« Un homme à qui on demande trop et qui ne peut pas tout », c’est ainsi que le réalisateur Adrien Rivollier décrit Mondher Najjar, qui dirige depuis son arrivée en France en 2002 les prières des fidèles de la Grande Mosquée de Lyon. C’est autour de la figure de ce leader religieux tunisien, diplômé de la respectée université théologique de la Zitouna, que s’est construit le documentaire Imam, celui qui est devant qui va être diffusé dans la soirée du lundi 18 mars sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.
C’est le portrait d’un homme aux multiples casquettes qui est dressé dans ce documentaire produit par Les films du Balibari. Tantôt conseiller conjugal, médiateur, formateur des convertis et psychologue, Mondher Najjar fait bien plus qu’il ne le devrait, comme c’est souvent le cas pour les imams et cadres religieux musulmans.
C’est le portrait d’un homme aux multiples casquettes qui est dressé dans ce documentaire produit par Les films du Balibari. Tantôt conseiller conjugal, médiateur, formateur des convertis et psychologue, Mondher Najjar fait bien plus qu’il ne le devrait, comme c’est souvent le cas pour les imams et cadres religieux musulmans.
L'imam comme « le réceptacle des inquiétudes de ses fidèles »
Mondher Najjar a accepté de partager son quotidien avec Adrien Rivollier qui l’a suivi durant huit mois, à Lyon principalement mais aussi à Ksar Essef, la ville natale de l'imam où est née sa vocation, vers l'âge de 9 ans. Ce dernier, qui se présente comme « agnostique bien ancré,» a pu découvrir un « personnage dont l’engagement total inonde le moindre aspect de sa vie quotidienne, ses gestes, postures, actions et mode de vie ».
Le documentariste dit même avoir été surpris par la bonté d'un homme qui lui a « ouvert toutes les portes et de façon inédite », dans sa vie publique comme privée ; un imam décrit comme « le réceptacle des inquiétudes de ses fidèles sur ce que l’islam autorise ou non, sur ce qui est haram ou halal, dans cette obsession qu’ils ont à vouloir être de bons musulmans jusqu’à en prendre parfois tout libre arbitre ».
En partageant le quotidien de Mondher Najjar, Adrien Rivollier a découvert « un homme extrêmement sollicité, fatigué dont la fonction empiète largement sur sa vie privée et sa sphère familiale » et qui trouve, dans les matchs de foot de son fils Raïd, un interlude à ses lourdes responsabilités et obligations envers sa mosquée, plus encore après les attentats qui ont secoué en France en 2015 et qui ont placé les imams en première ligne dans la prévention de la radicalisation. De ce documentaire s'en dégage le portrait humanisant d'un imam dont la fonction, en proie à des fantasmes car mal connue en France, gagnent à être mieux jugée. A regarder.
Le documentariste dit même avoir été surpris par la bonté d'un homme qui lui a « ouvert toutes les portes et de façon inédite », dans sa vie publique comme privée ; un imam décrit comme « le réceptacle des inquiétudes de ses fidèles sur ce que l’islam autorise ou non, sur ce qui est haram ou halal, dans cette obsession qu’ils ont à vouloir être de bons musulmans jusqu’à en prendre parfois tout libre arbitre ».
En partageant le quotidien de Mondher Najjar, Adrien Rivollier a découvert « un homme extrêmement sollicité, fatigué dont la fonction empiète largement sur sa vie privée et sa sphère familiale » et qui trouve, dans les matchs de foot de son fils Raïd, un interlude à ses lourdes responsabilités et obligations envers sa mosquée, plus encore après les attentats qui ont secoué en France en 2015 et qui ont placé les imams en première ligne dans la prévention de la radicalisation. De ce documentaire s'en dégage le portrait humanisant d'un imam dont la fonction, en proie à des fantasmes car mal connue en France, gagnent à être mieux jugée. A regarder.