Extrait du film Fatima, de Philippe Faucon.
Le Trianon, cinéma intercommunal de Noisy-le-Sec et de Romainville, en Seine-Saint-Denis, accueillera du 6 au 17 novembre la 4e édition du festival franco-arabe de Noisy-Le-Sec. Le journaliste-animateur Mouloud Achour, qui a grandi dans cette commune de la région parisienne, en est le parrain cette année aux côtés de l’actrice Ludivine Sagnier.
A l’instar de son homologue jordanien, le festival franco-arabe s’applique à mettre en lumière les liens étroits unissant le monde arabe et la France. Au programme, une sélection de 24 films de fiction et documentaires dont cinq avant-premières, trois films inédits et 16 films récemment sortis en salle sont à découvrir en présence de nombreux invités, réalisateurs et personnalités du cinéma.
Si le but de cette manifestation est de promouvoir la diversité et la richesse des productions cinématographiques du monde arabe, elle permet aussi au public de découvrir ou d’en apprendre un peu plus sur ces pays à travers des films qui abordent les conflits, les désirs et les colères dans le monde arabe, les questions d’identité et d’intégration.
Le festival sera aussi l’occasion d’une cérémonie de remise des prix du concours de court-métrage. Le jury sera composé du réalisateur Axel Salvatori-Sinz (Les Chebabs de Yarmouk), de la productrice Anne Grange (No Land’s Song, au programme du festival) et de Léa Colin (coordination aide au film court Cinémas 93). Deux lauréats se verront ainsi remettre le prix du jury de la meilleure fiction et du meilleur documentaire. Deux autres se verront récompenser d'un prix du public pour la meilleure fiction et le meilleur documentaire.
Plusieurs des films sélectionnés témoignent des liens entre la France et les pays arabes, autant par les thèmes abordés que la nature de la production. Ils seront présentés lors d’une séance en entrée libre samedi 14 novembre à 14h.
Coups de cœur :
Fatima, de Philippe Faucon
Un film qui vaut le détour au cinéma. Il raconte l'histoire de Fatima, mère célibataire qui vit seule avec ses deux filles : Souad, 15 ans, adolescente en révolte, et Nesrine, 18 ans, qui commence des études de médecine. Fatima maîtrise mal le français et le vit comme une frustration dans ses rapports quotidiens avec ses filles. Toutes deux sont son moteur, sa fierté, son inquiétude aussi. Afin de leur offrir le meilleur avenir possible, Fatima travaille dur, jusqu'au jour où elle chute dans les escaliers qui lamène à faire des choix de vie...
A l’instar de son homologue jordanien, le festival franco-arabe s’applique à mettre en lumière les liens étroits unissant le monde arabe et la France. Au programme, une sélection de 24 films de fiction et documentaires dont cinq avant-premières, trois films inédits et 16 films récemment sortis en salle sont à découvrir en présence de nombreux invités, réalisateurs et personnalités du cinéma.
Si le but de cette manifestation est de promouvoir la diversité et la richesse des productions cinématographiques du monde arabe, elle permet aussi au public de découvrir ou d’en apprendre un peu plus sur ces pays à travers des films qui abordent les conflits, les désirs et les colères dans le monde arabe, les questions d’identité et d’intégration.
Le festival sera aussi l’occasion d’une cérémonie de remise des prix du concours de court-métrage. Le jury sera composé du réalisateur Axel Salvatori-Sinz (Les Chebabs de Yarmouk), de la productrice Anne Grange (No Land’s Song, au programme du festival) et de Léa Colin (coordination aide au film court Cinémas 93). Deux lauréats se verront ainsi remettre le prix du jury de la meilleure fiction et du meilleur documentaire. Deux autres se verront récompenser d'un prix du public pour la meilleure fiction et le meilleur documentaire.
Plusieurs des films sélectionnés témoignent des liens entre la France et les pays arabes, autant par les thèmes abordés que la nature de la production. Ils seront présentés lors d’une séance en entrée libre samedi 14 novembre à 14h.
Coups de cœur :
Fatima, de Philippe Faucon
Un film qui vaut le détour au cinéma. Il raconte l'histoire de Fatima, mère célibataire qui vit seule avec ses deux filles : Souad, 15 ans, adolescente en révolte, et Nesrine, 18 ans, qui commence des études de médecine. Fatima maîtrise mal le français et le vit comme une frustration dans ses rapports quotidiens avec ses filles. Toutes deux sont son moteur, sa fierté, son inquiétude aussi. Afin de leur offrir le meilleur avenir possible, Fatima travaille dur, jusqu'au jour où elle chute dans les escaliers qui lamène à faire des choix de vie...
Abd El-Kader, de Salem Brahimi
Le documentaire revient sur la vie, et le parcours historique et spirituel de l'émir Abd El-Kader, connu notamment pour son combat contre le colonialisme lors de la conquête de l'Algérie par la France en 1830. « Il a vécu hier, mais son histoire dessine une voie pour demain », fait savoir le réalisateur du film, inédit.
Le documentaire revient sur la vie, et le parcours historique et spirituel de l'émir Abd El-Kader, connu notamment pour son combat contre le colonialisme lors de la conquête de l'Algérie par la France en 1830. « Il a vécu hier, mais son histoire dessine une voie pour demain », fait savoir le réalisateur du film, inédit.
Qui a tué Ali Ziri ?, de Luc Decaster
Ali Ziri, est décédé le 11 juin 2009 après son interpellation par la police nationale après un contrôle routier à Argenteuil. « Justice et Vérité », c'est le cri de la famille Ziri dont le défunt chibani est devenu un des symboles des crimes policiers en France, un des thèmes centraux lors de la Marche de la Dignité le 31 octobre.
Ali Ziri, est décédé le 11 juin 2009 après son interpellation par la police nationale après un contrôle routier à Argenteuil. « Justice et Vérité », c'est le cri de la famille Ziri dont le défunt chibani est devenu un des symboles des crimes policiers en France, un des thèmes centraux lors de la Marche de la Dignité le 31 octobre.
Nous trois ou rien, de Kheiron Tabib
Pour son premier long-métrage, Kheiron raconte le destin hors du commun de ses parents Hibat et Fereshteh, interprétés par le réalisateur lui-même et Leila Bekhti. Un film en salles depuis le 4 novembre qui va clore le festival le 17 novembre en présence de Kheiron.
Pour son premier long-métrage, Kheiron raconte le destin hors du commun de ses parents Hibat et Fereshteh, interprétés par le réalisateur lui-même et Leila Bekhti. Un film en salles depuis le 4 novembre qui va clore le festival le 17 novembre en présence de Kheiron.
Festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec
Du 6 au 17 novembre 2015
Cinéma Le Trianon, Place Carnot
93230 Romainville
Tarif unique : 3,50€
Programme complet ici
Du 6 au 17 novembre 2015
Cinéma Le Trianon, Place Carnot
93230 Romainville
Tarif unique : 3,50€
Programme complet ici