Depuis l'annonce de la Grande Mosquée de Paris de son retrait du projet visant à créer un Conseil national des imams qui a forcé le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) à sortir de son silence, plusieurs organisations musulmanes font part de leur colère et de leur exaspération.
C'est le cas du Conseil des mosquées du Rhône (CMR) et du Conseil théologique des imams du Rhône (CTIR) qui se sont exprimés, dans la soirée du lundi 28 décembre, pour exprimer « leur profond malaise à l’égard des représentants nationaux de l’islam de France qui ne cessent d’étaler publiquement leurs divergences sans la retenue et le sens élevé des responsabilités qui devaient être les leurs ».
Ces deux organes, qui se sont déclarées fin novembre opposées au projet du CFCM construit « dans la précipitation et sans la consultation nécessaire des personnes concernées par cette décision », déclarant que « la quasi-totalité des imams de France sont unanimes pour dire n’avoir jamais été consulté, ni informé sur une question aussi importante que la mise en place d’un projet de charte conditionnant l’exercice de leur ministère ».
« Les imams regrettent que l’on continue à parler d’eux et de s’exprimer, en leur lieu et place sans qu’ils ne soient associés ni de près ni de loin à ces projets pourtant nécessaires pour une organisation libre et indépendante de l’islam de France. C'est pourquoi il est urgent que cette question soit confiée à ceux qui sont concernés par ce projet, loin des intérêts manifestement partisans », font part le CMR et le CTIR, estimant à nouveau que « toute organisation crédible de l’islam en France ne peut procéder que de la base ».
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C'est le cas du Conseil des mosquées du Rhône (CMR) et du Conseil théologique des imams du Rhône (CTIR) qui se sont exprimés, dans la soirée du lundi 28 décembre, pour exprimer « leur profond malaise à l’égard des représentants nationaux de l’islam de France qui ne cessent d’étaler publiquement leurs divergences sans la retenue et le sens élevé des responsabilités qui devaient être les leurs ».
Ces deux organes, qui se sont déclarées fin novembre opposées au projet du CFCM construit « dans la précipitation et sans la consultation nécessaire des personnes concernées par cette décision », déclarant que « la quasi-totalité des imams de France sont unanimes pour dire n’avoir jamais été consulté, ni informé sur une question aussi importante que la mise en place d’un projet de charte conditionnant l’exercice de leur ministère ».
« Les imams regrettent que l’on continue à parler d’eux et de s’exprimer, en leur lieu et place sans qu’ils ne soient associés ni de près ni de loin à ces projets pourtant nécessaires pour une organisation libre et indépendante de l’islam de France. C'est pourquoi il est urgent que cette question soit confiée à ceux qui sont concernés par ce projet, loin des intérêts manifestement partisans », font part le CMR et le CTIR, estimant à nouveau que « toute organisation crédible de l’islam en France ne peut procéder que de la base ».
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