Le château de Chantilly, dans l'Oise, a été le lieu d’accueil, dans la soirée du jeudi 22 août, d’une rencontre entre Emmanuel Macron et Narendra Modi. Le président français, qui a honoré le Premier ministre indien par une invitation au sommet du G7 à Biarritz qui a pris fin lundi 26 août, s'est contenté d’une demande d’« explications » quant à la décision de l’Inde en août de supprimer l’autonomie du Cachemire, territoire disputé avec le Pakistan.
« Rappeler notre position qui est de régler la question par le dialogue », a indiqué le chef de l’Etat français, qui n’entend pas fâcher l’Inde et remettre en cause « l’exceptionnelle amitié entre les deux pays » qu’Emmanuel Macron louait lors de sa visite à New Delhi en mars 2018. C'est que la vente des 36 rafales serait en cours de négociations entre les deux pays, de même qu'un projet de construction d’une centrale nucléaire.
« Rappeler notre position qui est de régler la question par le dialogue », a indiqué le chef de l’Etat français, qui n’entend pas fâcher l’Inde et remettre en cause « l’exceptionnelle amitié entre les deux pays » qu’Emmanuel Macron louait lors de sa visite à New Delhi en mars 2018. C'est que la vente des 36 rafales serait en cours de négociations entre les deux pays, de même qu'un projet de construction d’une centrale nucléaire.
Silence sur la politique ultranationaliste de Modi
La politique ultranationaliste menée par Narendra Modi depuis son élection en 2014 n’a pas été l’objet de critiques par la France. Tandis que des atteintes aux droits des minorités non hindoues sont régulièrement recensées, le gouvernement est accusé par des organisations de la société civile indienne d’attiser les divisions entre les communautés hindoues et musulmanes.
Dans l’Etat d’Assam, à la frontière avec la Birmanie, quatre millions de musulmans craignent, depuis plusieurs mois, d’être chassés d’Inde après avoir été rayés du Registre national des citoyens (NRC). Selon le New York Times, des centres de rétention pour ceux qui sont désormais considérés comme des immigrés illégaux sont en construction.
Narendra Modi est accusé, par ailleurs, d’être un des responsables, en 2002, du massacre des musulmans au Gujarat, Etat qu’il dirigeait à l’époque. Plus de 17 ans après la tragédie, tous ceux qui ont osé témoigner contre l’actuel Premier ministre sont aujourd’hui décédés, incarcérés ou, dans le meilleurs des cas, sanctionnés professionnellement.
Dans l’Etat d’Assam, à la frontière avec la Birmanie, quatre millions de musulmans craignent, depuis plusieurs mois, d’être chassés d’Inde après avoir été rayés du Registre national des citoyens (NRC). Selon le New York Times, des centres de rétention pour ceux qui sont désormais considérés comme des immigrés illégaux sont en construction.
Narendra Modi est accusé, par ailleurs, d’être un des responsables, en 2002, du massacre des musulmans au Gujarat, Etat qu’il dirigeait à l’époque. Plus de 17 ans après la tragédie, tous ceux qui ont osé témoigner contre l’actuel Premier ministre sont aujourd’hui décédés, incarcérés ou, dans le meilleurs des cas, sanctionnés professionnellement.
Modi à l'honneur de dirigeants de nombreux pays musulmans
Emmanuel Macron n'est pas le seul dirigeant à renforcer les relations de son pays avec le gouvernement indien. Plusieurs dirigeants d'Etats à majorité musulmane ont ainsi honoré Narendra Modi, en allant jusqu’à lui remettre des distinctions.
Au cours du weekend du 24 et 25 août, les Émirats arabes unis et le Bahreïn lui ont respectivement décerné la médaille Zayed et l’Ordre du roi Hamad de la Renaissance.
Plus tôt cette année, en juin, les Maldives ont attribué à Narendra Modi ladite Règle distinguée de Nishan Izzuddeen, la plus haute distinction de l'archipel remise à des ressortissants étrangers, lors de sa première visite à l’étranger après le début de son second mandat. En 2018, il a reçu le prix Grand collier de l’État de Palestine des mains du président Mahmoud Abbas. Bien avant lui, en 2016, ce sont l’Arabie saoudite et l’Afghanistan qui ont remis à Narendra Modi des distinctions. Autant d'alliés qui permettent au Premier ministre de renforcer sa position en Inde, tant sur le plan intérieur qu'étranger.
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