L'édition 2019 de l'Eurovision en Israël a été émaillée par de nombreux appels au boycott lancés par les défenseurs des droits des Palestiniens.
Aucun pays participant à l'Eurovision n'a boycotté le concours mais l'un d'eux s'est démarqué lors de la finale organisée samedi 18 mai à Tel Aviv : l'Islande, représenté cette année par le groupe de death metal Hatari. Avec sa chanson atypique « Hatrid mun sigra » (en français, La haine triomphera), le trio aux costumes type SM (sado-masochistes) a surpris en obtenant la 10e place quand Bilal Hassani, représentant de la France avec son titre « Roi », ne s'est classé qu'en 14e position.
Son fait d'arme : avoir osé brandir, en plein direct, des écharpes aux couleurs du drapeau palestinien en signe de soutien à la cause palestinienne, au moment de l'énoncé du nombre de points que le public leur a attribué, provoquant des huées du public.
Le moment a été bref mais suffisant pour marquer les esprits, d'autant que le règlement de l'Eurovision interdit aux participants de mener toute action politique ou considérée comme telle.
Aucun pays participant à l'Eurovision n'a boycotté le concours mais l'un d'eux s'est démarqué lors de la finale organisée samedi 18 mai à Tel Aviv : l'Islande, représenté cette année par le groupe de death metal Hatari. Avec sa chanson atypique « Hatrid mun sigra » (en français, La haine triomphera), le trio aux costumes type SM (sado-masochistes) a surpris en obtenant la 10e place quand Bilal Hassani, représentant de la France avec son titre « Roi », ne s'est classé qu'en 14e position.
Son fait d'arme : avoir osé brandir, en plein direct, des écharpes aux couleurs du drapeau palestinien en signe de soutien à la cause palestinienne, au moment de l'énoncé du nombre de points que le public leur a attribué, provoquant des huées du public.
Le moment a été bref mais suffisant pour marquer les esprits, d'autant que le règlement de l'Eurovision interdit aux participants de mener toute action politique ou considérée comme telle.
Hatari n'a jamais caché leur opposition franche à la politique menée par Israël envers les Palestiniens, position faisant planer sur le groupe une menace d'interdiction d'entrée sur le territoire israélien. Certains membres avaient signé, après la victoire d'Israël en 2018, une pétition appelant au boycott de l'Islande à l'Eurovision avant de se raviser, sans pour autant amoindrir leur soutien à la cause palestinienne.
« Nous étions très partagés à l'idée d'être ici pour ce concours. Mais nous pensons, en tant que participants, que nous avons le pouvoir de dénoncer l'absurdité qu'un concours fondé sur les valeurs d'unité et de paix se déroule dans un pays déchiré par le conflit et la désunion », a ainsi déclaré l'un des membres du groupe.
En plein concours débuté le 14 mai, ses membres se sont rendus à Hébron, en Cisjordanie, provoquant alors un avertissement de l'Union Européenne de Radio Télévision (UER), organisatrice de l'Eurovision. Son action pendant la finale pourrait mener à une disqualification de l'Islande pour l'édition 2020 prévue de se tenir aux Pays-Bas.
A noter, l'Islande est le premier pays européen à avoir reconnu l'Etat de Palestine en 2011.
Mise à jour : La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a indiqué, dans un communiqué, apprécié les gestes de solidarité envers les Palestiniens mais a estimé, dans le même temps, que le boycott du concours est le seul véritable marque de soutien que les participants, y compris Hatari, auraient dû faire valoir.
Lire aussi :
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Une centaine d'artistes français dénoncent la tenue de l’Eurovision en Israël
« Nous étions très partagés à l'idée d'être ici pour ce concours. Mais nous pensons, en tant que participants, que nous avons le pouvoir de dénoncer l'absurdité qu'un concours fondé sur les valeurs d'unité et de paix se déroule dans un pays déchiré par le conflit et la désunion », a ainsi déclaré l'un des membres du groupe.
En plein concours débuté le 14 mai, ses membres se sont rendus à Hébron, en Cisjordanie, provoquant alors un avertissement de l'Union Européenne de Radio Télévision (UER), organisatrice de l'Eurovision. Son action pendant la finale pourrait mener à une disqualification de l'Islande pour l'édition 2020 prévue de se tenir aux Pays-Bas.
A noter, l'Islande est le premier pays européen à avoir reconnu l'Etat de Palestine en 2011.
Mise à jour : La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a indiqué, dans un communiqué, apprécié les gestes de solidarité envers les Palestiniens mais a estimé, dans le même temps, que le boycott du concours est le seul véritable marque de soutien que les participants, y compris Hatari, auraient dû faire valoir.
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