clarification de la politique et non d'un changement de la politique" de Washington. Mme Rice s'exprimait alors que se poursuit une polémique suscitée en Europe par des informations parues sur l'utilisation d'aéroports européens par la CIA, les services secrets américains, pour des transports de prisonniers islamistes dans des prisons secrètes dans des pays où ils pourraient être torturés. La controverse autour de prisons secrètes présumées de la CIA a hanté Mme Rice tout au long de sa tournée européenne qui l'a déjà porté en Allemagne et en Roumanie et qu'elle devait conclure au siège de l'Otan à Bruxelles mercredi et jeudi. Sarkozy: pas de contradiction entre ses propos et le rapport des RG 07/12/2005
Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a assuré mercredi sur France 3 que le rapport des Renseignements générauxqualifiant les émeutes de novembre de "forme d'insurrection non organisée", n'était pas en contradiction avec ses propres propos.
Le rapport des RG souligne que "la France a connu une forme d'insurrection non organisée avec l'émergence dans le temps et l'espace d'une révolte populaire des cités, sans leader et sans proposition de programme". "Si ce n'est pas l'ordre de la police républicaine (qui prévaut), ce sera soit l'ordre des bandes, des mafias, soit un autre ordre, celui des extrémistes", avait déclaré M. Sarkozy aux premiers jours de ces émeutes. Il avait notamment mis en cause "la loi des bandes", assurant que les violences étaient "parfaitement organisées". "Ce rapport, c'est moi qui l'ai commandé et c'est moi qui l'ai eu dans son intégralité", a souligné mercredi soir Nicolas Sarkozy, en dénonçant "le système médiatique" qui avait, selon lui, jugé antinomiques ses propos et le contenu de ce rapport, alors que, pour le ministre de l'Intérieur, ce n'est pas le cas. Son entourage avait auparavant indiqué à l'AFP que M. Sarkozy avait "toujours récusé l'idée qu'il y ait (eu) un coordinateur général à ces émeutes, mais qu'elles étaient manifestement organisées" dans chaque quartier concerné, restant toutefois "indépendantes les unes des autres". "Nous nous sommes trouvés face à des bandes organisées, sur un territoire donné", a estimé le ministre mercredi soir sur France 3. "Un certain nombre de bandes se sont appropriées les territoires, c'est face à eux que nous nous sommes trouvés", a-t-il insisté. Enfin, revenant sur ses mots "racaille" et expressions "nettoyer les cités au Karcher", le ministre de l'Intérieur les a une nouvelle fois assumés. "Que j'appelle +voyou+ un voyou, je ne pense pas que ça puisse choquer, ce qui choque, c'est que des bandes peuvent se croire propriétaire d'un territoire", a-t-il dit. Quinze ans de prison requis contre un Néerlandais accusé de génocide en Irak 07/12/2005
Le ministère public néerlandais a requis mercredi quinze ans de prison contre un négociant en produits chimiques accusé de complicité de génocide pour avoir fourni à Saddam Hussein des produits utilisés lors du massacre de populations Kurdes en Irak et en Iran.
Frans van Anraat, 63 ans, est le premier Néerlandais jamais accusé de génocide et peut être poursuivi en vertu d'un jugement de la Cour suprême des Pays-Bas donnant aux tribunaux néerlandais compétence universelle en matière de crimes de guerre et de génocide, dès lors que les accusés résident aux Pays-Bas. "L'accusé a fourni des produits chimiques qui ont permis des actes commis dans l'intention de détruire un groupe ou une partie de ce groupe. Il connaissait la finalité de ces produits et l'intention génocidaire de ses clients", a expliqué dans son réquisitoire devant le tribunal de La Haye le procureur spécial pour les crimes de guerre Fred Teeven. Frans van Anraat comparait pour avoir fourni dès 1984 à l'ancien régime irakien des produits destinés à la fabrication d'armes chimiques, utilisées notamment lors du massacre d'Halabja (Irak) qui a fait en un jour quelque 5.000 morts en mars 1988. L'homme d'affaires ne conteste pas la vente de ces produits, mais assure qu'il ignorait leur utilisation finale. "L'accusé déclare que s'il avait connu l'utilité de ces produits, il ne les aurait pas vendu (...) Il ne pouvait pas ne pas savoir qu'ils serviraient à la fabrication de gaz moutarde. Il a eu des contacts au plus haut niveau avec des autorités irakienne", a estimé le procureur. Quinze Kurdes d'Irak et d'Iran se sont portés parties civiles dans ce procès et réclament chacun un montant symbolique de 680 euros de dommages-intérêts, le maximum qu'ils peuvent réclamer en vertu de la loi néerlandaise applicable au moment des faits. "Des années après, les quelques victimes qui sont venues témoigner souffrent encore de ces atrocités. Mais comment toutes les autres victimes doivent-elles continuer à vivre? M. Van Anraat ne semble pas témoigner de regrets", a ajouté le procureur. Le procès de Frans van Anraat est entré cette semaine dans sa phase finale. La défense doit présenter sa plaidoirie vendredi tandis qu'un jugement est attendu le 23 décembre. Photo tête nue sur le permis de conduire: le ministère des Transports rectifie le tir 06/12/2005
Au lendemain de la décision du Conseil d'Etat qui avait jugé qu'on ne pouvait exiger en l'état d'un Sikh de se présenter tête nue sur la photo d'identité de son permis de conduire, le ministère des Transports a annoncé mardi avoir corrigé le tir en diffusant une nouvelle circulaire.
