388 000
C’est le nombre de morts minimum causé par les dix années de guerre en Syrie. Ce triste bilan humain est celui délivré par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), qui s'est imposé très tôt comme une source d'information faisant autorité pour les médias occidentaux.
Sur les 388 652 morts enregistrés par cette organisation basée au Royaume-Uni, on compte près de 117 000 civils tués dont plus de 22 000 enfants. Le bilan est néanmoins sous-estimé selon l’OSDH. Quelque 200 000 personnes sont en effet portées disparues en Syrie.
Sur les 388 652 morts enregistrés par cette organisation basée au Royaume-Uni, on compte près de 117 000 civils tués dont plus de 22 000 enfants. Le bilan est néanmoins sous-estimé selon l’OSDH. Quelque 200 000 personnes sont en effet portées disparues en Syrie.
100 000
C’est le nombre de personnes présumées mortes des suites de la torture dans les prisons du régime de Bachar Al-Assad.
L’OSDH a documenté au moins 16 000 décès dans les prisons gouvernementales et les centres de détention mais le bilan est sous-estimé, l’organisation précisant qu’il n’inclut pas les quelque 88 000 personnes qui seraient mortes dans les prisons du régime.
Lire aussi : En Syrie, des pendaisons de masse pour exterminer toute dissidence
L’OSDH a documenté au moins 16 000 décès dans les prisons gouvernementales et les centres de détention mais le bilan est sous-estimé, l’organisation précisant qu’il n’inclut pas les quelque 88 000 personnes qui seraient mortes dans les prisons du régime.
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300
C'est le nombre minimum de journalistes, professionnels et non professionnels, qui ont été tués en couvrant des bombardements ou ont été assassinés par les parties prenantes au conflit depuis 2011, selon Reporters sans frontières (RSF).
« Ce chiffre, très élevé, est probablement en dessous d’une réalité encore plus terrible : le Syrian Network for Human Rights (SNHR) estime, dans un rapport en date de 2020, à 700 le nombre de morts, sans qu’il soit possible à ce jour de confirmer ces estimations compte tenu de la difficulté d’accès aux informations et de l’opacité totale entretenue par les autorités et les groupes radicaux sur les exactions commises », indique l’ONG.
Par ailleurs, près d’une centaine de ces journalistes arrêtés ou enlevés sont toujours portés disparus. Leurs familles et leurs proches ne sont pas en mesure de déterminer leur sort avec certitude à ce jour.
« Ce chiffre, très élevé, est probablement en dessous d’une réalité encore plus terrible : le Syrian Network for Human Rights (SNHR) estime, dans un rapport en date de 2020, à 700 le nombre de morts, sans qu’il soit possible à ce jour de confirmer ces estimations compte tenu de la difficulté d’accès aux informations et de l’opacité totale entretenue par les autorités et les groupes radicaux sur les exactions commises », indique l’ONG.
Par ailleurs, près d’une centaine de ces journalistes arrêtés ou enlevés sont toujours portés disparus. Leurs familles et leurs proches ne sont pas en mesure de déterminer leur sort avec certitude à ce jour.
13 millions
Il s’agit du nombre de Syriens qui ont été contraints de fuir leur foyer au cours des dix dernières années. Sur ces 13 millions de personnes, qui représentent plus de 60 % de la population estimée du pays (20 millions d'habitants), 6,6 millions ont quitté le sol syrien.
Près d’un réfugié sur quatre dans le monde est Syrien, rappelle tristement l'ONU. La majorité des réfugiés syriens sont accueillis par des pays de la région. La Turquie en accueille le plus grand nombre, suivie par le Liban, la Jordanie, l’Irak et l’Egypte. Les autres réfugiés sont répartis dans d’autres régions d’Afrique, et 1,05 million se trouvent en Europe.
Sept autres millions de Syriens sont déplacés à l’intérieur du pays, ce qui représente la plus grande population de personnes déplacées au monde.
Lire aussi : De la Syrie à la Turquie - Immersion dans un camp de réfugiés
Et aussi : Exode des réfugiés : le périple photographique à travers l'Europe
Près d’un réfugié sur quatre dans le monde est Syrien, rappelle tristement l'ONU. La majorité des réfugiés syriens sont accueillis par des pays de la région. La Turquie en accueille le plus grand nombre, suivie par le Liban, la Jordanie, l’Irak et l’Egypte. Les autres réfugiés sont répartis dans d’autres régions d’Afrique, et 1,05 million se trouvent en Europe.
