Le gouvernement britannique a décidé, samedi 11 juin, de mettre fin aux fonctions de conseil du gouvernement de Qari Asim. L’imam, qui officie à la mosquée Makkah de Leeds, est accusé d’avoir encouragé des manifestations contre le film « The Lady of Heaven » qui a suscité l’ire de fondamentalistes musulmans en Grande-Bretagne.
Qari Asim, avocat de profession, avait été nommé en juillet 2019 en tant qu’expert indépendant en charge de l’élaboration d’une définition officielle de l’islamophobie dans le cadre d’un groupe de travail dédié sur le sujet. Quelques jours après la sortie du film sur grand écran au Royaume-Uni, il avait posté sur Facebook un commentaire accusant le film de « heurter profondément les musulmans » et avait relayé les informations sur une manifestation à Leeds prévue le soir même.
« Cette implication dans une campagne limitant la liberté d'expression est incompatible avec le rôle de conseil du gouvernement », ont signifié les autorités, qui ont dénoncé une campagne contre le film ayant conduit à « des manifestations incitant à la haine religieuse » entre les communautés.
En réponse, Qari Asim s’est défendu dimanche 12 juin dans une lettre en déclarant qu’il n’a organisé ni participé à aucune manifestation contre le film. « En revanche, j’ai soutenu le droit démocratique des personnes à manifester au nom de la liberté d’expression », a-t-il fait valoir, déclarant son incompréhension devant la décision des autorités. Plusieurs pays musulmans ont interdit la diffusion du film, les voici.
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Définir l’islamophobie : le gouvernement britannique nomme un imam au poste d'expert indépendant
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« Cette implication dans une campagne limitant la liberté d'expression est incompatible avec le rôle de conseil du gouvernement », ont signifié les autorités, qui ont dénoncé une campagne contre le film ayant conduit à « des manifestations incitant à la haine religieuse » entre les communautés.
En réponse, Qari Asim s’est défendu dimanche 12 juin dans une lettre en déclarant qu’il n’a organisé ni participé à aucune manifestation contre le film. « En revanche, j’ai soutenu le droit démocratique des personnes à manifester au nom de la liberté d’expression », a-t-il fait valoir, déclarant son incompréhension devant la décision des autorités. Plusieurs pays musulmans ont interdit la diffusion du film, les voici.
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