Le Conseil d'Etat avait annulé une ordonnance de novembre 2004 du préfet du Val d'Oise refusant de délivrer le permis à Shingara Mann Singh tant qu'il portait son turban sur la photo. La plus haute juridiction administrative a estimé d'abord que le préfet ne pouvait pas s'appuyer sur une circulaire de juin 1999 du ministère de l'Intérieur, incompétent pour exiger une telle mesure. De plus, le Conseil d'Etat relevait que l'arrêté de février 1999 rédigé par le ministère des Transports, relatif à la délivrance des permis de conduire, n'était pas suffisamment précis pour permettre d'exiger une photo tête nue. Dans un communiqué, le ministère annonce mardi avoir diffusé une circulaire qui renvoie aux règles de la circulaire du ministère de l'Intérieur de juin 1999. Celle-ci exige que sur les photographies produites à l'appui de la demande de délivrance du permis de conduire, qu'il s'agisse d'un premier titre ou d'un duplicata, la tête de la personne soit "nue et de face" comme pour l'ensemble des autres titres réglementaires. Habitant Sarcelles, M. Mann Singh avait notamment invoqué l'article 9 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales, qui protège la liberté religieuse, pour se faire entendre. Le Conseil d'Etat ne s'est pas prononcé sur ce point. Un avion militaire s'écrase près d'un immeuble à Téhéran: 116 morts 06/12/2005
Au moins cent seize personnes, dont de nombreux journalistes, ont été tuées mardi après la chute d'un appareil militaire iranien, un Hercules C130, qui s'est écrasé au pied d'un immeuble d'un quartier résidentiel du sud de Téhéran, selon le ministère iranien de l'Intérieur.
"Le dernier bilan des victimes est de 116 morts", a déclaré Mojtaba Mir-Abdollahi, l'un des porte-parole du ministère. Aucun survivant ne figure parmi les 94 passagers et les 10 membres d'équipage de l'avion. Par ailleurs, sept personnes habitant l'immeuble près duquel l'avion est tombé sont mortes asphyxiées par la fumée après le déclenchement d'un violent incendie, a déclaré à l'AFP Nasser Shabani, un commandant de la police sur le lieu de l'accident. Les secours ont emmené en outre plus de 90 blessés dans les hôpitaux de Téhéran. L'appareil, qui transportait notamment 78 journalistes, photographes et employés de la télévision iranienne, devait emmener des journalistes et des militaires dans le sud du pays pour assister à une importante manoeuvre de l'armée iranienne à Bandar-Abbas (sud). La chute de l'appareil a provoqué une très forte explosion suivie d'un violent incendie qui s'est propagé dans un immeuble de dix étages, situé dans le quartier très résidentiel de Yaftabad, au sud de l'aéroport de Mehrabad (sud ouest de Téhéran), à la fois civil et militaire. "L'accident est dû à un problème technique d'un des moteurs de l'avion", a déclaré le général Nami à la télévision d'Etat. "L'avion s'est désintégré près de l'immeuble et tous les corps retirés étaient calcinés", a déclaré à l'AFP le lieutenant Nasser Sedigh-nia, membre des équipes de maintenance, qui habite dans le quartier. "Une jeune fille s'est jetée par la fenêtre à cause des flammes et la plupart des victimes au sol sont des enfants et des femmes", a-t-il dit. "Les réservoirs de l'avion étaient pleins et c'est pourquoi l'explosion a été si énorme", a-t-il ajouté. Ben Barka: Rabat froissé par l'attitude du magistrat français Ramaël 06/12/2005
Le Maroc a critiqué vigoureusement l'attitude du magistrat français Patrick Ramaël venu la semaine dernière enquêter sur l'affaire Ben Barka, jugeant son comportement inapproprié et lui reprochant d'avoir enfreint son devoir de réserve.