Sept autres millions de Syriens sont déplacés à l’intérieur du pays, ce qui représente la plus grande population de personnes déplacées au monde.
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5 millions
C’est le nombre d’enfants nés depuis le début de la guerre qui n’ont jamais connu la paix, selon l'UNICEF. Un million d’autres enfants syriens sont nés en tant que réfugiés dans les pays voisins.
« La guerre en Syrie marque une nouvelle étape honteuse aujourd'hui », le 15 mars 2021, a fait savoir la directrice générale de l'ONG, Henrietta Fore. « Alors que le conflit entre dans sa dixième année, des millions d'enfants entrent dans leur deuxième décennie de vie, entourés par la guerre, la violence, la mort et les déplacements. Le besoin de paix n'a jamais été aussi urgent. »
« La guerre en Syrie marque une nouvelle étape honteuse aujourd'hui », le 15 mars 2021, a fait savoir la directrice générale de l'ONG, Henrietta Fore. « Alors que le conflit entre dans sa dixième année, des millions d'enfants entrent dans leur deuxième décennie de vie, entourés par la guerre, la violence, la mort et les déplacements. Le besoin de paix n'a jamais été aussi urgent. »
2,5 millions
C’est le nombre d’enfants non scolarisés en Syrie, selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. « Un tiers des écoles du pays ne peuvent être utilisées car elles ont été endommagées ou détruites, abritent des familles déplacées ou sont utilisées à des fins militaires », rapporte l’ONU.
En outre, « de nombreux enfants sont également retirés de l’école pour travailler ou sont contraints de se marier à d’autres enfants dans des mariages arrangées par leurs parents. La détresse psychologique dont souffrent les enfants aura des effets durables et un impact profond sur leur vie d’adulte ».
En outre, « de nombreux enfants sont également retirés de l’école pour travailler ou sont contraints de se marier à d’autres enfants dans des mariages arrangées par leurs parents. La détresse psychologique dont souffrent les enfants aura des effets durables et un impact profond sur leur vie d’adulte ».
90 %
Selon l’UNICEF, près de 90 % des enfants en Syrie ont besoin d’une assistance humanitaire, soit une hausse de 20 % au cours de la seule dernière année, du fait que « les violences, la crise économique et la pandémie de la Covid-19 ont mis les familles en situation critique ».
La pandémie, qui « exacerbe les besoins humanitaires, affecte une main-d’œuvre déjà réduite et sollicite au-delà de ses capacités le système de santé en ruine du pays » selon l’ONU, a provoqué au moins la mort de plus de 1 100 personnes en Syrie. Elle est toutefois loin d'être une préoccupation majeure pour la plupart des Syriens tant ils doivent faire face à d'autres difficultés qui engagent leurs vies.
La pandémie, qui « exacerbe les besoins humanitaires, affecte une main-d’œuvre déjà réduite et sollicite au-delà de ses capacités le système de santé en ruine du pays » selon l’ONU, a provoqué au moins la mort de plus de 1 100 personnes en Syrie. Elle est toutefois loin d'être une préoccupation majeure pour la plupart des Syriens tant ils doivent faire face à d'autres difficultés qui engagent leurs vies.
1 700 milliards
Les dix années de guerre ont évidemment eu un lourd impact économique sur le pays tout entier. Des régions entières sont dévastées et ne vont pas être reconstruites de si tôt. Bachar Al-Assad a repris le contrôle de 70 % du territoire à ce jour.
Selon l'ONG World Vision, le coût économique du conflit est évalué à plus de 1 200 milliards de dollars. Quant au coût des impacts négatifs du conflit sur la santé et l'éducation des enfants, il est évalué à 1 700 milliards de dollars.
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Selon l'ONG World Vision, le coût économique du conflit est évalué à plus de 1 200 milliards de dollars. Quant au coût des impacts négatifs du conflit sur la santé et l'éducation des enfants, il est évalué à 1 700 milliards de dollars.
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