"Je suis resté surpris et perplexe par le comportement du juge d'instruction français, surtout lorsque j'ai appris qu'il avait caché à la police des frontières sa qualité de magistrat (...) et s'est fait passer pour un exploitant agricole", a déclaré mardi le ministre marocain de la Justice Mohamed Bouzoubaâ. "Il (M. Ramaël) aurait également eu, durant son séjour au Maroc, des contacts inappropriés à sa mission (...) En tant que magistrat, il ne pouvait faire fi de son devoir de réserve et du respect dû au principe du secret de l'instruction dont il devait être le premier garant", a ajouté le ministre. Outre le fait de s'être fait passer pour un "exploitant agricole", les autorités marocaines, selon la presse, se sont offusquées du "jeu de mots insultant" qu'il a utilisé pour son adresse. Au lieu de marquer Palais de Justice à Paris, il a écrit sur sa fiche d'entrée "Pas-Laid". "On voudrait se moquer du Maroc et de ses autorités que l'on ne s'y prendrait autrement", écrit mardi le journal "Aujourd'hui le Maroc", qui publie mardi une interview du ministre. Interrogé à Paris par l'AFP, le magistrat a refusé de commenter les propos de M. Bouzoubaâ. Cependant, de source judiciaire à Paris, on indique que M. Ramaël est décidé "plus que jamais" à continuer à instruire ce dossier, malgré la réaction de Rabat". Le magistrat, qui a passé une semaine au Maroc, est revenu à Paris sans avoir pu mener à bien sa mission. Selon Me Maurice Buttin, avocat de la famille Ben Barka, le juge français a regretté que son homologue marocain Jalal Sarhane, ait prétexté des difficultés pratiques pour ne pas exécuter la commission rogatoire. Cette dernière présentée par M. Ramaël porte sur l'interrogatoire d'une vingtaine de personnes au Maroc, des cadres civils et militaires en retraite ou encore en fonction, et sur la visite d'un ancien centre de détention où seraient enfouis les restes de Ben Barka. Le ministre marocain de la Justice a expliqué les difficultés par le "manque des adresses des personnes figurant sur la liste des 20 témoins à interroger". M. Bouzoubaâ a souligné qu'au Maroc, il existe "une volonté politique au plus haut niveau pour faire la lumière sur cette affaire (Ben Barka)", citant une interview au Figaro du 4 septembre 2001 dans laquelle le roi Mohammed VI affirmait qu'il était "prêt à contribuer à tout ce qui peut aider la vérité". Les magistrats français et marocain chargés de l'affaire devraient fixer une nouvelle date pour assurer "une bonne exécution" à la commission rogatoire internationale, a-t-il indiqué. La réaction de Rabat survient à deux jours de la visite au Maroc du ministre français de la Justice, Pascal Clément. Les deux magistrats se sont mis d'accord sur une commission rogatoire complémentaire devant préciser les noms et adresses des personnes à interroger et la localisation du centre de détention de Rabat. Mehdi Ben Barka, chef de la gauche marocaine dans les années soixante, a été enlevé, et probablement assassiné en octobre 1965 à Paris. Son corps n'a jamais été retrouvé. Sa famille, de nombreuses ONG et le parti de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) réclament la vérité sur sa disparition. Incidents au 'Grand journal' de Canal+: Denisot reçu au CSA 06/12/2005
Michel Denisot a été reçu mardi matin au Conseil supérieur de l'audiovisuel, à la suite des incidents qui ont interrompu deux fois la semaine dernière le "Grand Journal" qu'il présente le soir, en public et en direct, sur Canal+.
"L'objectif" était de s'expliquer "auprès des membres du CSA", a expliqué M. Denisot sur Europe 1. "Le Grand Journal" avait été interrompu deux fois la semaine dernière, par des partisans de l'humouriste de Dieudonné mercredi soir puis des intermittents du spectacle jeudi soir, qui s'étaient mêlés au public, pour exposer leurs revendications. Après ces incidents, lee CSA s'était auto saisi pour "défaut de maîtrise de l'antenne". Lors de son entretien au CSA, Michel Denisot était accompagné par Rodolphe Belmer, directeur général délégué de Canal+. Ce dernier a expliqué "la procédure" que Canal+ applique dans ce genre de situation, et "qui est extrêmement claire", a précisé Michel Denisot. Interrogé sur une éventuelle sanction du CSA, le présentateur a répondu qu'à "(son) avis" il n'y en aurait pas. Il a également indiqué qu'il ne pensait pas que la chaîne allait poursuivre les perturbateurs de son émission. "C'est du domaine de la direction de la chaîne mais je ne crois pas. Je ne préfèrerais pas", a-t-il dit. Lundi soir, le public du Grand Journal était du "vrai public", avec cependant, par précaution, cinq ou six personnes de l'émission mêlées aux 60 personnes composant l'audience, a indiqué Michel Denisot. "Effectivement on est plus vigilants. Mais si je devais faire une émission avec des cars de CRS devant le studio, je serais très mal ça l'aise", a-t-il déclaré. Mercredi soir, des partisans de Dieudonné avaient demandé la parole. Michel Denisot avait refusé mais Eric Cantona, invité, leur avait donné son temps de parole. Jeudi soir en revanche, lorsque les intermittents du spectacle se sont manifestés, l'image en direct avait été rapidement coupée et remplacée par des écrans de publicité. L'émission n'avait ensuite pas repris et laissé sa place à la série américaine "Les Simpsons". Le maire d'Orange Jacques Bompard va adhérer au MPF de Philippe de Villiers 06/12/2005
Le maire d'Orange (Vaucluse), Jacques Bompard, exclu du bureau politique du Front national en septembre, va adhérer au Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers, où il prendra des responsabilités, a-t-on appris mardi auprès de son entourage.
L'ancien secrétaire départemental du FN officialisera son entrée au MPF jeudi, à l'occasion d'une réunion publique co-organisée à Avignon avec le parti de Philippe de Villiers. M. Bompard, 62 ans, prendra la direction du MPF dans le Vaucluse, selon des sources concordantes. Principal opposant à Jean-Marie Le Pen au sein du FN, M. Bompard avait été exclu du bureau politique le 9 septembre, après avoir frôlé l'exclusion un an auparavant. Son départ a eu lieu sur fond de fortes tensions au sein de l'appareil du FN, opposant notamment certains cadres historiques du parti aux partisans de Marine Le Pen. M. Bompard dénonçait, dans la stratégie de Le Pen, "le mirage présidentiel", désignant "ceux qui pensent que l'on pèse plus politiquement lorsqu'on est battu à une élection nationale que vainqueur à un scrutin local". L'épouse de Jacques Bompard, Marie-Claude, conseillère régionale de PACA, a annoncé mardi qu'elle quittait également le FN. Dans un communiqué, Mme Bompard dénonce notamment l'exclusion de son mari, mais aussi la mise à l'écart de l'ancien secrétaire général du FN Carl Lang ou la suspension de Marie-France Stirbois. "Je ne me reconnais plus dans ce mouvement qui devient une secte et où il est impossible de s'exprimer sans risquer l'insulte et l'exclusion", a-t-elle déclaré. "Je me bats pour des idées, pas pour un homme, et encore moins pour un homme qui n'est plus que l'ombre de celui qu'il fut", a-t-elle déclaré en visant Jean-Marie Le Pen. Selon son entourage, Mme Bompard continuera dans l'immédiat à siéger au conseil régional au sein du groupe FN, et la question de son adhésion au MPF "n'est pas à l'ordre du jour" pour l'instant. M. Bompard, solidement implanté dans sa ville d'Orange (il avait été réélu en mars 2001 avec 59,97%), était le dernier maire FN de ville moyenne ou importante. Il avait officialisé son rapprochement avec Philippe de Villiers pendant la crise des banlieues, lors d'une courte visite conjointe en Seine-Saint-Denis, le 3 novembre. Le MPF a enregistré récemment le ralliement de Gérard Freulet, un ancien responsable du FN d'Alsace, qui avait quitté le parti au moment de la scission entre les partisans de M. Le Pen et ceux de M. Mégret. Des prisons de la CIA en Europe auraient été fermées en novembre 06/12/2005
La CIA a fermé des prisons secrètes en Europe de l'Est le mois passé lorsque leur existence a été évoquée par la presse. Onze membres présumés d'Al Qaïda ont alors été transférés "sur un site de la CIA quelque part en Afrique du Nord", affirme ABC.
Les onze, parmi lesquels figurent huit hauts dirigeants de l'organisation islamiste, ont d'abord été détenus sur une ancienne base soviétique, dans un pays non identifié, puis déplacés vers un deuxième pays. Une base a été identifiée de source polonaise comme le site d'une prison secrète de la CIA, selon la chaîne de télévision américaine, citant des sources proches de l'agence de renseignement. ABC précise que la centrale s'est refusée à tout commentaire. Le mouvement de défense des droits de l'homme Human Rights Watch estime que la Pologne et la Roumanie ont probablement abrité de telles prisons, ce que nient Varsovie et Bucarest. La secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, attendue mardi en Roumanie dans le cadre d'une tournée en Europe, a défendu lundi le traitement que les Etats-Unis réservent aux terroristes présumés, soulignant que les pays européens collaboraient avec Washington pour prévenir de nouveaux attentats. Sans aborder le sujet des prisons secrètes, dont Washington n'a ni confirmé ni infirmé l'existence malgré une demande d'explications de la part de l'Union européenne, Rice a assuré que les Etats-Unis n'avaient jamais eu recours à la torture. Irak: Saddam Hussein envoie le tribunal 'au diable' 06/12/2005
La quatrième audience du procès de Saddam Hussein s'est terminée mardi à 19H50 (16H50 GMT) à Bagdad avec l'ancien président envoyant le tribunal "au diable" pour ne pas avoir répondu à ses demandes.
La cinquième audience a été fixée à mercredi et deux témoins seront alors entendus, a annoncé le président du tribunal, Rizkar Amine. Le président déchu avait demandé au président du tribunal pourquoi il ne faisait comparaître que "des témoins usés, épuisés". Il a ensuite affirmé que les accusés "n'ont eu que 10% du temps de parole au tribunal. Est-ce cela la justice?". Saddam Hussein s'est alors plaint que les vêtements des accusés "sont sales. Nous ne pouvons pas nous laver, ni fumer". L'équipe de la défense a demandé le report du procès, pour permettre aux accusés de se reposer et de se changer, mais M. Amine a refusé, en affirmant: "nous allons écouter deux témoins mercredi et nous déciderons ensuite d'une nouvelle date" pour la poursuite du procès. Manifestant son mécontentement, Saddam Hussein a alors lancé: "Allez au diable!". La quatrième audience, qui a duré cinq heures et demie, a été marquée par la déposition de cinq témoins, dont les deux premières femmes, venues témoigner devant le tribunal en s'exprimant derrière un rideau, leur identité n'étant pas dévoilée. Ces femmes ont décrit leur séjour en prison, en en se plaignant de tortures et de mauvais traitements. Le demi-frère de Saddam Hussein, Barzan Hassan Ibrahim al-Tikriti, a de son côté passé une journée agitée dans la salle du tribunal, demandant aux juges de "ne pas se fier aux témoignages des ignorants". Saddam Hussein et ses sept co-accusés sont poursuivis pour le massacre de 148 personnes du village chiite de Doujaïl, dans les mois et les années qui ont suivi un attentat contre le convoi présidentiel en visite dans cette localité, en 1982. Ils ont plaidé non coupables, mais ils encourent la peine de mort. OCI: La Mecque abritera le 3ème sommet islamique extraordinaire 05/12/2005
La ville sainte de la Mecque abritera du 7-8 décembre le 3ème
Sommet islamique extraordinaire auquel prendront part les rois, chefs d'Etat et de gouvernement des 57 Etats membres de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI). Conformément à la charte de l'OCI, la conférence islamique au sommet est la plus haute instance de l'organisation qui se tient tous les trois ans. Outre le sommet ordinaire, le sommet extraordinaire est convoqué chaque fois que le besoin s'impose, à l'initiative des dirigeants. Depuis la création de l'OCI en 1969, au lendemain de l'incendie criminel de la mosquée Al Aqsa, dix sommets ordinaires et deux sommets extraordinaires ont été tenus. C'est ainsi que les sommets ont été tenu au Maroc (1969, 1984 et 1994), au Pakistan (1974), en Arabie Saoudite (1981), au Koweït (1987), au Sénégal (1991), en Iran (1997), au Qatar (2000) et en Malaisie (2003).Deux sommets extraordinaire ont eu lieu à Jeddah (Arabie Saoudite) et à Karachi (Pakistan). La seconde plus haute instance de l'OCI est la conférence islamique des ministres des Affaires étrangères (CIMAE) qui se tient chaque année. Dans certains cas elle prépare un sommet islamique ordinaire ou extraordinaire. Outre les délégations des 57 Etats membres de l'OCI, des pays observateurs, des organisations régionales et internationales tout comme les organes du système de l'OCI prendront part au sommet de la Mecque convoqué par le roi Abdullah bin Abdul Aziz d'Arabie Saoudite. Outreau: Jacques Chirac présente ses 'regrets' et 'excuses' 05/12/2005
Le président Jacques Chirac a écrit lundi aux acquittés d'Outreau pour leur présenter ses "regrets" et "excuses" après ce "désastre judiciaire sans précédent", a annoncé l'Elysée.
Jacques Chirac dit avoir "pris connaissance avec une profonde émotion" du verdict rendu jeudi dernier par la cour d'assises de Paris, qui a acquitté les six derniers accusés de cette affaire de pédophilie. Sept autres personnes accusées à tort avaient été acquittées par la cour d'assises du Pas-de-Calais en juillet 2004. Le chef de l'Etat promet que "toutes les leçons seront tirées" de ce drame. Il précise avoir demandé au garde des Sceaux Pascal Clément "de veiller à ce que réparation (leur) soit faite au plus vite". Jacques Chirac s'engage enfin à veiller "personnellement" à ce que soient "tirées toutes les conséquences" des enquêtes diligentées par le gouvernement sur les "fautes, les dysfonctionnements et les responsabilités" ayant conduit à cette catastrophe judiciaire. Il assure que les réformes qui s'imposent seront mises en oeuvre pour que jamais un tel drame ne se reproduise. Jacques Chirac a ajouté à la main la formule "avec tout mon soutien et de tout mon coeur à vos côtés". Ces 14 lettres ont été adressées aux 13 acquittés des deux procès ainsi qu'à la veuve de François Mourmand, mis en examen dans l'affaire qui s'était suicidé en prison. Tous doivent être reçus mardi à Matignon par le premier ministre Dominique de Villepin. Algérie: des centaines d'immigrés clandestins en cours de reconduite à la frontière 05/12/2005
Les autorités algériennes ont entamé une vaste opération de reconduite à la frontière de plusieurs centaines d'immigrés clandestins africains installés dans une zone frontalière du Maroc, a rapporté lundi la presse algérienne.
Cette opération, qui a débuté samedi soir, concerne des immigrés clandestins qui étaient installés, dans des conditions jugées inhumaines, sur les berges de l'Oued Jorgi, dans la daïra de Maghnia, selon plusieurs journaux. Ce no man's land improvisé depuis la fin des années 1990 à la frontière algéro-marocaine accueille quelque 2.500 africains sub-sahariens en situation irrégulière, selon les autorités. Les autorités locales de Tlemcen (600km à l'ouest d'Alger), qui ont fait appel à des renforts de forces de l'ordre de plusieurs villes de l'ouest du pays, parlent d'un millier d'individus qui seront reconduits dans leurs pays d'origine après que ces derniers eurent émis le voeu de retourner chez eux, a précisé le quotidien "L'Expression". Le journal évoque toutefois le chiffre de 600 hommes et femmes concernés par l'opération. Le "village africain" de Maghnia a été complètement vidé de ses occupants, lesquels sont hébergés dans d'autres structures en attendant leur transfert à l'aéroport de Tlemcen pour leur évacuation dans les différents pays d'Afrique concernés, selon le journal. Parmi ces clandestins, 79 ont réclamé l'asile politique. Il s'agit de 59 Ivoiriens et de 20 Congolais, selon "L'Expression". Ces personnes ont été mises en contact avec le bureau d'Alger du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) qui a envoyé une mission sur place à Maghnia pour s'enquérir du bien-fondé de leur déclaration, a précisé le journal. Samedi, elles ont été transférées dans la wilaya d'Adrar (1.600km au sud d'Alger) où elles ont été placées dans un centre d'accueil. Quant aux clandestins restés à Maghnia, ils ont été recensés, puis auscultés par des médecins, en présence des autorités civiles et militaires, avant d'être embarqués à bord de bus en direction de l'aéroport, avec pour chacun un lot de nourriture et d'eau, selon "L'Expression". Le journal "El Watan" a également fait état, dans son édition de lundi, de cette opération de reconduite à la frontière. Il précise toutefois que certains de ces clandestins ont quitté le reste du groupe pour échapper à la reconduite et gardaient l'espoir de se rendre en Espagne. Il s'agit de la première opération d'envergure de reconduite à la frontière menée en Algérie. Michel Rocard pessimiste sur l'avenir du Parti socialiste 05/12/2005
L'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard a fait part lundi de sa crainte de voir le PS rester "dans la confusion" et ne pas réussir à revenir au pouvoir en 2007.
"Je crains qu'on ne reste dans la confusion" à cause de la synthèse trouvée au congrès du Mans entre les différents courants du parti, qui "obscurcit" le discours du PS, a dit Michel Rocard sur France-Info. Selon lui, le seul moyen pour le PS de remporter les élections présidentielle et législatives de 2007, "ça serait, malgré le fait qu'ils aient fait la synthèse, que, quand ils discutent entre eux, la majorité reste la majorité et affirme des choix clairs. Mais j'ai peur que ce ne soit pas le cas." "Je ne fais malheureusement pas le pronostic d'un discours clair, hélas!", a ajouté Michel Rocard. "Maintenant, la politique quotidienne, le projet, va être écrite en commun par des gens qui ont prôné le oui (lors du référendum sur la Constitution européenne) et par des gens qui ont prôné le non, au nom d'argumentaires et de stratégies complètement différentes", a-t-il décrit. "Je souhaite bonne chance à mes petits camarades". Irak: Les avocats de Saddam Hussein quittent le tribunal 05/12/2005
Les avocats de la défense de Saddam Hussein ont quitté le tribunal lundi matin à la reprise du procès, pour protester contre le fait de ne pas avoir pu lire un texte exposant leurs craintes concernant leur sécurité.
Ces avocats, au nombre desquels l'ancien Attorney General (ancien ministre de la Justice) américain Ramsey Clark, ont claqué la porte de la salle d'audience, à Bagdad, parce que le président de la cour avait refusé d'entendre leurs doléances. Saddam Hussein s'est dressé et, affirmant que les juges du tribunal avaient été désignés par les occupants américains, a hurlé: "Vive la nation arabe!". Clark avait à plusieurs reprises demandé, lundi matin, de lire un texte de doléances des avocats de la défense de Saddam et des sept coaccusés. Mais le président du tribunal a estimé que cela pouvait attendre. Barzan al Tikriti, un des coaccusés et ancien chef des services secrets de Saddam Hussein, s'est levé et a crié: "Vive Saddam!" Alors que le président du tribunal prévenait qu'en cas de départ des avocats de la défense, le tribunal nommerait des suppléants, l'ancien président irakien a clamé: "Je rejette les avocats nommés par la cour". Lundi était censé être la troisième journée d'audience depuis que le procès s'est ouvert le 19 octobre. Après un ajournement de 40 jours destiné à donner aux avocats plus de temps pour préparer la défense de l'ancien dictateur et de sept de ses collaborateurs accusés de crimes contre l'humanité, le juge avait décidé la semaine dernière d'un nouveau report afin de trouver des remplaçants aux avocats qui ont été assassinés ou ont fui le pays par crainte pour leur vie. Trois à cinq témoins, dont les identités sont pour certains tenues secrètes, devaient déposer lundi, avait-on déclaré de source américaine proche du Tribunal spécial irakien (TSI), devant lequel l'ancien dictateur est jugé. Tous les accusés ont plaidé non coupables de crimes contre l'humanité lors de la répression, en 1982, d'une tentative d'assassinat de Saddam Hussein, qui s'était soldée par la mort de 148 personnes à Doudjaïl au nord de Bagdad. Les accusés encourent la peine de mort par pendaison. Arlette Laguiller, candidate en 2007, propose d'interdire les licenciements 05/12/2005
Arlette Laguiller, qui sera la candidate de Lutte ouvrière à la présidentielle de 2007, propose d'interdire les licenciements dans les entreprises qui font des profits et estime que ses idées sont "plus que jamais d'actualité".
Candidate à l'Elysée pour la sixième fois, Arlette Laguiller, 65 ans, propose également dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France, que l'Etat réquisitionne des terrains pour construire des logements sociaux et de revaloriser le Smic de 300 euros. "Mes idées et celles de Lutte ouvrière n'ont pas pris une ride", assure la porte-parole de Lutte ouvrière qui espère dépasser son score de 5,7% atteint en 2002. Formation des imams: projet de la Mosquée de Paris avec Paris VIII 05/12/2005
L'université Paris VIII-Saint-Denis pourra accueillir de futurs imams désireux de parfaire leurs connaissances en droit, histoire ou civilisation française, ont convenu lundi le recteur de la Mosquée de Paris Dalil Boubakeur et le président de Paris VIII Pierre Lunel.
"Il s'agit de permettre à ces étudiants de rentrer dans nos modules de formation, au même titre que les autres et sur les mêmes critères", à savoir la détention d'un baccalauréat ou de diplômes dont l'équivalence sera avalisée par une commission de l'université, a expliqué à l'AFP M. Lunel au terme d'une rencontre avec M. Boubakeur. "Nous avons tout le temps de nous préparer pour la rentrée 2006, je vais en parler à nos conseils pour obtenir leur aval. Il ne s'agit pas d'un module spécifique mais de permettre à ces étudiants de se former dans les disciplines utiles à leurs fonctions", a souligné M. Lunel. Un précédent projet de créer un diplôme universitaire pour la formation profane des imams s'était heurté en mai à un refus du conseil des études et de la vie universitaire de Paris IV. Paris VIII, qui dispose de nombreuses conventions avec des pays maghrébins permettant des équivalences, est renommée pour son ouverture. Sur 27.000 étudiants, cette université située aux portes de Paris en Seine-Saint-Denis compte 30% d'étrangers, soit deux fois la moyenne nationale. "Nous tentons de trouver une formule équilibrée de formation des cadres de l'islam", a expliqué de son côté M. Boubakeur. Il a ajouté qu'il comptait évoquer ce projet devant le Conseil français du culte musulman (CFCM), qu'il préside. M. Boubakeur a précisé que la soixantaine d'étudiants de l'Institut de la Mosquée de Paris devrait par la suite obtenir un diplôme universitaire parallèlement à celui de l'Institut pour que ce dernier soit validé. Immigration et colonisation s'invitent au sommet de Bamako 04/12/2005
L'immigration et la colonisation ont été évoquées lors de la conférence de presse de Jacques Chirac à la clôture du 23e sommet Afrique-France.
Interrogé sur la question de l'immigration, le président français a précisé que la mesure, annoncée la veille, d'élargissement de la délivrance de visas de longue durée et à entrées multiples pour certaines catégories d'étrangers (chercheurs, entrepreneurs, professeurs, etc...) entrerait "instantanément" en vigueur dans les consulats de France. Sur la question du passé colonial de la France, le président a déclaré : "Cette polémique, que je comprends parfaitement, n'a pas transparu dans les rapports, échanges et débats que nous avons eus ces deux derniers jours à Bamako". Les députés français ont adopté le 23 février 2005 un texte, controversé depuis, invitant les enseignants à reconnaître "le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord". Son hôte malien a clos la conférence de presse sur un coup de colère à propos d'une question d'un journaliste africain sur l'existence d'un lien entre "la politique des charters" du ministre français de l'Intérieur Nicolas Sarkozy et l'assouplissement des visas décidée par Jacques Chirac. Le président Amadou Toumani Touré s'est emparé du micro et, répondant à la place de Jacques Chirac, a lancé : « Qu'ils (les auteurs de la question) aillent à Paris poser ce genre de questions ! ». Plus de 3.000 signatures pour la création d'une mosquée à Nice 04/12/2005
Une pétition demandant la création d'une mosquée à Nice, lancée mi-novembre, a atteint dimanche son objectif symbolique de 3.001 signatures, soit une de plus que la pétition des opposants à ce projet, diffusée quelques semaines plus tôt, a indiqué le "Collectif des Niçois de confession musulmane du centre-ville" à l'initiative de la requête.
Un rassemblement devant la mairie de Nice sera organisé samedi prochain pour la remise de la pétition, a précisé le collectif. Les pétitionnaires entendaient recueillir "3.001 signatures" pour contrecarrer les 3.000 signatures réunies au cours des dernières semaines par le comité de quartier "Nice-Coeur de ville" opposée à la création d'une mosquée dans le centre la métropole azuréenne en raison des "risques de problèmes de stationnement". Cette opposition avait été relayée début novembre par le sénateur-maire de Nice Jacques Peyrat (UMP), qui avait affirmé au quotidien Le Monde : "Ce n'est pas le moment, face aux violences urbaines et à la montée de l'islam radical, d'installer en plein coeur de Nice une terre d'islam. Je m'opposerai à toute implantation de mosquée à Nice." Jacques Peyrat s'exprimait sur la réponse qu'il entendait apporter à un projet d'installation de mosquée dans un immeuble de 800 m2 actuellement en vente dans le centre de Nice, à propos duquel il s'est également dit prêt à faire usage de son droit de préemption. L'association SOS Racisme a porté plainte contre ces propos du maire de Nice. "Ca fait quinze ans que nous demandons une mosquée pour les 20.000 musulmans de Nice. Plusieurs projets ont déjà été bloqués. Ca ne peut plus durer", a indiqué à l'AFP Razak Fetnan, l'un des initiateurs de la pétition. Selon lui, les musulmans disposent dans les Alpes-Maritimes d'une trentaine de salles de prière dont une dizaine à Nice. Le président Bouteflika est en 'convalescence', selon le Premier ministre algérien 04/12/2005
Le président Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé depuis une semaine à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris, est actuellement en "convalescence", a rapporté samedi soir le chef du gouvernement algérien Ahmed Ouyahia, dans une déclaration à la radio nationale.
"Je peux confirmer ce que j'ai déjà dit jeudi dernier, c'est-à-dire que l'état de santé de Son Excellence le Président de la République est en amélioration constante, et que sa santé est loin d'être source d'une quelconque inquiétude et enfin que, après avoir subi le problème médical lié à des troubles gastriques, le chef de l'Etat est en train de passer quelques jours de convalescence tout à fait normale", a-t-il dit. Le Premier ministre algérien, en vue de mettre un terme aux rumeurs qui circulent au sujet de l'état de santé du chef d'Etat, "tranquillise l'opinion nationale" en affirmant "le plus solennellement que les pouvoirs publics n'ont aucune raison de cacher quoi que ce soit sur la santé du Président de la République". "Et grâce à Dieu, le président va bien", a déclaré Ahmed Ouyahia. Des rumeurs circulant en Algérie évoquent un cancer du colon ou un cancer de la prostate. Ahmed Ouyahia a précisé qu'il s'exprimait sur la base d'informations qui lui ont été communiquées dans la journée par le collège de médecins ayant accompagné le président Bouteflika à Paris. Agé de 68 ans, Abdelaziz Bouteflika a été admis samedi dernier à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris pour y subir un bilan médical en raison de "troubles digestifs", selon le communiqué de la Présidence qui avait alors fait état de son hospitalisation, tout en précisant que sa santé n'était "pas source d'inquiétude". |
Points de vue - Conseil français du culte musulman (CFCM)
Face aux massacres à Gaza, des attitudes qui révèlent une trahison des valeurs universelles et des principes républicains
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